Legré-Mante, une brève histoire d’usine
Il y a à Marseille une usine qui a été bâtie en 1784, et qui jusqu’à cette année, produisait de l’acide tartrique : la dernière du genre en France.
Il y a à Marseille une usine qui a été bâtie en 1784, et qui jusqu’à cette année, produisait de l’acide tartrique : la dernière du genre en France.
Pour ceux qui penseraient que cette brève est très ordinaire, précisons juste que cela est très rare à Marseille. En 2005, les émeutes n’avaient pas agrandi leur territoire jusqu’à cette ville.
D’ailleurs, quand le journaliste parle ici d’émeute, on est assez loin de la violence de Firminy ou de Villiers le bel…

L’interpellation d’un trafiquant de drogue tourne à l’émeute
Ce n’est un secret pour personne : les forces de l’ordre ne sont pas les bienvenues dans certaines cités de Marseille. Insultes, crachats, jets de pierres sont le lot quotidien des fonctionnaires de police, qui viennent « déranger » les trafics en tous genres. Mais il est rare, à Marseille du moins, que ces actes de rébellion tournent à l’émeute, comme cela s’est produit samedi à la cité Bassens (boulevard Lavoisier, 15e arr.). Lire la suite…
Plus d’un millier de résidents du quartier populaire de Capao Redondo, dans le sud de Sao Paulo, se sont violemment opposés aux unités de la police anti-émeute qui tentaient de les en déloger.
Un bidonville du sud de Sao Paulo, la plus grande ville brésilienne, est, depuis lundi, le théâtre de violents affrontements entre 250 policiers et plus d’un millier de “squatteurs”.
Selon l’AFP, plus de 1200 résidents d’un bidonville de Sao Paulo résistaient violemment à leur évacuation par des unités de la police anti-émeute, érigeant des barricades en feu afin de stopper l’avancée des forces de l’ordre. Lire la suite…
Dans son texte, RS tente de réconcilier deux explications opposées de la crise.
A mon avis, il n’y parvient pas. Il ne démontre pas la nécessité d’une telle
réconciliation (pour moi la théorie de Mattick reste suffisante – bien que, je
l’admets, je ne l’aie pas relu depuis pas mal de temps). Pour ceux qui posent
que c’est nécessaire, sa proposition ne parvient pas à réconcilier Mattick et
les sous-consommationnistes.
Ce qui suit n’est que des notes de lecture pour la discussion.
B.A., Juin 2009. Lire la suite…
Nous avons aussi inclus dans cette chronologie les révoltes dans les « prisons classiques », vu que nous laissons volontiers les distinctions entre les différents types de cages aux démocrates et aux degôche.
La nouvelle loi sur la « Sécurité » du ministre de l’Intérieur Maroni qui prolongé la durée de rétention de 2 à 6 mois est entrée en vigueur le 8 août dernier. Il y a actuellement sept centres de rétention, tous ultra surpeuplés (à Naples ou Florence, les sans-papiers sont souvent relâchés vu que le centre proche avec un peu de places est à Bari, à mille kilomètres de là). Depuis l’an dernier dans une dizaine de villes, ce sont par ailleurs des soldats qui patrouillent dans les villes avec la police (à Gênes où ils sont présents depuis peu, les Chasseurs-Alpins ont par exemple été harcelés les 8, 10 et 15 août, ce qui a conduit à une enquête contre 19 anarchistes du coin). Mais ce sont aussi des soldats qui sont chargés de la surveillance des centres de rétention. Enfin, le sigle des centres de rétention a changé, de CPT il est devenu CIE ( centro di identificazione ed espulsione : centre d’identification et d’expulsion). Lire la suite…

Abnégation, unité, désintéressement, abscence d’ambition personnelle, humilité, effacement devant le bien collectif, absence de calcul….
Le coté gauche du parti unique, quoi!

Entretien & discussion avec un lycéen
« La Mission Locale d’Insertion. On est allé là-bas. On a bloqué un peu, enfin on a parlé avec les gens. C’était une ambiance cool, c’était pas un affront, en fait. On a fait un blocus du rond-point des Mineurs. On a fait divers trucs, y a eu des taggages, y a eu des affiches un peu partout, notamment au Macdo. Et tout ça ça s’est fait à l’arrache. Et c’était beaucoup plus efficace que de faire un truc organisé. Comme autre truc, il y a eu la préfecture. On l’avait déjà fait… Lire la suite…
La grève de Ssangyong Motor Company et l’occupation de l’usine de Pyeongtaek (Corée du Sud) s’est terminée le 5 août après 77 jours de lutte. C’est une défaite pour les 976 ouvriers qui ont pris le 22 mai cette petite usine automobile et l’ont tenue contre des assauts quasi militaires répétés : l’accord signé par le syndic de faillite Park Young-tae et le président de la section locale du syndicat Han Sang-kyun représente en effet une défaite quasi-totale. C’est même pire que cela, après la capitulation, des douzaines de grévistes ont été arrêtés et interrogés par la police en vue de possibles poursuites pour activités criminelles ; ceci indépendamment d’un procès monstre contre le syndicat Korean Metal Workers pour 45 millions de dollars d’indemnisation et probablement d’autres procès distincts contre des grévistes rendus responsables de déprédations occasionnées par la grève. Lire la suite…
Schématiquement, la tradition marxiste s’est séparée en deux grandes tendances : les théorie sous-consommationistes liées ou non aux théories du déséquilibre entre les sections de la production capitaliste dans la reproduction du capital ; les théories du fonctionnement valeur du capital fondée sur la suraccumulation du capital par rapport à sa valorisation, c’est-à-dire sur la baisse tendancielle du taux de profit. D’un côté, toute l’orthodoxie ou la dissidence sociale-démocrate de Bernstein à Rosa Luxembourg en passant par Kautsky et Hilferding1, de l’autre une minorité de francs-tireurs théoriques comme Grossman et Paul Mattick2.
Si cette crise nous oblige à ce retour théorique c’est que nous sommes confrontés à une double évidence contradictoire : d’un côté la seule théorie marxiste cohérente des crises est celle développée par Paul Mattick3, c’est-à-dire celle fondée sur la baisse tendancielle du taux de profit ; de l’autre cette crise est une crise de sous-consommation (elle est et non « apparaît comme »). Notre principale confrontation théorique en tant que confrontation productive ne peut s’engager qu’avec les thèses de la suraccumalation de capital par rapport à ses capacités de valorisation, c’est-à-dire avec Mattick et ses deux principaux ouvrages sur la question : Marx et Keynes (Ed Gallimard, 1972) et Crises et théories des crises (Ed. Champ libre, 1976).
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Les grévistes de Ssangyong, qui avaient annoncé leur détermination de se battre « jusqu’à la mort » (sic) ont eu la bonne idée de ne pas mourir au cours de leur lutte — du moins pas directement.
La grève a duré 77 jours et a montré une véritable tactique de guerre de classe, de chaque côté — même si de la part de l’État, il n’y a rien de nouveau. Le niveau de violence n’est pas le facteur essentiel de cet affrontement.
Ils ont tout de même subi une répression féroce des forces de police, qui ont effectué un siège de l’usine, et notamment du « dernier carré » occupé longuement suite à la première intervention d’expulsion. La vidéo qui suit montre le lynchage que les flics exercent au moment de leur intervention.
A la suite un diaporama d’images de la lutte et un récit/analyse de Loren Goldner (en anglais, sera traduit bientot).
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En Chine les manifestations et grèves contre la privatisation des entreprises d’état et les licenciements massifs sont de plus en plus nombreuses. Au point quer la presse officielle est obligées de s’en faire l’écho. Il est vrai que les blogueurs chinois sont nombreux est très actifs malgré la censure. Les nouvelles circulent vite.
ZHENGZHOU, 15 août (Xinhua) — Des centaines d’ouvriers de la sidérurgie manifestent contre le rachat de leur entreprise par une société privée dans la province du Henan (centre).
Des travailleurs de la Linzhou Steel Corporation de la ville d’Anyang au Henan se sont réunis à l’extérieur de l’usine, pour protester contre le rachat de celle-ci, demander des indemnisation plus importantes et une solution aux problèmes des avantages et des salaires non payés depuis le début de la restructuration de l’usine, ont déclaré samedi des témoins. Lire la suite…
Le samedi 8 aout, la nouvelle loi sécuritaire italienne dite « paquet sécurité » est entrée en vigueur. Cette loi, entre autres, instaure des rondes sécuritaires effectuées par des milices citoyennes, crée un nouveau délit, celui d’immigration et séjour clandestin et allonge la durée de rétention à 180 jours, c’est à dire 6 mois contre 2 mois auparavant. Dès l’entrée en vigueur de ce « paquet sécurité », les retenus de plusieurs centres de rétention se sont rebellés : émeute à Gradisca d’Isonzo (frontière italo-slovène) qui a détruit une partie du centre, grèves de la faim et émeutes à Milan et Turin, grève de la faim et de la soif à Rome, émeute à Lamezia Terme (Calabre). Les autorités ont tenté de briser la lutte en prétendant que le passage à 6 mois de rétention ne toucherait pas ceux qui ont été enfermés avant le 8 aout. Cette tentative d’arrêter les révoltes a été vaine. Comme l’ont dit ceux de Milan, chacun/e avec son histoire et sa langue mais tous ensemble dans la lutte : « on le fait aussi pour ceux qui viendront après nous ». Lire la suite…
Crisis Theory/Theories
Schematically, the Marxist tradition separated into two large tendencies: on the one side, underconsumptionist theories linked or not to theories of disequilibrium between departments of capitalist production in the reproduction of capital; on the other, theories of the value-functioning of capital founded on the overaccumulation of capital vis-à-vis its valorisation, that is to say on the tendency of the rate of profit to fall. On the one side, all the social democratic orthodoxy or dissidence from Bernstein to Rosa Luxemburg passing through Kautsky and Hilferding, on the other, a minority of theoretical snipers like Grossman and Paul Mattick. If this crisis obliges us to return to these theories, it is because we are confronted by two obvious facts which seem to contradict each other: on the one hand the only coherent Marxist theory of crises is the one developed by Paul Mattick, i.e. the one based on the tendency of the rate of profit to fall; on the other hand thiscrisis is a crisis of underconsumption(it israther than “appears as” such). Our principal theoretical confrontation, as productive confrontation, can only engage with the theses of overaccumulation of capital vis-à-vis its capacity to valorise itself, i.e. with Mattick and his two main works on the question: Marx and Keynes: The Limits of the Mixed Economy (1969) and Economic Crisis and Crisis Theory(1974). Lire la suite…
C’est une affaire intéressante qui s’est ouverte avec une lettre envoyée le 7 août par deux gouverneurs, le républicain Jim Douglas, gouverneur du Vermont, et le démocrate Joe Manchin, gouverneur de la Virginie Occidentale, à Paul Stockon, un haut fonctionnaire du Pentagone. Plus encore, Douglas est le président de la National Governors Association, qui réunit les gouverneurs des Etats de l’Union, ce qui charge sa démarche conjointe d’un poids particulier. Par exemple, pour RAW Story, qui est un des sites (des médias) qui répercutent cette affaire, c’est ès qualité dans sa fonction de président de l’association que Douglas co-signe cette lettre, ce qui conduit le site à commencer son article, le 10 août 2009, d’une façon très significative (souligné par nous): Lire la suite…
Depuis les premiers mois de 2009, l’Argentine connaît un regain de mobilisation ouvrière, principalement contre les plans de licenciements et les fermetures d’entreprises. Dans une situation où les enseignants se mobilisent pour les salaires, les travailleurs syndiqués du métro de Buenos Aires, faisant le bilan des nombreuses luttes victorieuses qu’ils ont récemment mené sur les conditions de travail (retour à la journée de 6 heures, création de 1500 postes de travail…), ont décidé de se séparer du syndicat péroniste CGT et de se doter d’un nouveau syndicat, c’est dans la métallurgie (secteur automobile) que les choses se dégradent le plus rapidement. Lire la suite…
Le tribunal administratif de Marseille a suspendu la mesure de retrait de salaire de deux enseignants « désobéisseurs ». Ils s’étaient vus retirer 32 jours de salaire pour « service non effectué ».
Deux enseignants du mouvement des « désobéisseurs » opposés aux réformes de l’Education nationale ont obtenu du tribunal administratif de Marseille la suspension d’une mesure de retrait de salaire pour service non effectué, a-t-on appris jeudi 13 août. Lire la suite…
Les procédés utilisés par ces citoyens en colère sont le plus souvent les mêmes : affrontements avec les forces de l’ordre ; jets de pierres ou d’autres projectiles parfois enflammés ; agressions et séquestrations, qui parfois tournent au meurtre ; pneus brûlés sur les routes, voire autoroutes barrées et bloquées à la circulation ; édifices publics saccagés, mise à feu des magasins et locaux pillés ; voitures réduites en pièces détachées, etc. Lire la suite…
La greve de Ssangyong est terminée.
Voici une interview de Loren Goldner (en anglais) qui en dresse le bilan et donne des infos très utiles sur le contexte de cette grève.
http://www.mediahacker.org/2009/08/podcast-ssangyong-workers-occupation/
http://radio.indymedia.org/uploads/mediahacker_korea__ssangyong_loren_goldner_interview.mp3
10 août 2009
Voici la traduction de l’intégralité des « thèses »
I. La marche triomphale de la société de classes sans classes
Le résultat provisoire de l’histoire du capital dans ses zones avancées est de se présenter comme une société de classes sans classes, dans laquelle le vieux milieu ouvrier a été dissous en une dépendance salariale généralisée : partout des individus prolétarisés, nulle part le prolétariat, ni comme groupe identifiable de gens, et certainement pas comme un acteur collectif, comme le côté négatif, en rupture, de la société. D’occasionnels conflits du travail ne se transforment pas en luttes de classe dans lesquelles le futur de la société est en jeu, puisque le vieux mouvement prolétarien a été absorbé sans laisser de traces dans l’ordre dominant, et qu’un nouveau mouvement n’est pas en vue. Lire la suite…

Le dernier numéro d’Échanges, bulletin du réseau “Échanges et mouvement” vient de sortir (N°129, été 2009, 3 euros).
Ce numéro contient notamment une étude de l’impact de la loi d’août 2008 sur la représentativité syndicale, un récapitulatif de la grève en juin dernier à Lindsey, la quatrième partie de la série d’articles de Paul Mattick Jr sur la crise, la traduction d’un extrait du livre de Beverly J. Silver Forces of Labor, Worker’s Movements and Globalization since 1870 concernant le Brésil et l’Afrique du sud, de nombreuses notes de lectures et recensements de livres et revues. Lire la suite…
http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/8173148.stm
En Afrique du Sud, grévistes et habitants des townships toujours en colère
JOHANNESBURG — Les employés municipaux en Afrique du Sud doivent décider mercredi de la poursuite ou non de la grève entamée en début de semaine pour réclamer de meilleurs salaires, tandis que la grogne sociale s’étendait dans les townships contre les conditions de vie difficiles. Lire la suite…
Ce témoignage nous a été envoyé par un travailleur d’une usine voisine qui soutient la grève.
(Pour ceux qui entendent parler de cette grève pour la première fois, elle concerne une occupation d’usine à Pyeongtaek, Corée du Sud, qui a commencé le 22 mai 2009 quand la direction a annoncé des mises à la retraite anticipée et le licenciement de 2 000 des 7 000 ouvriers près de Séoul.) Lire la suite…
A lire malgrè l’incompréhension de l’auteur du fait que le développement du capital et la lutte contre la misére sont bien deux moments du même processus
Les pauvres des pays du Sud, un nouvel Eldorado?
« la pyramide du système capitaliste », 1911
New pyramid
Toutes les entreprises multinationales -ou presque- développent désormais des produits destinés au « bas de la pyramide ». Le « bas de la pyramide », ce sont les quelques centaines de millions de personnes vivant avec moins de 5 dollars par jour dans les pays émergents. Lire la suite…
Sidi Bel Abbès : Des émeutes éclatent à Sidi Ali Benyoub
El Watan, 28 juillet 2009
Des émeutes ont éclaté dimanche vers minuit à Sidi Ali Benyoub, une localité située à 25 km au sud de la ville de Sidi Bel Abbès.
Selon des citoyens de cette localité, la fronde populaire a pour origine la pollution atmosphérique générée par l’exploitation immodérée des carrières d’agrégats de Sidi Ali Benyoub (ex-Chanzy). Pris en tenaille entre les poussières asphyxiantes des carrières et la vague de chaleur exceptionnelle qui s’abat sur la région, les habitants de cette localité ont investi la rue comme ultime moyen pour exprimer leur désarroi. Des jeunes en colère ont, rapporte-t-on, tenté d’incendier certains édifices publics après avoir barré la route nationale reliant cette localité au chef-lieu de wilaya. Parallèlement, des échauffourées éclatèrent dans plusieurs quartiers entre les forces desécurité et des manifestants qui ont pris pour cible des camionneurs et saccagé des poteaux électriques. Les affrontements nocturnes à Sidi Ali Benyoub, qui se sont poursuivis jusqu’à 4h, ont fait plusieurs blessés, selon une source sécuritaire. Lire la suite…
Le drame d’un patron tué par ses employés licenciés vendredi 24 juillet illustre la détermination des ouvriers chinois à ne plus se laisser faire face aux injustices
Chen Guojun était arrivé à l’usine dans sa berline noire, entouré de ses cadres. Il se croyait intouchable. Employé du groupe privé pékinois Jianlong Steel, il était pressenti pour prendre la direction de l’usine d’État Tonghua Iron And Steel, basée dans la ville de Tonghua, dans la province de Jilin (nord-est). Sa société, qui détenait jusqu’alors 49 % de l’usine depuis 2005, avait déjà opéré de nombreux licenciements mais n’avait jamais voulu devenir majoritaire en raison de la mauvaise santé financière de l’usine, préférant laisser l’État régler les dépenses courantes. Lire la suite…

En Afrique du Sud, pas d’état de grâce pour le président Jacob Zuma. Il a été élu il y a moins de trois mois sur un programme de lutte contre la pauvreté mais il doit faire face aux grèves et actions de mécontentement qui se multiplient.
La crise n’épargne pas l’Afrique du Sud. Ce pays émergent, avec des taux de croissance élevés ces dernières années est entré en récession. Le taux de chômage est de 23%, l’inflation est à 8%. Lire la suite…
Pour la première fois apparemment en Chine, des salariés enragés par l’annonce de leur licenciement pour cause de fusion de leur entreprise ont battu à mort l’un de ses dirigeants et fait annuler le rachat de celle-ci.
Le rachat de l’usine sidérurgique publique Tonghua Iron and Steel, premier producteur de la province de Jilin (nord-est), a été annulé après que son directeur-général a été battu à mort par des employés à qui il venait d’annoncer une vague de licenciements dans le cadre de sa prochaine fusion, a indiqué lundi un responsable gouvernemental. Lire la suite…