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“…nous ne disons pas un mot de la guerre à Gaza, pourquoi ?…”

Commentaire d’un camarade……
On a beaucoup parlé de l’élection d’Obama, on beaucoup plus parlé des émeutes en Grèce mais nous ne disons pas un mot de la guerre à Gaza, pourquoi ?
Est-ce parce que ça ne nous concerne pas ? Parce que ça n’a aucun intérêt « du point de vue de la révolution » ? On peut le dire mais je pense qu’on sent bien que ce n’est pas la vérité, que l’importance de ce rebond de la guerre de Palestine nous gêne ou, peut être pire, nous angoisse.

Cette nouvelle guerre nous angoisse parce que les prolétaires de Gaza se font massacrer et n’ont aucune possibilité d’échapper au piège dans lequel ils sont, ils ne peuvent que « choisir » de mourir sous les bombes israéliennes ou au combat avec le Hamas, ils ne peuvent même pas déserter la bataille ils sont enfermés dans un champ de tir, ils ne peuvent pas s’insurger contre leur propre camp qui les tient en otages. C’est la tragédie absolue, il n’y a rien à espérer, Obama laisse Bush endosser l’affaire, il n’y a que notre clown national qui en profite pour faire son show pitresque.

Cette horreur nous terrorise parce que nous y voyons quelque chose qui pourrait se répandre dans le monde avec la crise catastrophique du capital (encore à venir), les fractions capitalistes de tous ordres, étatiques ou non, pourraient bien se jeter les unes contre les autres sans qu’une issue communiste ne s’ouvre.

Attention ceci n’est pas une analyse, tout ce que je pense me fait dire que cette catastrophe est impossible, qu’elle nie la contradiction des classes, que Gaza n’est strictement pas représentatif de la situation dans le reste du monde ; mais pourtant dans sa spécificité de ghetto à prolétaires surnuméraires, Gaza est aussi paradigmatique de la restructuration en abîme du capital et c’est pour cela, qu’au fond, on n’ose pas y penser, on détourne les yeux, car nous y verrions un avenir inenvisageable.

Dans le contexte, il faut absolument  lire:

A fair amount ok killing

et de « Théo Cosme » publié chez Senonevero :

« Moyen Orient 1945 – 2002  Histoire d’une lutte de classe »


Ce billet est paru sur le site de la revue Meeting.

Le lien, avec le débat qui s’en est suivi….  : ICI


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  1. 10/01/2009 à 22:23 | #1

    j’ignore de qui tu cause quand tu dis “on ne parle pas de gaza”
    cf :
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article398
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article463
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?breve54
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?breve52
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article403
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article101

    après je ne comprend vraiment pas ce que tu veux dire par “tout ce que je pense me fait dire que cette catastrophe est impossible, qu’elle nie la contradiction des classes, que Gaza n’est strictement pas représentatif de la situation dans le reste du monde ; mais pourtant dans sa spécificité de ghetto à prolétaires surnuméraires, Gaza est aussi paradigmatique de la restructuration en abîme du capital et c’est pour cela, qu’au fond, on n’ose pas y penser, on détourne les yeux, car nous y verrions un avenir inenvisageable.” ?

    Où alors on a vraiement pas la même approche de ce que sont les contradictions et la lutte de classe !

  2. pepe
    11/01/2009 à 10:07 | #2

    Le camarade qui a rédigé ce billet parle, évidemment, d’un milieu informel, celui qui gravite autour de la communisation. Ca n’était pas évident mais un passage sur la page “autour de la théorie” donne deux ou trois idées sur cela…
    Il est évident que d’autres ont des tas de choses à dire sur GAZA. Il se trouve que ce “NOUS” était assez silencieux depuis l’intervention israélienne. Ce billet se trouve aussi sur le site de la revue MEETING, avec des réponses….
    Pour la suite de ta réponse, on peut difficilement dire, dans un débat,” je ne comprend pas ce que tu écris” et “nous n’avons pas la même conception”….

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