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La contestation sociale se durcit en Israël

Après les manifestations de samedi, environ 150 000 employés municipaux sont en grève lundi. “Nous avons appelé à une journée de grève. Les mairies sont fermées au public, les éboueurs n’ont pas ramassé les poubelles”, a affirmé Shlomo Buhbut, président de l’Union des autorités locales. “Si le gouvernement ne fait rien nous n’excluons pas la possibilité d’autres actions de soutien dans les prochains jours”, a-t-il prévenu.Par ailleurs, un appel à une grève de vingt-quatre heures des salariés a été lancé lundi par des internautes via le réseau social Facebook. Quelque 24 000 Israéliens ont annoncé qu’ils n’iraient pas au travail, ont indiqué les médias, qui n’ont pas été en mesure de mesurer si cette initiative avait été suivie.

PROMESSES DE RÉFORMES
Cet appel à la mobilisation intervient au lendemain de promesses de réformes par Benyamin Nétanyahou. A l’ouverture du conseil des ministres, dimanche 31 juillet, le premier ministre a annoncé qu’il nommerait une “équipe interministérielle chargée de présenter un plan pour alléger le poids économique [qui pèse] sur les citoyens”, selon un communiqué officiel. Le porte-parole du premier ministre, Gédéon Shmerling, a expliqué que M. Nétanyahou examinait une diminution des impôts indirects. Il souhaiterait également favoriser la concurrence en réduisant la concentration des capitaux entre les mains d’un petit nombre.

Depuis la mi-juillet, des manifestants qui dénoncent la hausse effrénée du prix des logements se sont installés dans des centaines de tentes le long du boulevard Rothschild, dans un quartier huppé de Tel Aviv. Le mouvement s’est ensuite étendu dans d’autres villes. Samedi, quelque 150 000 manifestants ont défilé à Tel Aviv et dans d’autres localités. Ce mouvement qui exprime la colère des jeunes et des classes moyennes serait soutenu par plus de 80 % des Israéliens selon un sondage.
LEMONDE.FR avec AFP

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