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Mot clé : ‘28 thèses’

“Les 28 thèses”, édition augmentée

05/06/2014 Aucun commentaire

Couper_2Les camarades de “La sociale” à Montréal ont édité une brochure à partir des 28 thèses , auxquelles ils ont ajouté la critique faite par la revue Théorie Communiste et la réponse des “amies et amis de la société sans classes” (Freundinnen und Freunde des klassenlosen Gesellechaft)

Le pdf de la brochure
28theses

Le pdf de la couverture:
28theses_couv

28 thèses sur la société de classes

01/05/2010 un commentaire

LA SOCIALE , de Montréal, a révisé et publié ce texte déjà paru en feuilleton sur dndf.

Les amies et les amis de la société sans classes
(Freundinnen und Freunde des klassenlosen Gesellechaft)


I. LA MARCHE TRIOMPHALE
DE LA SOCIÉTÉ DE CLASSES SANS CLASSES

1.

Le résultat provisoire de l’histoire du capital dans ses zones avancées est de se présenter comme une société de classes sans classes, dans laquelle le vieux milieu ouvrier a été dissous en une dépendance salariale généralisée : partout des individus prolétarisés, nulle part le prolétariat, ni comme groupe identifiable de gens, et certainement pas comme un acteur collectif, comme le côté négatif, en rupture, de la société. D’occasionnels conflits du travail ne se transforment pas en luttes de classe dans lesquelles le futur de la société est en jeu, puisque le vieux mouvement prolétarien a été absorbé sans laisser de traces dans l’ordre dominant, et qu’un nouveau mouvement n’est pas en vue. Lire la suite…

28 thèses sur la société de classes

09/08/2009 Aucun commentaire

Voici la traduction de l’intégralité des “thèses”

I.      La marche triomphale de la société de classes sans classes

1.

Le résultat provisoire de l’histoire du capital dans ses zones avancées est de se présenter comme une société de classes sans classes, dans laquelle le vieux milieu ouvrier a été dissous en une dépendance salariale généralisée : partout des individus prolétarisés, nulle part le prolétariat, ni comme groupe identifiable de gens, et certainement pas comme un acteur collectif, comme le côté négatif, en rupture, de la société. D’occasionnels conflits du travail ne se transforment pas en luttes de classe dans lesquelles le futur de la société est en jeu, puisque le vieux mouvement prolétarien a été absorbé sans laisser de traces dans l’ordre dominant, et qu’un nouveau mouvement n’est pas en vue. Lire la suite…

28 thèses sur la société de classes : 16-19

20/04/2009 Aucun commentaire

28 thèses sur la société de classes : 13-15

12/04/2009 Aucun commentaire

28 thèses sur la société de classes : 9-12

23/03/2009 2 commentaires

28 thèses sur la société de classes : 5-8

22/03/2009 un commentaire

28 thèses sur la société de classes : 1-4

20/03/2009 13 commentaires

Traduction par nos soins de 28 Theses on Class Society, depuis le texte allemand des Amis de la société sans classes Lire la suite…

Sur la « racine » de l’État islamique : une critique des « Thèses sur l’islamisme » de La Banda Vaga

29/08/2022 Aucun commentaire

Traduction française par les camarades de Kommunisierung.net

Sur la « racine » de l’État islamique : une critique des « Thèses sur l’islamisme » de La Banda Vaga

En octobre 2018, La Banda Vaga a publié ses « Thèses sur l’islamisme ». Leur constat initial peut tout à fait être partagé : « Le flot d’analyses journalistiques et scientifiques n’est plus guère gérable, des analyses matérialistes décentes sont toutefois rares. C’est pour cette raison qu’il nous semble urgemment nécessaire de déclencher un débat de gauche sur la nature de l’islamisme et la manière d’y faire face. » En outre, on ne peut que saluer la caractérisation de l’islamisme comme « un phénomène moderne », la référence à la construction d’un « islam véritable » ne constitue à cet égard qu’une contradiction apparente. Lire la suite…

“Vingt-huit thèses sur la société de classes” : un commentaire critique.

16/11/2010 Aucun commentaire

Ce commentaire des “28 thèses” a été écrit suite à la demande des camarades de Kosmoprolet à Théorie Communiste. Il devrait être publié (en partie au moins) dans un de leurs prochains numéros.

De l’ensemble des thèses ressort une problématique se fixant dans un « entre deux » : entre les théories de l’autonomie ouvrière encore liée à l’opéraïsme et celle de la révolution comme « auto-abolition du prolétariat » que l’on peut qualifier de théorie de la communisation. Ainsi la communisation est définie, à la fois, très abstraitement comme « auto-abolition » et très concrètement comme « auto-organisation » ; comme recomposition des « prolétarisés » en tant que sujet historique, acteur collectif existant pour lui-même, un sujet analogue à celui des grandes heures radicales de la lutte de classe jusque dans les années 1970. Lire la suite…

La Sociale

13/05/2020 Comments off

 

 

 

Table lors du salon du livre anarchiste de Montréal en 2019 avec la participation physique de
dndf et des éditions Senonevero

 

Pourquoi cette page?

À la demande du Salon du livre anarchiste de Montréal, qui a dû annuler son édition de 2020, de participer à une sorte de salon virtuel pour le dimanche 17 mai, nous avons décidé de mettre en ligne cette page internet. Grâce à l’appui et au travail de nos camarades de dndf qui nous hébergent pour cette initiative éphémère, nous mettons donc en ligne un certain nombre de brochures que nous avons publiées au fil des années, la plupart du temps dans le cadre du salon du livre. Nous y ajoutons nos affiches publiées à l’occasion des divers salons également ainsi que différents liens vers des livres en téléchargement d’éditions camarades. Si des personnes veulent des brochures en version imprimable ou en papier, nous écrire à : asociale@colba.net

 

Qui sommes nous?

Créée à la fin des années 70 à Montréal, La Sociale/CDL a pour but de diffuser les textes, revues, journaux, etc., des courants radicaux passés et actuels de la lutte des classes.

Notre collectif, à géométrie variable, réduit en période de repli à sa plus simple expression, se redéploie lors de la reprise des luttes sociales. La Sociale a constamment défendu une attitude résolument anti-politique au sens où tout prosélytisme militant ou partidaire y est encore banni.

C’est ainsi que notre collectif a rencontré, lors de chaque vague de contestation sociale, des personnes en rupture avec l’idéologie dominante et la fausse conscience souvent inhérente aux luttes parcellaires. Beaucoup de camarades issu-e-s d’époques et de luttes spécifiques ont ainsi pu retrouver l’usage de textes radicaux historiques ou contemporains, tout en confrontant leurs praxis avec les expériences de luttes vécues sur d’autres continents. Cela fut rendu possible grâce aux contacts que La Sociale a préservés et aux analyses critiques qu’elle a diffusées malgré ses modestes moyens.

 

 

 

BROCHURES

Jean‑Yves Beriou
Théorie révolutionnaire et cycles historiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le présent ouvrage a été publié initialement en 1973 en guise de postface au livre de F. Domela Nieuwenhuis, Le socialisme en danger, .

À l’époque, la lecture de ce texte a permis à quelques camarades en rupture avec l’anarchisme traditionnel et le « marxisme » dogmatique des différents groupuscules à la mode, de se poser avec plus d’acuité la problématique communisme/anarchisme et d’entamer un processus de clarification de la « théorie révolutionnaire» en regard des « cycles historiques ».C’est parce que cette réflexion nous apparaît toujours urgente et pertinente aujourd’hui que nous tirons ce texte de l’oubli pour le livrer à la discussion.  64 pages.

théorie révolutionnaire et cycles historiques (1973) pdf

 

Myrtille, giménologue
De « La lucha por Barcelona » à « El elogio del trabajo »
L’anticapitalisme des anarchistes et anarcho-syndicalistes espagnols des années trente

 

 

 

 

 

 

 

 

«Ce n’est pas faire injure au mouvement libertaire espagnol que de procéder encore et toujours à une mise à plat de ses options et stratégies, sans craindre de casser l’excès de romantisme qui obscurcit le tableau ; et sans se cantonner à l’explication par la trahison ou à la critique ad hominem des leaders de la CNT-FAI. Le tout est d’arriver à discerner ce qui relève des égarements d’une époque et ce qui est imputable aux limites intrinsèques du mouvement.».  92 pages

de_la lucha por barcelona_à_el elogio del trabajo pdf

 

Maurice Brinton
Les bolchéviks et le contrôle ouvrier
1917-1921 L’État et la contre-révolution

 

 

 

 

 

 

 

 

L’énorme soulèvement de 1917 put venir à bout de la suprématie politique de la bourgeoisie (en détruisant la base économique sur laquelle elle était fondée : l’appropriation privée des moyens de production). Il modifia le système existant des rapports de propriété. Mais il n’arriva pas (en dépit d’efforts héroïques en ce sens) à transformer les rapports de production autoritaires qui caractérisent toutes les sociétés de classes. Des fractions de la classe ouvrière (les plus actives dans le mouvement de Comités d’usine) essayèrent certainement d’infléchir la Révolution dans cette direction. Mais leur tentative échoua. Il est important d’analyser les causes de cet échec, et de voir comment de nouveaux maîtres remplacèrent les anciens. 115 pages

les bolcheviks et le contrôle ouvrier 1917-1921pdf

 

 

 

 

28 thèses sur la société de classes
nouvelle édition augmentée de
Commentaire critique par Théorie Communiste
et suivie de Sur la communisation et ses théoricienNEs
réponse des auteurEs   121 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La première traduction des 28 Thèses est due au collectif du site des nouvelles du front (dndf) où elle a été mise en ligne pour la première fois :http://dndf.org/

La présente traduction a été révisée par les signataires, les camarades de Les amies et les amis de la société sans classes, et est publiée pour la première fois en français par La Sociale. On peut retrouver le texte original en allemand et leurs autres productions sur leur site : http://www.klassenlos.tk/

28 thèses sur la société de classes (2014)pdf

«Ce qui est décisif, c’est la capacité à relier à un niveau mondial les luttes séparées, à faire connaître les expériences, et dans ces luttes à distinguer les moments d’avancée des moments de blocage, les luttes autocentrées et corporatistes de celles qui visent l’élargissement et à la communisation. »

 

 

En marge de  Caliban et la sorcière
de Silvia Federici
entretiens avec l’auteure. 86 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«C’est avec un oeil scrutateur que l’italienne Silvia Federici étudie depuis plus de 30 ans les événements historiques qui ont provoqué l’exploitation sociale et économique des femmes. Dans son livre « Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive », elle fixe son attention sur la transition violente entre le féodalisme et le capitalisme, où s’est forgé au fer rouge la division sexuelle du travail et où les cendres des bûchers ont recouvert d’un épais manteau d’ignorance et de mensonges un chapitre essentiel de l’Histoire.» On peut trouver en téléchargement gratuit «Caliban et la sorcière» traduit et publié par Senonevero ici :  https://entremonde.net/telechargement178

En marge de Caliban et la sorcière (2014)pdf

 

 

Johann Kaspar
NOUS NE REVENDIQUONS RIEN
Cette brochure a été traduite de l’anglais (États-Unis)
et produite initialement par les Éditions Senonevero : http://senonevero.communisation.net/
Elle est disponible gratuitement sur le site : http://infokiosques.net.
La version originale en anglais se trouve sur le site : http://zinelibrary.info/we-demand-nothing.   37 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Peut-être est-il temps d’arrêter de voir ces luttes comme « manquant de » quelque chose, mais plutôt comme des actes déterminés de négation, avec leur force, leur sens et leur histoire propres. Pour prendre au sérieux le contenu des luttes sans revendications, on doit les prendre non comme des événements isolés, mais comme des moments dans une histoire des rapports antagonistes qui se développent entre le capital et la vie qu’il subsume.»

Nous ne revendiquons rien_J_Kaspar (2010)pdf

 

 

Bruno Astarian
La valeur et son abolition  (abrégé)  85 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«L’objet de ce texte1 est de refonder la théorie marxienne de la valeur dans les conditions actuelles du mode de production capitaliste.
La différence fondamentale avec l’époque de Marx est que ces conditions sont aujourd’hui telles qu’il est devenu impossible d’envisager le communisme comme une société des « travailleurs associés ». L’abolition de la valeur-travail ne peut pas s’envisager sans l’abolition du travail aussi. Il faut commencer à réfléchir à ce que pourrait être une société sans travail – ce qui ne veut pas dire sans production.»

La valeur et son abolition (2016)pdf

 

 

 

Fredy Perlman
L’APPEL CONSTANT DU NATIONALISME
nouvelle traduction    47 pages 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Il me semble qu’au moins une des observations de Marx est vraie : chaque minute dévouée au mode de production capitaliste, chaque pensée qui contribue au système industriel agrandit un pouvoir qui est hostile à la nature, à la culture, à la vie. La science appliquée n’est pas quelque chose d’étranger, c’est une partie intégrante du processus de production capitaliste. Le nationalisme n’est pas tombé du ciel. C’est un produit du processus de production capitaliste, comme les agents chimiques qui empoisonnent les lacs, l’air, les animaux et les gens, comme les centrales nucléaires qui radioactivent des micro-environnements en attendant la radioactivation du macro-environnement.»

L’appel constantdu nationalisme_F_Perlman (2011)pdf

 

 

 

Ni Catalunya Ni España
Textes épars sur la question catalane, 77 pages
Nous remercions les camarades de l’Anti.mythes de nous avoir fourni leur brochure pour la première partie. On peut trouver leur matériel sur leur site : http://www.antimythes.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

On trouvera dans cette brochure différents textes issus du «mouvement anarchiste officiel » et de groupes ou personnes ayant pris position sur l’indépendance de la Catalogne dans une perspective sociale radicale. La  confrontation des analyses nous montrent encore que l’hydre nationaliste n’a pas fini de relever ses milles têtes. «…Le patriotisme est une religion étatique. Voilà la réalité du prétendu «peuple souverain»: une image publicitaire, une abstraction qui conduit à d’autres comme «la patrie», «la nation», «la démocratie» ou «l’État». Un mythe qui permet à quelques nouveaux venus hallucinés de parler en son nom et de patrimonialiser les institutions pour leur propre compte. En plein capitalisme mondialisé, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, qu’ils soient catalans ou pas, classe  dominante et classes dominées…» Miquel AMORÓS, Coordinadora Antiprivatización de la Sanidad (Madrid) 20 décembre 2017.

Ni Catalynya ni Espana (2018)pdf

 

 

 

Gilles Dauvé & Karl Nesic
SORTIE D’USINE  2010 120 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Pour nous, l’essentiel, c’est la lutte  de classes, et surtout le possible dépassement de cette lutte par une révolution qui mettrait fin aux classes. Ce n’est pas pour demain… mais il découle de cette perspective que notre problème est moins l’analyse de la crise que son effet sur les prolétaires et leur réaction.
Qu’en est-il du rapport entre classe ouvrière et prolétariat ? Qu’est-ce qui a changé pour le travail en vingt ou trente ans ? Accessoirement, l’évolution du capitalisme déplace-t-elle le centre de gravité de l’évolution du monde ?»

Sortie d’usine_Dauvé_Nesic (2010)pdf

 

 

Lettre de troploin, N° 11
LE TOUT SUR LE TOUT, 2010, 47 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Nous publions ici les réponses, parfois un peu augmentées, à un questionnaire proposé par des camarades italiens, qui complète celui que nous avait adressé en 2007 le groupe allemand Revolution Times, publié par nous-mêmes sous le titre La Ligne Générale, et en anglais What’s It All About, textes disponibles sur notre site. Malgré leurs différences, les deux questionnaires obligent l’un et l’autre à trier entre vraies et fausses évidences. Revenir à quelques interrogations élémentaires, c’est relativiser ce qui doit l’être, mais aussi reprendre ce qui pour nous reste fondamental.»

Le Tout sur le Tout (2010)lpdf

 

 

 

B. Péret & G. Munis
Les syndicats contre la révolution
2001, 58 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«L’origine de la brochure Les syndicats contre la révolution, publiée pour la première fois en France en 1968 aux éditions Eric Losfeld, à la faveur des évènements de la même année, remonte en fait seize ans plus tôt, en 1952, au projet d’une polémique, entre B. Péret et G. Munis d’un côté, et les défenseurs du syndicalisme révolutionnaire de l’autre. Le Libertaire, hebdomadaire dans lequel s’exprimait la CNT et l’anarchisme français à l’époque, avait alors accepté d’ouvrir ses colonnes à cette discussion.

Des deux textes qui composent la brochure, seul le premier, signé B. Péret, témoigne du projet initial et fut effectivement publié dans Le Libertaire sous forme d’une série d’articles. Le second, achevé d’être rédigé huit ans plus tard par G.Munis, après le décès de B. Péret, est un approfondissement après-coup de la réflexion des deux camarades.»

Les syndicats contre la révolutionpdf

 

 

Herman J. Schuurman
Le Travail est un crime(1924)
suivi de :
Els Van Daele
Le groupe “De Moker”
La jeunesse rebelle dans le mouvement libertaire hollandais des Années folles
(2007)  62 pages
Ces textes ont été publiés initialement par les éditions Antisociales sur  leur site : www.editionsantisociales.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Le malheur est que jamais jusqu’ici la révolution n’a su saper assez profondément les bases de l’ancienne société, ce qui commence quand les prolétaires se défient de tous les « experts » et traitent en ennemi quiconque se propose de les « représenter » ou de négocier en leur nom, tout en gardant à l’esprit que « dans un monde unifié, toute rébellion locale, aussi forte et profonde soit-elle, est sans avenir si elle échoue à s’unifier au monde » ».

De Moker_Le travail est un crime (1924)1pdf

 

 

 

 

Ghérasim Luca & Trost
Dialectique de la dialectique
message adressé au mouvement surréaliste international
Postface de Luc Mercier, 2011 49 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Il est question de dépasser l’admiration abstraite et artificielle pour le prolétariat et de lui trouver les lignes de force qui impliquent sa propre négation. Cette négation doit d’ailleurs se départir d’un internationalisme humanitaire et révolu, qui continue de permettre aux particularités nationales de s’affirmer à l’abri d’une égalité réformiste, en faveur d’une position anti‑nationale à outrance, concrètement de classe et outrageusement cosmopolite, remontant dans ses aspects les plus violents jusqu’à l’homme lui‑même. »

Dialectique de la dialectique (1945)pdf

 

 

 

Thomas Genty
La critique situationniste ou la praxis du développement de l’art,
2016,  90 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Le dépassement de l’art dans l’apogée de l’expression situationniste en plein mai 1968, c’est une possibilité que nous essayerons d’appuyer à l’aide des théories situationnistes quant à l’importance de la vie quotidienne dans la mise en oeuvre de la révolution. En bref, le but de cet ouvrage est à la fois de mieux connaître la critique situationniste et de découvrir les rapports possibles entre art, vie quotidienne et révolution, et les moyens de briser la distance qui les sépare respectivement. Ici se trouvent peut-être les clés de la praxis révolutionnaire du dépassement de l’art.»

La critique situationniste ou la praxis du dépassement de l’art (2016)pdf

 

 

 

Michela Zucca
Sorcières, hérétiques, rebelles
Histoire des peuples des forêts
[Aire européenne]  2019, 38 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Ce texte est une traduction libre d’une brochure de Michela Zucca, une anthropologue italienne spécialiste de l’histoire des femmes, et des résistances des campagnes et des montagnes face au processus de civilisation. Préface et notes de la revue Bogues qui a produite la première édition de cette brochure. On peut lire leurs publications au : www.bogues.fr »

«Au cours des siècles, les législateurs de toutes les lois écrites ont tout fait pour détruire non seulement les traces, mais aussi la mémoire des peuples marginaux, adversaires déclarés et conscients du pouvoir constitué, de la civilisation et des systèmes de valeurs dominants. Retirés dans des lieux isolés pour pouvoir survivre, ces peuples se sont lentement éteints, détruits par une guerre d’extermination qui a duré plus de dix siècles, à laquelle ils ont opposé une résistance féroce et désespérée.»

Histoire des peuples des forêts (2019)pdf

 

 

 

LIVRES et ÉDITEURS

Vous trouverez ici plusieurs livres que nous diffusons habituellement sur notre table au salon ou via la librairie L’Insoumise de Montréal dont nous sommes un collectif fondateur et participant toujours au comité libraire.

Certains sont en téléchargement gratuit :

Entremonde et Senonevero :  https://entremonde.net/ebook

Éditions Divergences :  https://www.editionsdivergences.com/le-capitalocene-darmel-campagne-pdf/

 

Plusieurs de nos éditeurs camarades n’ont pas de livres en «ebook» gratuit. Nous tenons à en souligner plusieurs, consultez leur catalogue :

les éditions Spartacus : https://www.editions-spartacus.fr

Les Nuits Rouges : https://www.lesnuitsrouges.com/

L’Insomniaque :  http://www.insomniaqueediteur.com/

Collectif Smolny : http://www.collectif-smolny.org/

Œuvres Complètes de Rosa Luxemburg avec Agone : https://agone.org/rosaluxemburg/

Nada : https://www.nada-editions.fr/

L’Échappée : https://www.lechappee.org/

Libertalia : https://www.editionslibertalia.com/

Mutines Séditions : http://mutineseditions.free.fr/

 

 

AFFICHES

Nos affiches sont imprimées en couleur, format 11X17 (A3)  sur papier glacé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soulignons que tout le graphisme et le montage des brochures et affiches sont réalisé par La Sociale.
Nos camarades de l’atelier Katasoho en font l’impression et la reliure de qualité.
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La théorie de la communisation et la question du fascisme

30/03/2018 Aucun commentaire

Nous avions publié ce texte en novembre 2012  mais dans sa version originale anglaise avec une présentation.  

Voici la version française parue sur le site « Agitations »

La théorie de la communisation et la question du fascisme

Texte original extrait du n°12 de la revue anglophone Datacide

Cherry Angioma, 20 octobre 2012

Cela fait maintenant plus de 5 ans que la crise financière a débuté et que l’austérité et l’insécurité progressent sans répit. Ni la vieille gauche des partis et des syndicats ni les mouvements sociaux plus récents davantage portés sur l’action directe ne semblent à même d’y proposer une solution. A la recherche de nouveaux chemins pour analyser la crise et offrir la possibilité d’une vie au-delà du capitalisme, le concept de « communisation » est devenu un enjeu théorique de plus en plus débattu. Lire la suite…

SUR LA COMMUNISATION ET SES THEORICIENS

22/07/2013 Aucun commentaire

SUR LA COMMUNISATION ET SES THEORICIENS

le 25 avril dernier, nous avions publié une traduction d’un texte de camarades berlinois. Comme nous nous y étions engagé, nous informons les lecteurs de dndf qu’un camarade de la revue Kosmoprolet à corrigé la traduction française de leur réponse qui est maintenant disponible sur ce site, ceci en vue de republier, par l’Asociale de Montréal, les « 28 Thèses sur la société de classes » rédigé par les ami(e)s de la société sans classes, la critique de Théorie Communiste (RS) ainsi que la réponse des camarades de Berlin au texte de TC

Fragment de la théorie communiste : SUR LA COMMUNISATION ET SES THEORICIENS

25/04/2013 4 commentaires

En attendant une nouvelle traduction de l’article Über die Kommunisierung und ihre Theoretiker  écrit par le groupe berlinois « Freundinnen und Freunden der klassenlosen Gesellschaft » et publier dans le numéro 3 de la revue Kosmoprolet en réponse à une critique émise par la revue Théorie Communiste sur les « des 28 thèses sur la société de classe ».

Nous ne manquerons pas de signaler la parution de la nouvelle version allemande quand elle viendra….

Les camarades berlinois reconnaissent qu’ils partagent avec les partisans de la communisation l’idée que le communisme n’est pas un but lointain mais le mouvement même qui détruit tous les rapports marchands en plus de l’Etat.

Mais les véritables désaccords de nos ami(e)s concernent le concept de production, la nature des luttes de classe actuelles et le rapport entre la théorie et les luttes.

 ————-

SUR LA COMMUNISATION ET SES THEORICIENS

Le terme communisation fut créé dans les années 1970, en France, afin d’exprimer une idée simple mais importante : la révolution prolétarienne n’est pas l’auto-affirmation du prolétariat, mais son auto-abolition. Cette idée n’est en rien une nouveauté puisqu’elle se trouve déjà dans un texte polémique de 1845[1]. Elle n’eut cependant jamais un rôle important dans le mouvement ouvrier, renvoyant au mieux à l’horizon d’un futur lointain. Plus précisément, c’est la conquête du pouvoir politique par le prolétariat qui s’y imposa. Dans la société socialiste à venir, qui devait être encore dominée par la production marchande et par la mesure stricte de la contribution individuelle à la richesse sociale, le prolétariat édifierait les bases du communisme, société sans classes, sans salariat, donc sans prolétariat. Le terme communisation exprime l’obsolescence de cette conception. Pour les partisans de la communisation, le communisme n’est pas un but lointain mais le mouvement même qui détruit tous les rapports marchands ainsi que l’Etat. Nous partageons cette conception, comme on peut le lire dans nos 28 thèses sur la société de classes mais, d’après un groupe théorique français, nous le faisons d’une façon mitigée et, en fin de compte encore liée à l’«affirmation du prolétariat »[2]. C’est cette critique que nous cherchons à étudier ci-dessous. Lire la suite…

Des nouvelles de Montréal

04/04/2010 Aucun commentaire

5 à 7  LA SOCIALE : Lancement de 3 brochures et un poster.
un seul sujet : La révolution !
VENDREDI  9 AVRIL, dès 5 heures au Café Chaos, 2031 St-Denis
3 nouveaux textes seront lancés :

Les  Mokers : texte et historique d’un groupe de chômeurs hollandais radicaux et anarchistes en 1920  mais toujours pertinents…
Le Tout sur le Tout
: un «question-réponse» sur l’actualité et la faisabilité de la révolution…
28 Thèses sur la société de classes
: par un collectif de Berlin qui analyse l’évolution de la lutte de classe, du prolétariat hier et aujourd’hui.
Et un poster théorique ??!!!
Nous invitons tous les camarades, amis-es et autres  à venir prendre un verre dans la meilleure tradition du mouvement…
(ces textes et posters devraient normalement être disponibles au prochain salon
du livre livbertaire à Paris, sur le stand des éditions Senonevero. Note dndf)

« Prétexte »

19/11/2023 un commentaire

Sur le passage de certains ultra-gauchistes à travers une assez courte unité de temps  : les origines de la théorie de la communisation

La rédaction de cet article a eu pour « prétexte » la publication en espagnol de la traduction du livre de J.-Y. Bériou (membre de Négation) Théorie révolutionnaire et cycles historiques (1973), et le projet de le présenter publiquement. Très vite, cependant, le sujet s’est élargi, d’abord aux thèses du groupe Négation en général, puis à celles de l’ensemble de l’ultra-gauche française dans la période 1972-1974. [Ce texte est reproduit dans l’anthologie Rupture dans la théorie de la révolution, textes 1965-1975, éd. Senonevero, 2003, pp. 323 à 362.]

Sur cette tombe, nous devons entasser jusqu’à la dernière pierre, car en pensée, les morts ressuscitent.

C.L.R. James, Notes on Dialectics Lire la suite…

ILL WILL : « Le mouvement de refus »

06/10/2023 Aucun commentaire

Traduction DeepL d’un long texte publié sur le site «  ILL WILL » où l’on retrouve dans une liste à la Prévert,, Temps Critiques, Théorie Communiste, d’Endnotes, Hardt et Negri,Camatte, le Comité Invisible, Badiou, Tronti, Loren Goldner et nous en oublions. Dndf

Le mouvement de refus

Mikkel Bolt Rasmussen

3 octobre 2023

Les quinze dernières années ont été marquées par des troubles. Comme l’anthropologue politique français Alain Bertho l’a décrit dans son livre Le temps des émeutes, le début des années 2010 a été marqué par une forte augmentation du nombre de manifestations.1 Des grèves et des manifestations ont eu lieu tout au long des années 1980, 1990 et 2000, bien sûr, et les émeutes de la faim n’étaient pas rares dans les pays du Sud. Toutefois, après 2008, un changement quantitatif et qualitatif s’est opéré, avec des manifestations, des occupations, des émeutes et des soulèvements beaucoup plus répandus dans un nombre beaucoup plus important d’endroits dans le monde. Comme l’écrit Dilip Gaonkar, ces manifestations et ces émeutes se déplacent vers le nord et se produisent désormais également dans les démocraties libérales.2 

Rétrospectivement, nous pouvons considérer les révoltes arabes, ce que l’on appelle le printemps arabe – qui a éclaté en décembre 2010 en Tunisie et s’est rapidement propagé à l’Égypte et à un certain nombre de pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au cours des premiers mois de 2011 – comme un tournant décisif. Ces événements ont marqué la transition d’une période caractérisée par une absence quasi-totale de contestation radicale à une situation de remise en cause de l’ordre établi.3 En particulier, les images du Caire, où des milliers de personnes sont descendues dans la rue, occupant la place Tahrir et exigeant le départ de Moubarak, ont troué le “réalisme capitaliste” et le discours du “passons à autre chose” de la mondialisation capitaliste tardive.4 Du Caire, les manifestations se sont étendues à l’Europe du Sud, les manifestants occupant les places d’Athènes, de Madrid et de Barcelone, exigeant la fin de l’austérité imposée par les gouvernements nationaux à la demande de la Commission européenne, du FMI et de la Banque centrale européenne. Ces politiques ont été adoptées dans le sillage de la crise financière, qui s’est rapidement transformée en une crise économique et sociale dans de nombreux pays du sud de l’Europe. Au cours de l’été 2011, Londres a été le théâtre de violentes émeutes, suivies à l’automne par l’occupation par Occupy Wall Street du parc Zuccotti à Manhattan. Alors que la première vague de manifestations s’est éteinte ou a été écrasée, d’autres ont éclaté ailleurs. Lire la suite…

« Politique de l’écart : à propos de Théorie Communiste »

22/07/2023 Aucun commentaire

Un camarade nous a envoyé la traduction d’un texte publié sur la toile ainsi qu’un « chapeau » de présentation. Dndf

« Suite à un certain nombre de conversations avec Nathan Brown, auteur d’un ouvrage passionnant intitulé Rationalist empiricism et rendant compte habillement des thèses développées par Théorie Communiste, le philosophe Ray Brassier a récemment publié pour le journal e-flux le texte “Politique de l’écart : à propos de Théorie Communiste” que nous avons traduit. Connu pour son ouvrage intitulé Le néant déchaîné: Lumières et extinction et pour sa participation à la création d’un courant philosophique intitulé, par convention, “réalisme spéculatif”, Ray Brassier travaille depuis quelques années les thèses développées à l’international par les partisans de la communisation, comme en témoigne par exemple son texte de 2014 intitulé Wandering Abstraction, publié par Mute. Dans ce nouveau texte, Ray Brassier rend compte et développe principalement les thèses avancées par TC dans “Le moment actuel” (SIC) et dans “Théorie de l’écart” (TC n°20), en les confrontant notamment aux travaux de Bruno Astarian. Sensiblement inspiré dans ses interventions les plus récentes par le travail de Dardot et de Laval sur le concept marxiste de “présuppositions effectives”, reconnaissant certaines erreurs qu’il a commises par le passé lorsqu’il discutait de la manière dont Théorie Communiste appréhendait les luttes ouvrières, Ray Brassier s’intéresse ici au concept d’écart pour comprendre comment l’être social se trouve tiraillé “entre deux impossibilités historiques : l’impossibilité d’affirmer le prolétariat sans affirmer le capital et l’impossibilité de nier le capital sans nier le prolétariat”. Brassier reprend le concept d’écart, ses implications les plus urgentes, ainsi que la manière dont TC explique la double déconnexion de la reproduction de la force de travail au sein du capitalisme restructuré. Mais dernièrement, il s’interroge sur une tension qui affecterait le travail de TC et son concept d'”immédiateté sociale de l’individu” : comment TC peuvent-t-ils soutenir l’existence d’une préexistence de la singularité humaine aux relations de production ? » Lire la suite…

A paraître : « Intérêts matériels -Il Lato Cattivo -Interventions 2017-2022 »

26/02/2023 Aucun commentaire

La postface du livre publié aux éditions Entremonde le 10 mars prochain.

Entre histoire et post-histoire

Postface

 A  Bernard  Lyon (1946-2022)

Cette postface nous donne l’occasion de revenir sur le contenu des textes ici présentés, à la fois pour en prolonger certaines réflexions et pour en expliciter les implications à un niveau plus général.

Le fil rouge qui relie ces textes, tout à fait involontaire quant aux intentions mais non moins prégnant a posteriori, est celui de l’histoire et de la mémoire. Suivons-le donc. Cela nous permettra de parler de la période actuelle tout en parlant de notre milieu : d’illusions, de tabous et d’impasses qui ont été aussi les nôtres, et dont nous sommes probablement encore tributaires dans une certaine mesure. Nous souhaitons ainsi souligner quelques divergences qui nous séparent des autres pôles théoriques qui se rattachent au concept de communisation, et la spécificité de notre positionnement au sein de ce courant (à supposer qu’il existe). Cependant, il s’agit moins de critiquer d’autres théoriciens, qu’ils soient des individu ou des groupes, que de critiquer nos insuffisances et nos ambiguïtés. Il s’agit en somme de clarifier où nous en sommes théoriquement aujourd’hui. Nous le ferons en illustrant trois thèses qui constituent l’aboutissement provisoire de notre cheminement, dans l’espoir que cela donne au moins à réfléchir. Autocritique: un principe auquel quelques géants du passé (Luxemburg, Lukács, etc.) tenaient beaucoup… mais qui n’est visiblement pas très en vogue chez nos contemporains : signe du peu d’importance qui est accordé au poids des mots. Voilà ce qui est difficile dans le « métier » du théoricien : s’exprimer peu et avec justesse. Lire la suite…

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“Bordel in progress”

19/02/2023 34 commentaires

BORDEL IN PROGRESS
Bordel de la communisation et Crise du capital sous pandémie
Pour une critique de la biopolitique

Le texte qui suit, achevé fin avril 2022 et révisé au début février 2023, vise à ouvrir un débat sur le caractère très spécial de la crise en cours du capital, càd sur le développement de la crise et des luttes sous état d’urgence pandémique, non encore vraiment levé à ce jour, puisqu’au relâchement des contraintes dites sanitaires du printemps 2022 n’a correspondu aucune déclaration de fin de pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (note 1). Le fait que la guerre en Ukraine a depuis un an bouleversé l’agenda du pouvoir capitaliste et mobilisé l’attention des révolutionnaires, notamment ici en Europe, ne rend pas un tel débat moins nécessaire à la compréhension du moment actuel.

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Fil d’infos sur l’IRAN

04/02/2023 3 commentaires

Mis à jour le 31 janvier 2023
Echanges et informations MIS A JOUR régulièrement et transmis directement par des camarades de l’intérieur de l’Iran via d’autres, réfugié.e.s en France; d’autres infos glanées sur le net. dndf

Nouvelles d’Iran du 18 au 29 janvier 2023

Introduction

Dans cette atmosphère de recul d’un soulèvement populaire qui a commencé il y a 4 mois, il semblerait que le Kurdistan et le Baloutchistan ont décidé de jouer les prolongations et de garder intact le feu de ce soulèvement malgré une répression inédite et un froid exceptionnel.

Dans les autres coins de l’Iran, malgré les slogans nocturnes dans les quartiers de grandes villes, les graffitis sur les murs, les mouvements de protestation au sein des écoles, des lycées et des universités et des grèves et rassemblements ouvriers éparpillés dans le pays, les manifestations et les rassemblements populaires s’amenuisent et le régime, profitant du froid et de la crise de l’énergie qui, physiquement crée une diversion dans les possibilités d’action et les objectifs de la population, essaie d’accélérer et de fortifier sa répression pour calmer le soulèvement tout en poursuivant ses efforts de normalisation notamment en continuant ses cérémonies annuelles comme le Festival artistique de Fajr.

Kurdistan, Baloutchistan, l’œil et lumière de l’Iran!

-Néanmoins à Zāhedān et à Rask les baloutchs continuent leurs manifestations hebdomadaires, les vendredis, pour démontrer leur détermination et pour essayer d’éveiller les autres peuples et villes du territoire ; et ce, malgré un froid avoisinant les moins 10.

Le régime qui constate que cette région, à côté du Kurdistan, est devenue un bastion de la révolte, a depuis deux semaines intensifié sa répression en essayant d’arrêter toutes les personnes qui, d’une façon ou d’une autre, étaient identifiées en tant que meneur des rassemblements et des manifestations. Lire la suite…

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« Travail et révolte dans l’impasse du Brésil » Deuxième partie

09/11/2022 Aucun commentaire

Traduction DeepL relue par nos soins. Dndf

 

Travail et révolte dans l’impasse du Brésil– Deuxième partie

Militants dans le brouillard

Dans la deuxième partie de leur portrait expansif de la lutte des classes informelle au Brésil, les auteurs passent de considérations sur les suicides de travailleurs, les grèves d’apps et Bolsonaro à un bilan plus large des révoltes de notre époque. En s’engageant avec d’autres théoriciens révolutionnaires tels que Endnotes, Temps critiques, Chuang, Torino & Wohlleben, Nunes, et plus encore, le collectif militant de Sāo Paulo nous présente un monde de “révoltes juste à temps” qui éclatent en même temps qu’une condition de travail sans forme dans laquelle “tout le monde est pleinement mobilisé dans un effort sans fin dans lequel ne sont produites que des “expériences négatives”.

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“Ukraine 2022”

24/03/2022 6 commentaires

Traducción al español a continuación del texto. dndf

« La chute du régime soviétique amènerait infailliblement celle de l’économie planifiée et, dès lors, la liquidation de la propriété étatisée. Le lien obligé entre les trusts et entre les usines au sein des trusts se romprait. Les entreprises les plus favorisées seraient livrées à elles-mêmes. Elles pourraient devenir des sociétés par actions ou adopter toute autre forme transitoire de propriété telles que la participation des ouvriers aux bénéfices. Les kolkhozes se désagrègeraient en même temps et plus facilement. La chute de la dictature bureaucratique actuelle sans son remplacement par un nouveau pouvoir socialiste annoncerait ainsi le retour au système capitaliste avec une baisse catastrophique de l’économie et de la culture. »

(Trotski, La révolution trahie, éd. Grasset 1936, p.283 – traduction Victor Serge).

Ukraine 2022

            L’invasion de l’Ukraine par la Russie n’est pas une guerre mondiale, mais c’est une guerre au niveau mondial.

Dans la crise, la restructuration est en panne

Chaque phase du mode de production capitaliste inclut sa mise en forme militaire, le rapport d’exploitation comme lutte des classes est tout autant économique que politique et militaire. Dans la subsomption réelle du travail sous le capital, toutes les guerres opposent non seulement deux ennemis poursuivant des buts antagoniques, mais surtout deux ennemis constitués et construits par la polarisation d’une même contradiction, chacun en représentant un pôle et chacun ayant en lui-même l’existence et la nécessité de l’autre. Lire la suite…

« La réalité du déni et le déni de la réalité »

23/01/2022 13 commentaires

Une camarade nous a fait parvenir la traduction d’un texte publié à l’origine sur le site « A Contrary Little Quail » 

La réalité du déni et le déni de la réalité

Anthithesi/Cognord

Septembre 2021

Ce texte a été écrit et publié en grec au mois de septembre 2021. Il se voulait une intervention polémique dans un débat autour des questions que posent le virus Sars-CoV-2, les mesures et les outils mis en œuvre pour le contrer et l’autoritarisme du gouvernement grec. Ce qui nous a en premier lieu poussés à écrire ce texte est la surprise (et la tristesse) que nous avons ressentie en constatant que beaucoup de nos camarades et amis du milieu « radical » avaient adopté une approche négationniste de la pandémie, et que bon nombre d’entre eux ont lentement mais sûrement sombré dans des raisonnements complotistes et des absurdités inconcevables. Dans ce texte, nous avons donc essayé non seulement de critiquer et de dénoncer les irrationalités de cette espèce, mais aussi de comprendre les différents ressorts d’une telle régression. C’est pourquoi, si ce texte tente d’expliquer ce que la pandémie du covid (et sa gestion) nous révèle du capitalisme et de l’Etat aujourd’hui, il s’interroge également sur la question complexe de savoir ce qu’elle nous révèle des problématiques de la période actuelle et les conditions matérielles de la réflexion et de la lutte collectives dans cette période. Lire la suite…

Réponse de Temps Libre à Astarian et Ferro – Deuxième partie

27/12/2021 Aucun commentaire

Deuxième partie – Sur la classe moyenne

Classe moyenne salariée et classe moyenne

La source sur leur site

Astarian et Ferro sont insatisfaits de notre définition « négative » de la classe moyenne, ils aimeraient que nous fassions comme eux, c’est-à-dire que nous ne parlions ni de la production indépendante, ni du petit commerce, ni des professions libérales, ni de la police, ni de l’armée, ni du reste de la fonction publique qui n’est pas sursalariée pour qu’on puisse, tous et toutes ensemble, s’entendre sur un critère simple et facile, « positif », pour définir la « troisième classe » de leur ménage à trois, à savoir le fait de recevoir un sursalaire. Prolétaires, capitalistes et sursalarié·e·s – voilà les seuls agents qui, à les lire, peuplent ce bas monde.

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« Barbares en avant ! » – Endnotes

12/05/2021 un commentaire

« Barbares en avant ! »

Ainsi l’Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or derrière ces épithètes se dissimule un même jugement : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l’inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale, par opposition à la culture humaine.

– Claude Lévi Strauss, Race et histoire (1961)

Cette même pression de la population sur les forces productives poussa autrefois les barbares d’Asie à l’invasion dans le vieux monde. […] Pour rester barbares, il fallait rester peu nombreux. Si leur nombre augmentait, l’un restreignait la zone de production de l’autre. Pour cette raison, la population superflue fut obligée de se mettre aux grandes invasions aventureuses qui mena à la constitution des peuples de l’Europe ancienne et moderne.

– Marx, MEW 8, article « Émigration forcée », notre traduction.

Dératisation, arsenic, maisons de travail (work-houses), paupérisation généralisée. Les moulins à bras et autres procédés de travail archaïques resurgissent en pleine civilisation elle-même et faisant corps avec elle. C’est la barbarie lépreuse, la barbarie en tant que lèpre de la civilisation.

– Marx, Manuscrit « Salaire », MEW 6, p. 553. Traduction par Roger Dangeville.

 

Avec l’extension de l’économie bourgeoise marchande, le sombre horizon du mythe est illuminé par le soleil de la raison calculatrice dont la lumière glacée fait lever la semence de la barbarie.

– Adorno/Horkheimer, Dialectique de la Raison (1944)

Traduit par stoff et Agitations

Au début du mois de mai 2020, des émeutes de la faim ont éclaté à Santiago du Chili. Les confinements avaient privé des hommes et des femmes de leurs revenus, ce qui faillit les faire sombrer dans la famine. Un vaste mouvement de cantines communautaires auto-organisées s’est rapidement répandu dans tout le pays. Plus tard dans le mois, des émeutes se sont propagées au Mexique en réaction au meurtre par la police de Giovanni López – un ouvrier du bâtiment qui avait été arrêté pour non-port de masque – tandis que des milliers de travailleur·ses itinérant·es désespéré·es brisaient le couvre-feu en Inde. Certain·es travailleur·ses des entrepôts d’Amazon aux États-Unis et en Allemagne se sont mis·es en grève pour protester contre les mauvais protocoles sanitaires face au COVID-19[1]. Pourtant, à la fin du mois de mai, ces agitations ouvrières chez le plus grand distributeur du monde furent rapidement noyées par un mouvement de masse d’une ampleur sans précédent qui a secoué les États-Unis en réponse au meurtre policier répugnant de George Floyd, diffusé en direct. Largement initié par les habitant·es noir·es de Minneapolis, le soulèvement a rapidement été rejoint par des Américains de tous lieux, races et classes. Dans les premières émeutes et manifestations, on pouvait même apercevoir quelques soutiens de miliciens dans un front transversal (Querfront[2]) digne de l’époque de QAnon[3]. Lire la suite…

“Pour en finir avec le taux de profit, les capacités de production oisives et la crise de suraccumulation à venir”

04/04/2021 Aucun commentaire

Pour en finir avec le taux de profit, les capacités de production oisives et la crise de suraccumulation à venir

Dans notre article précédent (Lorsque les traders utilisent des catégories marxistes pour prendre leurs décisions) nous avions souligné l’intérêt que revêt l’analyse d’indices comme le Q de Tobin et le PER Shiller dont les calculs peuvent être rapprochés de certains concepts économiques marxistes. Ici, nous décidons d’aller plus loin en détournant ces indicateurs d’évaluation des marchés financiers de leur utilité première pour en produire une lecture historique nous permettant d’entrevoir certaines conjectures économiques. Pour résumer, le Ratio prix/bénéfices corrigé des variations cycliques (CAPE), aussi appelé PER Shiller, est un indicateur statistique d’évaluation des marchés financiers très fréquemment utilisé par les investisseurs. Il présente la somme moyenne que le marché boursier est prêt à investir pour chaque dollar de bénéfice que génère une entreprise. Pour cela, il se calcule en divisant la capitalisation boursière d’une entreprise par la moyenne de ses bénéficies sur 10 ans, corrigés de l’inflation. Inversé mathématiquement, cet indice nous donne un taux de profit rapporté au capital fictif investi dans une entreprise. Examiner cet indicateur pour en dégager les dynamiques générales devient particulièrement riche d’enseignements lorsqu’on étend l’étude à l’ensemble des plus grandes sociétés américaines sur une Histoire de longue durée. Au-delà de cette chute du taux de profit, nous verrons ensuite les impacts de la crise pandémique sur le développement des capacités de production oisives. Cette profusion de capital productif inemployé semble nous indiquer la possibilité d’émergence d’une crise de suraccumulation de capital dans de bref délais. Enfin et après un rapide point épistémologique, nous mettrons un point final à notre série d’articles en développant les implications que notre approche du capital fictif nous permet d’envisager, notamment vis-à-vis de la loi de valeur énoncé par Marx. 

Étude historique du taux de profit relatif au capital fictif investi (Rcf)

De prime abord, il peut sembler paradoxal de mettre en rapport le profit généré et le capital fictif investi dans les actions d’une société. Bien que ces investissements ne servent pas directement à la production et donc ne participent pas à générer ce profit, ils demeurent du capital. Comme nous l’avons longuement démontré dans les chapitres précédents, ce capital est devenu aujourd’hui un des moteurs principaux de l’accumulation capitaliste permettant la croissance du capital productif. Au sein des entreprises à forte capitalisation boursière, l’achat de nouvelles machines, de matières premières ou de force de travail est rendu possible grâce à la profusion de ce capital-actions. Lire la suite…

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« sur la valeur, le capitalisme et le communisme »

10/03/2021 Aucun commentaire

Traduction de la présentation d’un essai de Jasper Bernes sur la valeur, le capitalisme et le communisme.

Illustration de dndf.

Le test du communisme

Jasper Bernes- 7 mars

Voici la première partie d’un essai qui reprend une grande partie des éléments abordés dans ma série sur la communisation. J’ai l’intention de poursuivre cette série prochainement. (Lien vers l’essai complet au bas du texte)

Le communisme est une vieille idée dans le monde. Appelons-la ancienne, elle pourrait aussi bien être notre antiquité. Nous n’avons pas besoin de chercher ses origines dans les ruelles de l’insurrection, mais seulement de savoir que des millions de personnes ont lutté et sont mortes en son nom. En ce sens, elle n’est pas seulement une idée, mais une véritable force dans l’histoire, produit et facteur d’un mouvement prolétarien qui, depuis au moins deux siècles, pose le dépassement du capitalisme par une société sans classe, sans État et sans argent. En fait, ce qui est remarquable dans l’histoire du mouvement ouvrier de ces deux derniers siècles, c’est que ce véritable idéal a semblé jusqu’à récemment non seulement inévitable mais évident. Même lorsqu’ils ne s’entendaient pas, violemment, sur la manière de parvenir à un tel état de choses, les anarchistes, les communistes, les socialistes, les marxistes, les syndicalistes et même certains libéraux, étaient tous unis par une vision commune d’une future société sans classes.

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“TEMPS LIBRE II”: une critique de “Théorie Communiste”

31/01/2021 9 commentaires

Cette critique fait partie de la Section 3 du second numéro de la revue québécoise Temps Libre et s’inscrit à ce titre dans un projet plus large de théorisation des classes du mode de production capitaliste. C’est pourquoi on ne saurait apprécier correctement cette critique sans se référer aux autres sections de la revue qui la fondent. (Le fichier pdf en fin d’article. dndf)

Critique de la théorie des classes de “Théorie Communiste”

Il ne manque pas de généralités lorsque vient le temps de parler des classes dans le mode de production capitaliste. On ne compte pas le nombre d’analyses soi-disant matérialistes qui évitent la tâche de définir rigoureusement les classes sociales et qui s’en tiennent à de vagues énonciations sur le rapport qu’elles entretiennent : « les classes n’existent que dans la lutte des classes », « le prolétariat est la classe en contradiction avec le capital », « les classes sont des pratiques de classes ». Par là, l’analyse semble avoir gagné en dialecticité : elle ne s’est pas bornée à l’étude d’une classe en elle-même, elle s’est même affranchie de cette basse tâche parce qu’elle sait trop bien qu’une classe existe nécessairement dans un rapport avec une autre, que les classes s’impliquent réciproquement. De telles analyses, bien qu’elles permettent de discourir longuement sur le mode de production capitaliste sans dire de faussetés, demeurent à un niveau trop abstrait; elles ne peuvent qu’être des indications méthodologiques pour un travail théorique, son point de départ et non son résultat.

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“Profits fictifs et IA financières au royaume du capitalisme « drogué ».”

24/01/2021 Aucun commentaire

Nous avons reçu cela. dndf

Salut, sur l’orage on est en train de publier une série d’articles sur le capital fictif, le taux de profit et la crise à venir. C’est assez long et on le recompilera en une seule publication lorsque l’ensemble de la série sera terminé. Néanmoins,  le dernier articles : profit fictif et IA financières au royaume du capitalisme drogué (https://lorage.org/2021/01/19/profits-fictifs-et-ia-financieres-au-royaume-du-capitalisme-drogue/) peut être apprécié indépendamment des autres et potentiellement faire débat.

Notre série d’articles précédents concernant les relations entre capitalisations boursières et taux de profit a démontré que, pour les entreprises possédant les valeurs financières les plus imposantes, le processus d’accumulation du capital se trouve comme inversé. Pour ces dernières, les profits croissants ne sont plus la source principale de la croissance du capital productif ; c’est l’augmentation de leur capitalisation boursière qui leur permet d’investir dans leur capital productif et d’améliorer leur productivité. C’est donc désormais autour de l’augmentation de cette valeur financière que se concentre l’essentiel de l’activité de ces entreprises. Pour reprendre l’expression de Roger Dangeville1, le capitalisme actuel se trouve comme « drogué »2 au capital fictif ; une drogue décuplant les capacités d’investissement et conférant un sentiment d’invulnérabilité.

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