Troubles à la Réunion: Incendies et pillage en marge d’une manifestation
Nuit d’émeutes à Saint-Denis de la Réunion, à la Réunion, le 21 février 2012.
Le calme est revenu au lever du jour, ce mercredi à Saint Denis de La Réunion, dans le quartier populaire du Chaudron, et au Port, dans l’ouest de l’île, où quinze commerces ont été pillés ou saccagés, lors d’une nuit d’affrontements entre groupes de jeunes et police, a-t-on appris de source préfectorale. Un policier a été légèrement blessé par un jet de pierre et huit interpellations ont eu lieu à Saint-Denis, dont six dans la ville du Port, au cours de cette flambée de violences qui a éclaté en marge d’une manifestation des routiers contre le prix du carburant et la vie chère. Lire la suite…
Débats dans la communisation….
Ce texte est déjà paru sur dndf. Il revient en première page du site à l’occasion des discussions qui animent le “milieu” à l’occasion de la sortie du n°1 de la revue SIC. On trouvera les sources des textes de BA, pour certains publiés ici, à l’adresse suivante: http://www.hicsalta-communisation.com/
A propos de deux textes de Bruno Astarian :
Le texte qui suit est un commentaire critique de deux textes de Bruno Astarian (B.A) . Le premier intitulé La communisation comme sortie de crise (texte désigné par CSC) a été publié dans le numéro 139 (hiver 2009-2010) de la revue Echanges, le second Activité de crise et communisation (texte désigné par ACC) a servi de base à un atelier lors d’une rencontre internationale organisée en août 2010 par les animateurs de cette même revue.
Le premier de ces textes a fait l’objet d’une critique dans le numéro 23 de Théorie Communiste (mai 2010), critique dont je reprendrai ici certains éléments. Cependant, le second texte justifie une révision substantielle de cette critique. En effet, alors que le premier se limite à un exercice que l’on peut qualifier de « communisation-fiction », c’est-à-dire de description de la révolution et du dépassement à venir du mode de production capitaliste (exercice vain quand il est effectué pour lui-même), le second répond en partie aux critiques qui étaient faites en cherchant à ancrer le dépassement communiste du capitalisme dans les luttes actuelles et l’époque présente du mode de production capitaliste. Lire la suite…
A.C.A.B.
Lycéennes et lycéens de LLuis Vives, Valencia, en Espagne
Réforme du travail : des centaines de milliers d’Espagnols dans les rues
Un demi-million de manifestants à Madrid, 400 000 à Barcelone, 150 000 à Valence, selon les syndicats* : une marée humaine, agitant des drapeaux rouges, a envahi les villes espagnoles dimanche pour protester contre la réforme du travail. Alors que quelques centaines de personnes défilaient à Athènes contre de nouvelles mesures d’austérité, Mardrid s’est mobilisée en masse pour lutter contre la politique du nouveau gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Afin de lutter contre un chômage de près de 23% -un record parmi les pays industrialisés-, cette réforme adoptée le 11 février prévoit des mesures pour l’emploi des jeunes, mais aussi davantage de flexibilité et des indemnités de licenciement réduites. Lire la suite…
Chroniques grecques : “La conscience révolutionnaire en gestation”
Il n’y aura pas eu de deuxième soir d’insurrection à Athènes, de nombreuses petites manifestations ont eu lieu dans la plupart des villes, des attaques de banques, des occupations d’hôtels de ville, des procès en accéléré (on dénombre 70 arrestations au total), mais la capitale connaîtra la terreur répressive : les migrants coursés dans les rues par les flics un peu partout, des arrestations sans aucun prétexte, des perquisitions, un quadrillage sévère autour d’Exarchia avec des coups de tension (un bâtiment a cramé sur la bordure pour les tenir en respect). La moindre tentative de rassemblement a donné lieu à des arrestations, tandis que la ville « panse ses plaies » comme aime à dire la démocratie bourgeoise : des bâtiments fumaient encore en journée, avec plusieurs brigades de pompiers qui parvenaient enfin à maîtriser le « sinistre », et c’est le recyclage des traces de combat. Lire la suite…
Un hôpital grec sous contrôle ouvrier
Voila qui pourra relancer le débat sur l’autogestion, socialisation VS communisation, auto organisation comme première étape de la communisation etc, etc. (dndf)
L’hôpital de Kilkis en Grèce est maintenant sous contrôle ouvrier. Les travailleurs hospitaliers ont déclaré que les problèmes du Système national de santé (ESY) duraient depuis trop longtemps et ne pouvaient être résolus.
Les travailleurs ont réagi à l’orientation fasciste du régime en occupant l’hôpital et le plaçant sous leur contrôle total et direct. Toutes les décisions seront dorénavant prises par une Assemblée générale des travailleurs.
L’hôpital a considéré que « le gouvernement ne s’est pas acquitté de ses responsabilités financières. Si ses revendications n’étaient pas satisfaites, les travailleurs se retourneront vers la communauté locale et au-delà pour avoir le soutien le plus large possible afin de sauver l’hôpital, défendre la santé publique et gratuite, renverser le gouvernement et toute politique néolibérale. » Lire la suite…
“Après autant d’années de silence, pouvez vous encore vous souvenir de hurler?”
3° communiqué des occupants de la fac de droit à Athènes
Laissez-nous clarifier ceci : nous ne recherchons pas notre ennemi dans la face de Papademos, en Allemagne, au FMI, chez les impérialistes ou les banquiers. Aucun gouvernement ne pourra nous représenter parce que nous cherchons la fin de toute autorité. Pour nous l’autorité ce n’est pas seulement l’État et le Capital, mais aussi les façons dont les structures de domination (école, famille, patriarcat, religion, sexe) sont produites dans la vie de tout les jours et dans les relations inter-personnelles, de manière forcée ou volontaire, institutionnelle ou non-statutaire. Lire la suite…
“Transformons l’explosion sociale en révolution”
Deuxième communiqué de la faculté de droit occupée à Athènes
L’ère de la “prospérité” est terminée. Le rêve d’accès à la consommation et à la promotion, comme l’exprime le triptyque « m’as-tu-vu, consommation, carrière » est soudainement devenu le cauchemar suprême.
Mais maintenant il n’y a aucun retour possible.
Les temps où les employeurs confinaient les étrangers dans les fermes et les chantiers, les temps où vous vous avanciez comme fier volontaire des Jeux Olympiques, ou vous aviez à la maison des femmes de ménage comme esclaves, ne reviendront jamais.
Vous apercevez la place ou votre racisme mettait les migrants depuis le début, devenir la votre et celle de vos enfants.
Et cela vous fait peur. Lire la suite…
Indonésie : fronde ouvrière dans le « nouvel atelier du monde »
Les ouvriers indonésiens multiplient les actions spectaculaires pour améliorer un salaire souvent limité à une centaine d’euros par mois, inquiétant des employeurs qui rêvent de faire de leur pays le nouvel « atelier du monde », avec une main-d’œuvre encore meilleur marché qu’en Chine.
Dix heures de bouchon : même pour la mégapole Djakarta, habituée à une circulation infernale, l’immense embouteillage a fait monter la moutarde au nez de plus d’un automobiliste. C’était l’effet recherché par les quelque 20.000 ouvriers travaillant à Bekasi, dans la banlieue de la capitale indonésienne, qui ont déposé leurs outils pour bloquer une autoroute à péage. Lire la suite…
La Grèce au bord de l’explosion
Dans le contexte de la grève générale autour du dernier plan d’austérité, un texte de l’Assemblée ouverte de la faculté de droit occupée
Pour nous libérer de la dette, il nous faut détruire l’économie
Le spectacle politique et financier a maintenant perdu toute confiance en lui-même. Ses actes sont totalement convulsifs. Le gouvernement « d’urgence » qui a pris en charge le maintien de la cohésion sociale est un échec tant pour la reproduction de la main-d’œuvre, que pour la consommation de la population. Les nouvelles mesures, avec lesquelles l’État vise à assurer la survie de la nation grecque dans le monde financier international, conduit à une suspension complète des paiements dans le monde du travail. L’abaissement du salaire minimum, maintenant lui aussi en fausse monnaie, est cohérent avec la suspension totale de toute forme de salaire direct ou social.
Tout coût pour notre reproduction disparaît. Les structures de santé, les lieux d’enseignement, le «welfare» les allocations et tout ce qui nous rend productifs dans le système dominant est maintenant chose du passé. En nous pressurant totalement ils nous jettent maintenant directement dans la faim et la paupérisation. Lire la suite…
Première phase d’affrontements à Athènes
Rapidement :
La grève générale de 48 heures a débuté ce matin. Environ 25’000 personnes à Athènes dont 12-15’000 staliniens, 3-4000 anarchistes avec qui se sont fédérés les combattants trotskistes anti-staliniens et le reste population de diverses tendances.
Des affrontements ont éclaté et duré plus de trois heures dans le centre d’Athènes avec deux zones de combat principales. Cocktails contre grenades explosives ont tonné au bas de la place Syntagma (et non devant le Parlement) suite à une offensive répressive alors que l’initiative émanait des combattants anarchistes qui ont tenté d’incendier le ministère des Finances. Lire la suite…
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