Récréation
Marseille, La belle de mai, printemps 2018
L’aisance du style, la modernité du contenu…. y’en a qui n’ont vraiment peur de rien!!
La petite signature à droite c’est fortuit ou un vrai trait d’humour?
Marseille, La belle de mai, printemps 2018
L’aisance du style, la modernité du contenu…. y’en a qui n’ont vraiment peur de rien!!
La petite signature à droite c’est fortuit ou un vrai trait d’humour?
Les manifestations répondent aux réformes, qui sont entrées en vigueur mercredi, appliquant une taxe de 5% aux pensions de vieillesse et d’invalidité et augmentant les cotisations versées par les employés et les employeurs.
Pour rétablir « l’ordre » l’armée à Estelí et à Managua avec des AK47
Selon des groupes de défense des droits de l’homme, 25 personnes sont mortes, dont un policier, tandis que 67 personnes ont été blessées par des balles réelles ou des balles en caoutchouc ou battues par des jeunes sandinistes et d’autres groupes pro-gouvernementaux. 43 autres personnes auraient “disparu”.
Les accusations les plus sérieuses sont que des tireurs d’élite ont été placés dans le stade national pour tirer sur des manifestants enfermés dans la cathédrale de Managua
Vendredi soir, l’armée nicaraguayenne a fait sa première apparition à Estelí et à Managua avec des AK47 pour “protéger les institutions publiques“, selon El 19 Digital.
https://www.theguardian.com/world/2018/apr/22/journalist-among-25-killed-as-unrest-escalates-in-nicaragua
Une camarade nous a fait parvenir ses impressions sur le mouvement actuel à la sncf et dans les facs.
A la sncf
Concernant les cheminots, on s’est rendu à l’ag de St Lazare qui étaient ouverte aux non-cheminots ce matin. Ils ont voté à l’unanimité la poursuite de la grève à 60, mais globalement les cheminots sont peu nombreux dans les ag parce qu’il n’y a pas d’enjeu de vote, elle est déjà votée, mais la grève continue d’être bien suivie. Les plus forts taux de gréviste sont chez les mécanos (68%). Lors des AG sur place, on constate que les grèvistes sont nombreux vu qu’il y a vraiment très très peu de trains qui roulent. Lire la suite…
L’annonce de la parution de la traduction du livre de Joshua Clover est l’occasion d’annoncer une fusion récente: les éditions SENONEVERO ont rejoint les éditions ENTREMONDE et en sont donc, aujourd’hui, devenues une collection. Tout le catalogue de SENONEVERO, passé et à venir, est donc a retrouver ici. La page est en construction mais annonce déjà la sortie du bouquin que nous présentons ici et qui va faire l’objet d’une tournée avec l’auteur au mois de juin, dont nous publierons rapidement les dates et lieux en France, en Suisse et en Belgique. A suivre donc.
Dans la collection— senonevero 19 euros
“L’émeute est généralement négligée par les marxistes, taxée d’apolitisme et renvoyée à l’instant pur, à la spontanéité. Joshua Clover s’attache à la théoriser et à comprendre la succession des formes de contestation dans la longue durée. Quand le capitalisme apparaît, l’émeute est la forme de lutte dominante, s’attaquant à la circulation des marchandises. Puis, au moment de la révolution industrielle et jusqu’à l’immédiate après-guerre, la grève lui succède, avec cette fois la sphère de la production en ligne de mire. Depuis les années 1960 à 1970, une période marquée par la désindustrialisation, le chômage de masse et le ralentissement de l’accumulation en Occident, l’émeute redevient la forme de contestation par excellence ; cette émeute nouvelle, c’est l’émeute prime. Lire la suite…
Texte paru dans la revue « Période »
On déclare souvent en grande pompe que les technologies de l’information et de la communication annoncent la fin du travail, et par conséquent la disparition du prolétariat. C’est à cette nouvelle illusion générée par le capitalisme que s’oppose Nick Dyer Witheford en rendant compte de la formation de « populations excédentaires » à une échelle inconnue jusqu’alors. Il n’y a pas substitution du travail immatériel (capitalisme cognitif) à sa forme classique, matérielle, mais dualisation : la technologie ne conduit pas à l’anéantissement de la composition de classe, mais à sa reconfiguration. Il s’agit dès lors de penser l’articulation des formes d’exploitation et, par là même, le devenir des luttes des « cyber-prolétaires ».
Un article intéressant, qui lui aussi tente de penser le mouvement actuel par-delà les appels incantatoire à la “convergence” et au “tous ensemble”.
https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier/blog/080418/toutes-nos-luttes-en-meme-temps
Ça y est, les grèves explosent au grand jour ! Au premier rang bien sûr, celle des Cheminot.es. Mais il faut aussi compter avec les salarié.es de Carrefour, d’Air-France, les éboueurs, électricien.nes, étudiant.es, fonctionnaires… toutes et tous sont en train d’ouvrir une séquence sociale inédite. Mais la « convergence des luttes » est-elle possible pour autant ?
C’est peu dire que la grève des cheminot.es a démarré en trombe et s’annonce historique. Même si ses modalités restent débattues (calendrier de grève ou reconduction ?), elles appartiendront au final aux grévistes. Le coup d’envoi du 3 avril dans le Rail avait été précédé d’une grève non moins historique le 31 mars à Carrefour, avec au moins 300 magasins touchés, dont plusieurs complètement bloqués. Lire la suite…
Dernier texte mis en ligne sur le blog « Carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation
Printemps 2018 : sur les mouvements sociaux et la défense du service public »
Depuis une trentaine d’années en France, toute la conflictualité sociale paraît devoir s’exprimer à travers les luttes de la fonction publique, par le biais de grandes grèves orchestrées par les syndicats, dans ce qu’on appelle des mouvements sociaux. La plupart de ces mouvements ont eu pour enjeu de s’opposer à une réforme touchant le service public, ou la gestion par l’Etat de différents éléments ayant trait à la reproduction globale de la force de travail (assurance chômage, sécurité sociale, retraites, etc.).
Il y a à cela tout un ensemble de raisons, qui ont été mille fois analysées, qui vont du poids effectif et du rôle idéologique qu’a pris le service public dans ce vieil Etat-nation à l’organisation centralisée depuis le Moyen Age qu’est la France, jusqu’à l’affaiblissement des syndicats du secteur privé, résultat des transformations sociales du capital dans sa forme la plus récente, qui ont fait du secteur public le dernier bastion de luttes ouvrières massives. Lire la suite…
Les derniers commentaires