« Kama », cité du non-retour pour les Japonais les plus miséreux
Le fracas des rideaux de fer qui se relèvent a rompu le silence de l’aube. Et ils sont entrés dans le grand préau ouvert au rez-de-chaussée de l’Agence d’emploi. Portant des sacs, traînant des valises à roulettes, ils sont deux à trois cents. Pour la plupart la quarantaine passée. Il est 5 heures du matin : la centaine de garnis et les deux centres d’hébergement dégorgent. Certains partent à vélo, d’autres s’acheminent vers la gare. Une cinquantaine de SDF qui bivouaquaient autour du préau dans des cartons ou sous des échafaudages de parapluies plient leurs hardes. Lire la suite…






