Dix peines de prison ferme pour l’incendie du centre de rétention de Vincennes
Les centres de rétention en France
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Dix étrangers en situation irrégulière étaient jugés pour l’incendie et les violences survenus le 22 juin 2008, au lendemain du décès dans des circonstances obscures, d’un Tunisien qui séjournait dans ce centre de rétention.
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé mercredi des peines de prison ferme allant de 8 mois à 3 ans à l’encontre des dix prévenus au procès de l’incendie en 2008 du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes.[print_link]
«C’est un jugement très politique, qui suit les réquisitions à peu près à la lettre, nous allons faire appel», a immédiatement déclaré à la presse Me Irène Terrel, une des avocates des prévenus, dont aucun ne s’était présenté à la lecture du délibéré.
A l’extérieur s’étaient regroupés plusieurs dizaines de militants d’associations d’aide aux sans-papiers, qui ont manifesté bruyamment leur hostilité aux centres de rétention.
A l’image de l’ensemble du procès, qui s’était déroulé du 25 janvier au 9 février et avait été émaillé de divers incidents, la lecture du jugement par la présidente, Nathalie Dutartre, n’a démarré qu’après deux suspensions, dues à des incidents d’audience.
Dix étrangers en situation irrégulière -trois Maliens, deux Marocains, deux Palestiniens, un Turc, un Egyptien et un Tunisien- étaient jugés pour l’incendie et/ou les violences survenus le 22 juin 2008 au «CRA» de Vincennes, le plus grand de France à l’époque, au lendemain du décès dans des circonstances obscures, d’un Tunisien qui y séjournait.
Ont été prononcées à leur encontre une peine de 3 ans ferme, deux de 2 ans et demi, trois de 2 ans, deux de 1 an et deux de 8 mois.
(Source AFP)
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