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La vie moderne…..

” les prisons agricoles constitue un excellent modèle de service public,”

Manifestation à Ottawa contre la fermeture des prisons agricoles
Ottawa – Plus de mille cinq cents personnes ont manifesté aujourd’hui dans le centre-ville d’Ottawa afin de demander au ministre de la Sécurité publique Peter Van Loan de maintenir le programme des prisons agricoles.

En février 2009, le gouvernement Harper a annoncé qu’il allait fermer les six exploitations agricoles situées sur les terrains d’établissements à sécurité minimale au Nouveau-Brunswick, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta.[print_link]

Ces exploitations agricoles favorisent la réadaptation et la réinsertion sociale des détenus, les aident à acquérir des compétences dont ils pourront se servir après leur libération et produisent assez de viande, de produits laitiers et de légumes pour nourrir les prisonniers et contribuer aux banques alimentaires locales.

« La décision du gouvernement conservateur est tout à fait aberrante, affirme John Edmunds, président du Syndicat des employés du Solliciteur général, un Élément de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC). Rien ne justifie la fermeture de ces établissements, que ce soit sur le plan financier ou social », ajoute-t-il.

La manifestation d’aujourd’hui s’inscrit dans la campagne Sauvons nos fermes. Cette campagne a été lancée l’été dernier par les membres du SESG-AFPC chargés de la gestion du programme des prisons agricoles.

Ces détenus ont suivi une formation et détiennent parfois des certificats dans plusieurs catégories, notamment l’opération de chariots élévateurs et de tronçonneuses, la soudure, l’utilisation d’outils électriques et mécaniques, la gestion des récoltes, l’entretien d’équipement lourd, le travail de bureau et les ordinateurs et la chaîne de production, autant de compétences fort utiles.

« Au lieu d’abolir les prisons agricoles, le gouvernement devrait pousser Service correctionnel Canada dans l’autre direction. Il devrait plutôt accroître l’accès à ces programmes et en élargir la portée », affirme John Edmunds.

Au cours de ce rassemblement, les membres du SESG-AFPC ont servi gratuitement au grand public plus de 2 000 hamburgers et du jus de pomme provenant des prisons agricoles de la région de Kingston, en Ontario. Après la manifestation, les organisateurs de l’événement ont remis 5 00 hamburgers à l’organisation Les Bergers de l’Espoir d’Ottawa.

Selon le président national de l’AFPC, John Gordon, le programme des prisons agricoles constitue un excellent modèle de service public, car il contribue à la réinsertion sociale des détenus tout en procurant un avantage économique aux établissements pénitentiaires.

« Ce programme est bon pour tout le monde, déclare John Gordon. Le gouvernement conservateur ne pense qu’aux compressions de programmes et à la privatisation. »

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  1. Patlotch
    03/10/2009 à 14:55 | #1

    Les précédents récents, hors les systèmes esclavagistes grecs, romains, et arabos-musulmans en Afrique – je ne suis pas historien – sont les plantations d’esclaves, modèles d’organisation du travail annonçant le système de la production capitaliste en grande usine (thèse de Moulier-Boutang). Hitler (Staline, Mao…) s’en inspirent après leur adaptation aussi par les Occidentaux (Anglais, Allemands, Français, Belges) en Afrique noire dans le colonialisme (cf Plumelle-Oribe, “La férocité blancje, des non-blancs aux non-Ariens, génocides occultes de 1492 à nos jours”), puis l’Afrique du Sud, Israël…

    C’est un aspect de la boucle historique du capitalisme agonisant, qui retrouve son essence décrite par Marx à sa naissance, c’est formellement le retour du salariat à l’esclavage. L’autre versant, plus soft seulement en apparence (cf suicides story), c’est la réalité des rapports de/au travail en usine, dans les champs et dans les bureaux.

    Je ne sais plus si c’est Primo Levi (“Ceci est un homme”) ou Robert Antelme (“L’espèce humaine”), qui voyait dans les camps de travail nazis l’essence même du capitalisme.

    Toujours est-il que ça nous éloigne de plus en plus de considérations fumeuses sur l’opposition dictature-démocratie.

    “Arbeit macht frei !” (Auschwitz)

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