La revue SIC s’affiche sur la toile
la revue SIC s’offre un site qui est pour le moment encore en construction
http://www.sicjournal.org/fr/start
Sic est un groupe international communiste de discussion et de publication né en 2009 dans la période qui a commencé avec la crise financière mondiale et la vague d’émeutes, de mouvements sociaux et de révolutions qui a suivi.
Les fondateurs de Sic étaient eux-mêmes engages dans d’autres revues –Théorie Communiste en France (qui s’est retirée du projet en août 2013), la revue anglophone Endnotes, Blaumachen en Grèce (qui a cessé de paraître depuis),Riff-Raff in Suède – et dans la revue Meeting, dont 4 numéros sont parus de septembre 2004 à juin 2008, et depuis 2009, d’autres groupes ou individus se sont joints au projet, en République Tchèque (Přátelé komunizace), aux USA, en Suisse, en Grèce et en Espagne, la participation des membres au projet ayant lieu à titre individuel.
Sic s’appuie sur le constat – formulé à la fin des années 70 par Théorie Communiste – que la crise des mouvements ouvriers et la restructuration concomitante du rapport de classe capitaliste ont produit une situation oû aucune identité ouvrière reconnue ne peut plus être retournée contre le capital. Cette vue rétrospective jette une lumière nouvelle sur le moment présent. Au niveau mondial, les luttes sur le salaire et les conditions de travail ne jouent plus le rôle systémiquement intégré et intégrateur qu’elles avaient auparavant à l’intérieur de l’accumulation capitaliste. La période où s’imposait un ‘régime d’accumulation’ basé sur un compromis de classe de facto, ou sur la négociation collective entre le capital productif et les couches dominantes de la classe ouvrières dans les zones centrales de l’accumulation, avec des augmentations de salaire en contrepartie des augmentation de la ‘productivité’, est révolue. Les luttes de défense de la condition prolétarienne – pour la reproduction du prolétariat en tant que tel – sont désormais posées par le capital comme étant au-delà de ses limites, autrement dit ‘illégitimes’. L’impossibilité pour les prolétaires de s’affirmer sur la base de ce qu’ils sont dans la société, ainsi que les nouvelles formes de lutte des femmes sur la question du genre et les luttes sur la question de la race ( ou de la ’racialisation’) – qui se sont manifestés de plus en plus nettement depuis les années 60 – a aujourd’hui rendu caduques les notions de ‘dictature du prolétariat’ et de ‘période de transition’. Lire la suite…
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