Bangladesh: ouvriers incontrôlables et attaques d’usines
bon, le titre de cet article ne correspond pas à la réalité du moment puisque l’on voit sur la photo qui l’accompagne des ouvrierEs
Bangladesh: les ouvriers du textile manifestent pour de meilleurs salaires
PUBLIÉ LE 23/09/2013
Par Dacca (AFP)© 2013 AFP
Des dizaines de milliers d’ouvriers du textile au Bangladesh ont bloqué des rues, mis le feu à des usines et se sont heurtés à la police lundi, exigeant un salaire mensuel minimum équivalent à 100 dollars.
Jusqu’à 200.000 ouvriers ont manifesté lundi pour le troisième jour consécutif, selon Abdul BAten, chef de la police du district de Gazipur, près de la capitale Dacca, où plusieurs centaines d’usines textiles sont implantées.
Quelque 300 usines ont été fermées pour prévenir toute attaque d’usines de la part de manifestants, a précisé son adjoint, Mustafizur Rahman.
“La situation est très volatile. La police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser les ouvriers incontrôlables”, a-t-il ajouté, précisant que plusieurs dizaines d’ouvriers et quelques policiers avaient été blessés.
Les manifestations contre les faibles salaires et les mauvaises conditions de travail ont secoué le secteur de l’habillement du Bangladesh depuis l’effondrement en avril du Rana Plaza, qui a tué plus de 1.100 personnes.
Dans le faubourg de Savar, où l’immeuble s’est effondré, des ouvriers en colère ont mis le feu à au moins deux usines, a déclaré Reaz-Bin-Mahmood, vice-président de l’association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh.
Des milliers d’ouvriers ont par ailleurs attaqué une centre de policiers réservistes à quelque 40 km au nord de Dacca, blessant trois policiers et brisant trois fusils, a dit un officier de police, Rafiqul Islam, à l’AFP.
Refus patronal
Dans la zone industrielle de Tejgaon, à Dacca, des heurts ont opposé des milliers d’ouvriers à la police devant le siège de l’association des fabricants de textile, selon la police.
Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde, fournissant notamment des grands noms tels que l’américain Walmart, le français Carrefour ou encore le suédois H&M. Pilier de l’économie, le secteur avec ses 4.500 usines représente 80% des exportations annuelles s’élevant à 27 milliards de dollars.
Mais la grande majorité des 3 millions de travailleurs ne gagnent qu’un salaire de base mensuel de 3.000 taka (38 dollars américains) – soit un des plus bas au monde – suite à un accord tripartite entre les syndicats, le gouvernement et les fabricants signé en août 2010.
En juin, le gouvernement avait mis en place un groupe de travail spécial pour examiner les salaires et les syndicats ont demandé un salaire mensuel minium de 8.114 taka (100 dollars US).
Les propriétaires d’usine ont rejeté la demande, affirmant qu’ils pouvaient augmenter les salaires de seulement 20% à 3.600 taka, en raison de la conjoncture économique mondiale morose.
Cinquième journée d’affrontements au Bangladesh
L’attaque d’un camp de paramilitaires à Gazipur à quelque 40 km au nord de Dacca, a été également rapportée pour cette journée de lundi 23 septembre 2013. Les assaillants se sont emparé de plusieurs armes et munitions, blessant six gardes. Plusieurs leaders de la manifestation ont démenti avoir une quelconque implication dans l’attaque qu’ils ont attribuée à « des éléments extérieurs au mouvement ouvrier ».
Bloquant les routes menant à la capitale, manifestant dans les rues, les ouvriers ont également installé des piquets de grève devant les usines encore en fonctionnement et vandalisé une dizaine d’entre elles. Durant ces cinq jours, les affrontements violents entre les manifestants et les forces de l’ordre se sont succédés (2), généralement lors des charges de la police pour disperser la foule à coups de matraques, tirs de balles en caoutchouc ou gaz lacrymogènes. Des centaines de blessés ont été recensés, dans les zones industrielles où se sont produit les émeutes, comme dans la capitale lors des manifestations. Des actes de vandalisme ont été également signalés : incendies de voitures et de bâtiments, mais surtout saccage d’usines de vêtements comme à Chandra, Palli Bidyut et Kaliakoir à Gazipu
En Franse :
http://www.lefigaro.fr/societes/2013/09/28/20005-20130928ARTFIG00218-mobilisation-pour-le-travail-le-dimanche-et-le-soir.php
affrontement des ouvriers avec la police pour la troisième journée consécutive
traduction auto à partir de l’anglais, sorry
Bangladesh usines de vêtements près au milieu de violentes manifestations
Quelque 250 usines de confection au Bangladesh fermées comme la grève des travailleurs au salaire minimum
Reuters, le mercredi 13 novembre 2013
http://english.ahram.org.eg/App_Themes/Black/images/line_re.jpg
De violentes manifestations volets clos quelque 250 usines de vêtements du Bangladesh près de la capitale Dhaka, mercredi, alors que des milliers de travailleurs ont exigé des salaires plus élevés dans les points de vente offrant des vêtements pas cher pour les détaillants tels que Wal-Mart Stores Inc.
Les travailleurs en grève se sont affrontés avec la police pour la troisième journée consécutive, causant environ 100 blessés. Police ont riposté en tirant des balles en caoutchouc et des grenades de gaz lacrymogène.
«Nous avons été contraints de fermer toutes les usines de vêtements dans Ashulia craignant plus vandalisme, et aussi pour des raisons de sécurité après les troubles de ces derniers jours”, a déclaré Mohammad Atiqul Islam, Président de vêtements du Bangladesh Manufacturiers et Exportateurs Association.
Il ya environ 250 usines dans la zone industrielle de Ashulia, fournissant des marchandises pour la plupart des grandes marques occidentales y compris Wal-Mart, H & M, Gap Inc et Eagle Outfitters Inc, les responsables d’affaires déclaré.
Les ouvriers réclament le salaire minimum mensuel est porté à 8.000 taka (103 $) de 3000 taka (38 $).
Bangladesh : les patrons du textile consentent à relever les salaires
Le Monde.fr avec Reuters | 14.11.2013
Le patronat du secteur textile au Bangladesh a déclaré jeudi 14 novembre avoir accepté d’augmenter de 77 % le salaire minimum, mais la police a eu recours dans le même temps aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc pourdisperser de nouvelles manifestations d’ouvriers réclamant des augmentations plus fortes.
Le Conseil officiel des salaires du Bangladesh a proposé de relever à 68 dollars par mois le salaire minimum, à la suite d’une série d’accidents mortels survenus cette année dans les ateliers textiles, qui ont braqué l’attention de la communauté internationale sur les mauvaises conditions de travail et les très bas salaires dans ce secteur.
Les patrons des entreprises textiles ont accepté la proposition du Conseil mercredi soir, lors d’une rencontre avec la première ministre bangladaise, Cheikh Hasina.
DES OUVRIERS DANS LA RUE
Des ouvriers réclamant un salaire de 100 dollars par mois sont descendus dans les rues manifester jeudi, bloquant de grands axes et s’en prenant à des ateliers de la zone industrielle d’Ashulia, dans les faubourgs de la capitale, Dacca. La police a eu recours aux canons à eau et a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, ont rapporté des témoins. Plus de 50 personnes, dont des policiers, ont été blessées. “Nous continuerons de manifester jusqu’à satisfaction de nos revendications”, a dit un protestataire.
Les ateliers d’Ashulia fournissent des marques occidentales comme Walmart, H&M, Gap et Eagle Outfitters. Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de textile, secteur employant environ quatre millions de personnes dans 3 200 usines.
http://english.ahram.org.eg/News/86800.aspx
traduction automatique à partir de l’anglais
140 usines ont fermé dans la nouvelle manifestation sur les salaires au Bangladesh
AFP, le lundi 18 novembre 2013
Près de 140 usines de vêtements du Bangladesh ont été fermés lundi, alors que des milliers de travailleurs qui protestaient contre un nouveau salaire minimum ont affronté la police en dehors de Dhaka, la police et les fabricants ont dit. proteste contre les salaires et les mauvaises conditions de travail ont gagné en intensité depuis l’effondrement de l’ensemble de l’usine de Rana Plaza en Avril, qui a tué 1.135 personnes.
Selon la police, la violence a éclaté à Ashulia, qui abrite plus grandes usines de vêtements du Bangladesh qui font des vêtements pour grands détaillants occidentaux tels que Walmart, à Konabari dans le quartier industriel de Gazipur nord de Dacca et dans d’autres parties de Gazipur.
L’élément déclencheur de nouvelles protestations était le malheur des travailleurs au nouveau salaire minimum, le gouvernement a annoncé pour les quatre millions d’ouvriers du textile du pays. Bien que le salaire minimum pour les travailleurs débutants a été soulevée par 76 pour cent à 68 $ à compter de Décembre, les syndicats se sont plaints que les employés qualifiés ont été privés, pendant que certains patrons coupés les indemnités de repas et de transport.
Les nouveaux salaires laissent encore les travailleurs du textile au Bangladesh comme certains des plus bas salaires dans le secteur au niveau mondial.
“Au moins 10.000 travailleurs ont manifesté à Konabari. Ils ont jeté des pierres sur les officiers. Nous avons tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes “, Shamsur Rahman, un porte-parole de la police industrielle, a déclaré à l’AFP.
Rahman a déclaré que le nouveau barème des salaires a provoqué la colère des opérateurs de couture supérieurs qui ont dit que leurs écarts de rémunération ont été déclassés. Shahidullah Azim, vice-président des fabricants de vêtements du Bangladesh et exportateurs Association, a déclaré les protestations de lundi ont forcé la fermeture de 87 usines à Ashulia, 37 à Konabari et environ 15 de plus ailleurs dans Gazipur. Il a rejeté les plaintes des travailleurs qualifiés. Mais le dirigeant syndical Babul Akter a déclaré que les nouvelles échelles salariales de nombreux travailleurs traités injustement. “Les travailleurs sont en colère le gouvernement n’a pas tenu sa parole pour rendre le nouveau salaire à compter du dimanche. travailleurs qualifiés ne sont pas contents parce qu’ils ne reçoivent pas la même hausse que les travailleurs d’entrée de gamme», at-il dit. ” Par ailleurs, dans certaines usines, la nouvelle échelle salariale va conduire à une réduction des indemnités de repas et de transport. Dans la nouvelle échelle, l’augmentation annuelle des salaires a été fixé à cinq pour cent tandis que les travailleurs dans de nombreuses usines obtiennent déjà des augmentations annuelles de huit à 15 pour cent », at-il ajouté.Association des manufacturiers d’accord la semaine dernière pour le nouveau salaire minimum mensuel après plusieurs jours de troubles dans Ashulia et d’ailleurs qui ont fermé des centaines d’usines. Tandis que les syndicats pro-gouvernementaux ont accepté la hausse de 76 pour cent du salaire minimum, a quitté leaning-groupes de travail ont rejeté l’accord et a exigé un minimum de 100 $.
http://english.ahram.org.eg/News/86800.aspx
Article publié le : mardi 19 novembre 2013 à 08:00 – Dernière modification le : mardi 19 novembre 2013 à 08:00
deux ouvriers sont morts après des tirs.
Bangladesh: les ouvriers du textiles manifestent de nouveau pour l’augmentation de leur salaire
Par RFI
Au Bangladesh, des manifestations d’ouvriers du textile ont eu lieu de nouveau dans les alentours de Dacca, par des travailleurs qui réclament une augmentation de leur salaire minimum. Lundi 18 novembre, deux ouvriers sont morts après des tirs.
Avec notre correspondant à Bombay, Sébastien Farcis
Lors de ces affrontements, deux ouvriers sont morts, apparemment abattus à coups de balles réelles tirées par la police. Une escalade inquiétante. Selon la direction de l’hôpital qui a accueilli l’un des travailleurs tués, celui-ci portait un impact de balle réelle dans le cou, ce qui indiquerait un dérapage criminel de la police. Cette dernière a jusqu’à présent utilisé des balles en caoutchouc, du gaz lacrymogène voire des bâtons pour disperser les nombreuses manifestations des ouvriers du textile. Et un chef de police affirmait que ce lundi encore, aucune balle réelle n’a été tirée. «Nous pensons que les travailleurs sont morts lors d’une bousculade au moment de sortir de l’usine», a t il avancé. Ce qui n’expliquerait pas l’impact dans le cou du défunt.