Fear 3.0
Annoncé ce matin, TASER 3.0, le tout nouveau produit de la société connue pour son pistolet à impulsion électrique, se présente comme “le futur de la gestion des enquêtes et des preuves numériques” :
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A Taser, nous avons réalisé que votre job ne s’arrêtait pas lorsque le suspect est placé en détention. En fait, ce n’est que le début.
Les officiers de police font constamment l’objet de fausses allégations et de plaintes visant à faire douter de leur intégrité et de leur honneur.
Nous sommes avec vous pour protéger votre honneur, pour enregistrer et stocker la vérité sur ce qui s’est vraiment passé.
Et pour cela, Taser a décidé (en résumé) de relier les neurones des policiers à un système de vidéosurveillance géolocalisé. Tout est expliqué là : http://www.taserpromo.com/.
Axon (du nom qu’on donne aux “connexions sortantes” des neurones -sic) se présente comme un dispositif d’enregistrement audiovisuel des incidents, “du point de vue des officiers de police“.
Concrètement, il s’agit d’une micro-caméra que les policiers sont invités à porter sur leur tête, à mi-chemin entre un casque audio et une oreillette BlueTooth, reliée à une télécommande (dotée d’un bouton “vie privée“) et à un petit ordinateur de poche (sous Linux).
Une fois rentré au commissariat, les policiers connectent leurs Axon à un système, tout aussi sobrement intitulé Evidence.com (”lapreuve.com“, en VF), qui permet de stocker, et surtout d’analyser, les enregistrements effectués.
Les vidéos étant géolocalisées par GPS , il est ainsi possible de zapper entre les différents enregistrements effectués, sur une même scène, par différents policiers.
Nul doute que cela permettra effectivement de démontrer l’innocence des policiers faussement accusés d’avoir violenter tels ou tels suspects.
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