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Archives pour 11/2018

“Les gilets jaunes, l’État, et le capital”, remarques critiques sur l’analyse de Théorie communiste

29/11/2018 7 commentaires

 

Ce texte vient du site de Patloch. Nous le relayons en raison de son importance dans le débat actuel sur le mouvement des gilets jaunes. dndf

1. les gilets jaunes, l’État, et le capital
remarques critiques sur l’analyse de Théorie communiste
A
ce jour, la Note sur le mou­ve­ment des gilets jaunes de Théorie Communiste est le meilleur texte sur la question… du point de vue du structuralisme prolétarien*, ou si l’on préfère la meilleure analyse de classe de ce mouvement.

* voir à ce sujet Althusser n’est pour rien dans le ‘structuralisme prolétarien’, de TC ou de quiconque

1) ce texte est la meilleure analyse de classe… (citations résumées en substance) :

– la critique de « l’interclassisme », “coexistence et non somme d’intérêts communs fondés sur une revendication commune, ici sur la question du niveau de vie, des reve­nus, qui de ques­tion éco­no­mique devient immé­dia­te­ment poli­tique.”

– celle du populisme : « les taxes, les impôts, c’est l’Etat » et cette « résultante » revendicatrice « consacre l’hégémonie d’une de ses com­po­santes : les arti­sans et petits patrons qui fédèrent le « peuple ».

– les approches sociologiques en terme de « France péri­phé­rique » (Chris­tophe Guilluy),  for­mule per­for­ma­tive qui fait exis­ter ce qu’elle est cen­sée dési­gner »

« une reven­di­ca­tion éco­no­mique où le salaire n’est qu’un rap­port de dis­tri­bu­tion (bien sûr injuste) et corol­lai­re­ment le mode de pro­duc­tion est occulté, réduit au détour­ne­ment du tra­vail du peuple. [Ici] des luttes, des pratiques dési­gnent les rap­ports de dis­tri­bu­tion pré­ci­sé­ment comme « l’envers des rap­ports de pro­duc­tion », c’est-à-dire qui se situent dans la réflexi­vité. Tout en sachant qu’il peut y avoir de nom­breuses situa­tions inter­mé­diaires. La dis­tinc­tion peut tra­ver­ser une même pra­tique et/ou un même groupe social (sub­di­vi­sions de classe) […] Dans [ce] cas, la reven­di­ca­tion contre l’injustice, la pau­vreté, l’Etat déna­tio­na­lisé, dési­gne­rait les rap­ports de pro­duc­tion à l’intérieur même de la façon dont les rap­ports de dis­tri­bu­tion sont atta­qués. Et, il est impos­sible de dire que dans les mobi­li­sa­tions des gilets jaunes la chose est absente. […]  Il y a tou­jours jeu et non dicho­to­mie entre rap­ports de pro­duc­tion et rap­ports de distribution. »

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Gilets jaunes, colères noires et interclassisme, une note de travail de la revue “Théorie communiste”

27/11/2018 10 commentaires

“Théorie Communiste” vient de publier un texte de travail au sujet du mouvement en cours sur son blog, “la soute”

La France qui roule des clopes et fume au diésel

(Elle fait aussi griller des merguez et apprécie « le jaune », pas seulement en gilet)

“Dans le mouvement des gilets jaunes, la reven­di­ca­tion com­mune porte sur le niveau de vie et plus pré­ci­sé­ment, à l’intérieur de ce qui l’affecte, l’ensemble des dépenses contraintes et parmi elles, celle que tout le monde désigne comme « la goutte d’eau qui a fait débor­der le vase » : l’augmentation du prix des car­bu­rants (prin­ci­pa­le­ment le gazole). La ques­tion est celle du niveau de vie, des reve­nus. Mais cette ques­tion ne demeure pas une ques­tion éco­no­mique, elle devient immé­dia­te­ment poli­tique. Les taxes, les impôts, c’est l’Etat. C’est dans cette immé­diate muta­tion de l’économie en poli­tique que l’interclassisme trouve sa forme qui le défi­nit et le conforte. La résul­tante n’est jamais socia­le­ment neutre mais consacre dans l’interclassisme, l’hégémonie d’une de ses com­po­santes : les arti­sans et petits patrons qui fédèrent le « peuple».

La note de travail, ICI

“Gilets jaunes : questions pour ceux qui cherchent des alliances”

27/11/2018 8 commentaires

« On aimerait bien y croire, dans la capacité des choses à être autre chose que ce qu’elles sont. Oui mais… »

Sur le site CARBURE

“Théorie Communiste et le marxisme structuraliste althussérien”

26/11/2018 un commentaire

La problématique n’est pas absolument d’une actualité brûlante mais, Internet étant une grande caisse de “raisonance”, très poreuse, les camarades de la revue “Théorie Communiste” ont eu vent du fait qu’il était question, sur certains réseaux sociaux, de leur structuralisme et, en particulier, de leur intérêt passé et présent pour Althusser. Du coup, ils nous demandent de rendre public ce petit travail sur le sujet en forme de participation au débat. dndf

A propos du « structuralisme » de Théorie Communiste et plus précisément de son « structuralisme althussérien »

Que Théorie Communiste soit « structuraliste » ou plus précisément « structuraliste althussérien », où est le problème ? S’il s’agit seulement de faire une généalogie conceptuelle cela n’a pas grand intérêt. Supposons même la question résolue par l’affirmative, c’est-à-dire un structuralisme de TC et même horresco referens : un « structuralisme althussérien ». C’est bien ou c’est pas bien ? Où est la question, où est l’enjeu ?

La question est importante à partir du moment où on la situe, où on la positionne théoriquement ce qui signifie politiquement.

Il semblerait que ce n’est pas « bien » d’être « structuraliste » ou pis « structuraliste althussérien », il y aurait comme un problème. Personne n’a jamais posé, de la même façon, de questions sur les niaiseries humanistes héritées de Rubel (icône de l’ultragauche), comme si elles allaient de soi, ou sur les grandes envolées  hégéliennes relatives au travail et son dépassement, toujours assez chics et « radicales ». Ce ne sont que péchés véniels. Ce qui fait problème avec le structuralisme, c’est qu’on ne tend plus aux « gens » un miroir où ils pourront se reconnaître comme « personnes ». Lire la suite…

(Re)lecture de circonstance

24/11/2018 Aucun commentaire

sur la page facebook de Prada Meinhof  

 (Re)lecture de circonstance :

“Dans la crise de la société sala­riale, les luttes qui se déroulent autour de la dis­tri­bu­tion désigne l’État comme le res­pon­sable de l’injustice. Cet État, c’est l’État déna­tio­na­lisé, tra­versé par et agent de la mondialisation.

La citoyen­neté devient alors l’idéologie sous laquelle est menée la lutte des classes, nous voyons par­tout des drapeaux. Dans la « période for­diste », l’État était en outre devenu « la clé du bien-être », c’est cette citoyen­neté qui a foutu le camp dans la restruc­tu­ra­tion des années 1970 et 1980. Si la citoyen­neté est une abs­trac­tion, elle réfère à des conte­nus bien concrets : plein emploi, famille nucléaire, ordre-proximité-sécurité, hété­ro­sexua­lité, tra­vail, nation. C’est autour de ces thèmes que dans la crise de la société sala­riale se recons­truisent idéo­lo­gi­que­ment les conflits de classes. […]

En tant qu’idéologique, la citoyen­neté natio­nale répond au pro­blème réel de son époque : la crise du rap­port sala­rial deve­nue crise de la société sala­riale, la crise de l’État dénationa­lisé, l’opposition irré­duc­tible entre les gagnants et les per­dants de la mon­dia­li­sa­tion. Mais le recours à la citoyenneté natio­nale est alors l’aveu même dans les luttes sur la base et à l’intérieur de la société sala­riale que ces luttes opèrent sous une idéo­lo­gie. D’une part, la citoyen­neté nationale répond au pro­blème réel de la crise de la société sala­riale ; d’autre part, elle ne lui cor­res­pond pas, car elle la traite de façon « inauthen­tique » comme repré­sen­ta­tion d’autre chose : la perte des valeurs, la décom­po­si­tion de la famille, l’identité natio­nale, la com­mu­nauté du tra­vail. C’est-à-dire qu’elle ne répond qu’à ses propres questions. […]

La mon­dia­li­sa­tion et la déna­tio­na­li­sa­tion de l’État créent de vastes ter­ri­toires péri­phé­riques et exclus des pro­ces­sus écono­miques majeurs. A l’automne 2013, c’est ce sen­ti­ment d’exclusion ter­ri­to­riale qui a fédéré la révolte bre­tonne, dite des « bon­nets rouges », contre l’écotaxe et les fer­me­tures d’entreprises. […] Dans la recons­truc­tion idéo­lo­gique des conflits, le local est au car­re­four de plu­sieurs autres déter­mi­na­tions dont il sera ques­tion plus loin : il ras­semble le « peuple authen­tique » contre les élites, les « intel­los », ce qui est étran­ger, ceux qui pro­fitent du sys­tème social et des impôts des autres. Dans ce type de révolte, le sen­ti­ment d’abandon des zones rurales et péri-urbaines, face à l’hégémonie des métro­poles met en cause la légi­ti­mité de l’État déna­tio­na­lisé, il rejoint « l’exaspération contre la pres­sion fis­cale » et le « car­can réglemen­taire » sous la volonté géné­rale de mettre fin au « dum­ping social » et de « conser­ver l’emploi au pays ».”

– TC, “Une séquence particulière”, n°25.

dndf, une petite mise au point

23/11/2018 Aucun commentaire

Depuis quelques temps, nous avons repéré la propension de certains internautes à confondre dndf et la revue “Théorie communiste”. Le pamphlet « Telenovela confusionniste » dit « (TC) publait sur leur site dndf », Patloch dit « dndf donc TC » (désolé, nous avions promis de ne plus jamais parler de vous comme vous nous le demandiez mais on ne peut pas toujours tenir promesse)

Rien d’infamant à être confondus avec “Théorie Communiste”. Cela pourrait même être flatteur, parfois.

Le seul problème, c’est que c’est une erreur de compréhension que nous voudrions ici corriger. Nous supposons que ces internautes sont débordé(e)s par le nombre de leurs lectures et activités diverses et il leur aura échappé que dndf présente des différences absolument majeures avec TC et la première d’entre elles est notre volonté intraitable de relayer TOUT ce qui circule d’intéressant dans ce qu’il est convenu d’appeler « le milieu de la communisation » et ailleurs autour, dès lors que nous trouvons cela pertinent à relayer. Il ne vous aura pas échappé non plus que TC fait assez peu de mention non critique des productions de leurs petits camarades en communisation ( Dauvé, Astarian, Il latto cativo, etc, etc…)

Et comme nous ne sommes ni un parti ni une église, nous ne nous sentons même pas contraints d’accompagner systématiquement ces posts d’un chapeau critique. Le petit bassin des lecteur(trice)s de dndf est assez équipé pour trouver par lui-même ce qu’il faut penser de tel ou tel texte.

les soutiers de dndf

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« Des gilets jaunes à ceux qui voient rouge »

23/11/2018 6 commentaires

Lu sur la page facebook « Agitations »

Depuis quelques jours, la gauche peine à appréhender politiquement un phénomène, « les gilets jaunes », puisqu’il n’émerge pas directement des formes traditionnelles de contestation. Par conséquent, toute analyse critique du mouvement est abandonnée au profit d’un soutien béat qui ne s’interroge sur rien (qui se mobilise ? pourquoi ? comment ?) ou bien d’un mépris affiché envers les « beaufs » qui ne manifestent pas pour les « bonnes causes », comme si la conscience de classe devait s’imposer magiquement aux prolétaires. En attendant, on ne peut pas résumer les évènements à une manipulation grossière de l’extrême-droite basée sur du vent et fabriquant une grogne sociale tout à fait artificielle à coups de vidéos Facebook.

L’engouement suscité par les « gilets jaunes » est un symptôme de la séquence politique dans laquelle nous nous trouvons, séquence engendrée par le capitalisme en crise et par la dissolution de toute identité ouvrière reconnaissable et communément partagée. Cette perte de repères a été brutale, et certains débats au sein de la gauche radicale (parfois plus attachée à un passé fantasmé qu’à penser la composition de classe complexe des luttes sociales actuelles) ont consisté à s’interroger sur la proportion de prolétaires utilisant une voiture et étant donc directement impactés par la hausse du prix du diesel. On revient très souvent au fantasme réactionnaire de la bonne vieille France rurale paysanne où vivraient la majorité des « pauvres » (le concept de prolétariat passant très vite à la trappe). Selon nous, il est plus pertinent de s’intéresser au contenu politique de ce mouvement et à ce qu’il traduit pratiquement. Lire la suite…

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SYRIE – LES LIMITES D’UNE RÉVOLTE | DAWLA PART3

20/11/2018 Aucun commentaire

« Au moment de 2011, c’est un être syrien idéal qui est construit en sujet collectif par les manifestants, et cet être syrien était démocratique et citoyen. Les manifestations étaient l’expression d’une société revendiquant son droit à l’existence. A ce moment-là, les manifestants semblent être unis par l’idée simple et efficace de faire ce que les Tunisiens et les Egyptiens on fait avant eux : en finir avec le régime. Cet objectif apparaît comme dépassant les divisions sociales existantes, lesquelles sont mises à l’écart, afin d’obtenir, le temps d’une manifestation au moins, voire comme projet collectif démocratique. Pour les manifestants, il s’agissait alors avant tout de faire peuple. »

Guillaume Deloison

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“Histoire critique de l’ultragauche” Morceaux choisis en castillan

19/11/2018 Aucun commentaire

Morceaux choisis, traduits et publiés par Federico Corriente sur sa page facebook 

Historia crítica de la ultraizquierda

Début des publications le 11 novembre 2018

“En el ‘post-68’ inmediato, todos los impasses de la producción teórica reposaban sobre el hecho de no concebir el desarrollo del capital como una sucesión de ciclos de lucha que planteaban diferentes etapas de la contradicción entre proletariado y capital, sino únicamente como una acumulación de condiciones en relación a una ‘naturaleza revolucionaria del proletariado’ que había que liberar. […]

El ‘período 68’ revitalizó la perspectiva programática sólo en la medida en que fue su crítica en actos, su contradicción vivida; resucitó las formas más radicales y, corolariamente, los impasses más productivos (la ultraizquierda).En el ‘período 68’, la ultraizquierda expresa de forma depurada los límites y las contradicciones del ciclo de luchas que entonces tocó a su fin.” Lire la suite…

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« Ediciones inéditos »

18/11/2018 Aucun commentaire

Un nouveau site et sa page twitter basé à Los Angeles dont dndf a déjà traduit un article

« Ediciones inéditos » est un projet de non universitaires. Ce projet est plutôt anti-académique. Tout ce que nous avons appris sur le milieu de l’ultra-gauche est sorti du milieu universitaire. Nous écrivons sur une variété de registres,de celui exposé dans cette pièce à l’anglais chicano pur et simple (que vous pourriez avoir de la difficulté à comprendre). A bien des égards, ce que nous espérons produire et reproduire est un résumé de ce qui se trouve dans Endnotes, Dauvé, Camatte, Théorie communiste, etc. et présenter ce qui manque(ce qui est beaucoup) et ainsi élargir son lectorat. Les personnes à l’origine de ce projet sont les enfants d’immigrés sans papiers et sont tout à fait prolétariennes. Bien que nous puissions comprendre pourquoi vous avez confondu l’intention et la démographie de ce projet, nous espérons que vous pouvez maintenant trouver d’autres hominems publicitaires à déployer.

 

Ediciones inéditos is a project by non-academics. If anything this project is anti-academic. Everything we have learned of the ultra-left milieu has been outside of academia. We write at a variety of registers, from the one exhibited in this piece to outright Chicano English (which you may have trouble understanding). In many ways, what we hope to produce & reproduce is a digest of what may be found in Endnotes, Dauvé, Camatte, Théorie communiste, etc. and introduce what is missing (which is a lot) and in doing so broaden its readership. The people behind this project are the children of undocument immigrants and are quite proletarian. While we might understand why you may confused the intent & demographics of this project, we hope that now you can find other ad hominems to deploy

TC 26, réassort

18/11/2018 Aucun commentaire

Les librairies parisiennes dans lesquelles TC 26 était en rupture de stock ont été réapprovisionnées. On a ajouté les deux librairies suivantes:

La librairie Compagnie; 58, rue des Ecoles 75005 

La lucarne des écrivains, 115 rue de l’Ourcq, 75019

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Récréation

17/11/2018 Aucun commentaire

Ca faisait longtemps qu’on avait pas joué aux Télérama de la communisation.

Là, c’est vraiment de la vraie récré…. Du Krump, loin de L.A…..

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C’est jaune, c’est moche et ça peut vous pourrir la vie…

17/11/2018 11 commentaires

Trouvé sur le net. Basique….c’est une première analyse… dndf

“Ce 17 novembre n’a pas encore eu lieu que pourtant déjà fleurissent un peu partout des commentaires qui érigent cet appel en « mouvement » . On parle ainsi d’agrégat de colères diverses et variées, de vent de révolte populaire au sens strict du terme, et de formes de mobilisation échappant aux organisations conventionnelles. Un mouvement social aux formes inédites et capable de dépasser la situation sociale actuelle serait en gestation ? Pour l’heure, le moteur et le seul trait commun de l’ensemble des appels à l’action est une grogne antifiscale, devant se manifester par le biais d’un blocage routier…”

Source

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KURDISTAN – ENTRE ESPOIR ET ILLUSION | DAWLA PART 2

06/11/2018 Aucun commentaire

“La possibilité pour le capitalisme de se dégager de la contradiction qui consiste à devoir reproduire en lui-même la force de travail tout en l’expulsant sans cesse du procès de valorisation pourrait consister à l’avenir dans l’expulsion effective dans des « zones grises » de masses de prolétaires surnuméraires, qui seraient seuls chargés de leur reproduction et auraient la liberté d’autogérer leur propre misère. La « déprolétarisation » à l’intérieur même du monde du capital se ferait alors sur le mode de l’extension du bidonville et de territoires en situation de guerre civile permanente. Il faut considérer ceci comme une hypothèse de sortie de crise pour le capital, à placer sur le long terme. Nous entrons dans une période de conflits sans issue dont les prémisses s’annoncent déjà, que ce soit en Syrie, mais aussi en Libye, au Mali, dans certaines zones d’Afghanistan, ainsi qu’aux marches de l’Europe, en Ukraine.Mais une crise sociale générale n’est pas la somme de crises locales évoluant en parallèle, sans se toucher. Dans les crises insurrectionnelles ou pré-insurrectionnelles ayant atteint un certain niveau d’extension, les insurgés de tel pays seront contraints – par la nécessité même de poursuivre le conflit – à chercher un soutien au-delà de ses frontières nationales, ou à franchir en masse (ou dispersés…) ces frontières pour soutenir ailleurs l’insurrection. C’est ainsi – matériellement, et non sur la base d’appels abstraits à l’internationalisme – que la révolution détruit la séparation et unifie l’humanité. La perspective de la communisation, comme activité de mise en commun dans la crise et comme sortie de ce monde capitaliste, semble dans ces conditions être alors un horizon des plus nécessaire.”

Synthèse par Guillaume Deloison

Critique de TC 26

05/11/2018 9 commentaires

Nous avons reçu cela.

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Le blog DDT21 reprend ses activités

03/11/2018 Aucun commentaire

Le blog DDT21 reprend ses activités après une période de vacances quelque peu prolongée ! Les membres de notre équipe ne manquant par ailleurs pas d’activités, le rythme de publication sera peut-être un peu moins intense que l’année précédente.

À suivre…

En attendant que de nouveaux textes soient mis en ligne (très prochainement), on pourra visiter deux nouvelles pages :

Conseils bibliographiques

FAQ (frequently asked question)