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Des barricades sur plusieurs routes de Guadeloupe au troisième jour de grève

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jeudi 22 janvier 2009
Au troisième jour de la grève générale contre la vie chère, la fièvre monte en Guadeloupe. Le mouvement regroupe une cinquantaine de syndicats, de partis et d’associations au sein d’un collectif “contre l’exploitation outrancière”. Il réclame notamment la baisse des prix de tous les produits de première nécessité.[print_link]

L’aéroport de Pointe-à-Pitre a été brièvement occupé cette nuit (heure métropolitaine), par 500 manifestants. Ils ont accepté de lever le camp en échange d’une rencontre avec la présidence de la chambre de commerce et d’industrie.

Nuit décidément agitée puisque le soleil s’est levé ce matin sur des barricades de détritus, de poubelles, de pneus et de gravats jonchant certaines routes.

Les pompiers ont dû intervenir une quinzaine de fois à Pointe-à-Pitre et sur d’autres communes pour des feux de poubelles. Caillassés à plusieurs reprises, ils ont demandé la protection des forces de l’ordre lors de leurs interventions.

Au troisième jour de la grève générale “contre la vie chère” lancée par le “Komité kont pwofitasyon” (Comité contre la profitation : Comité contre l’exploitation outrancière), qui regroupe une cinquantaine de syndicats, de partis politiques et d’associations culturelles, la situation est de plus en plus tendue.

Le Comité demande en premier lieu “la baisse des prix de tous les produits de première nécessité, des impôts et taxes” et la baisse immédiate de 50 centimes par litre du prix des carburants ”. Il exige aussi le gel des loyers et une augmentation salariale générale de 200 euros.

stations-services fermées

La grève touche surtout les secteurs de l’hôtellerie et de l’Education nationale. Le mouvement paralyse l’économie de l’île, d’autant qu’il s’ajoute à un autre mouvement, celui des patrons de stations-services. Ils ont décidé la fermeture des 115 stations de la Guadeloupe pour exiger que l’Etat n’autorise aucune nouvelle implantation.

Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, a convié le collectif à une table ronde cet après-midi en préfecture.

Mais le collectif ne s’est pas rendu hier à la réunion à laquelle les avaient conviés les présidents des conseils général et régional, Jacques Gillot et Victorin Lurel, et le président de l’Association des maires, Jean-Claude Malo.

En décembre, les guyanais étaient parvenus à arracher une baisse de 50 centimes du prix du carburant, après une dizaine de jours de blocage.

http://www.france-info.com/spip.php…
de Grégoire Lecalot

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