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Espagne, Vigo au 6eme jour de grève des métallurgistes et durs affrontements avec la police

13.00h : Les grévistes métallurgistes prennent le centre de Vigo et répondent aux charges de la police avec des barricades de feu, des pierres, écrous et vis. En ce moment 1.500 travailleurs se retirent aux environs du chantier naval où les affrontements continuent.

Quatre grévistes et cinq policiers blessés dans les affrontements d’hier. Ils annoncent que la réponse à la violence policière sera aujourd’hui plus ferme.
Actualisation 13.00h : Depuis le début de la matinée les affrontements entre les travailleurs du secteur métallurgique à Vigo et la police se sont succédé dans le centre de la ville de Vigo. Les travailleurs se sont affrontés à la violence policière à une dureté particulière dans la zone de Bouzas.[print_link]
L’un des premiers affrontements a été enregistré en plein centre, à la Porta do Soleil. Les grévistes provenant des chantiers navals de Teis à cet endroit à d’autres groupes de travailleurs; en profitant que cette zone est temporairement coupée au trafic de voitures par des travaux, ils ont monté une barricade avec les clôtures et tubes des travaux. Le trafic d’autobus urbains et de taxis (les seuls véhicules qui sont autorisés à passer par cette zone pendant les travaux) reste bloqué et plus d’une dizaine d’autobus se trouvent arrêter. Ils se sont retranchés derrière des barricades en plein centre de Vigo ils ont recommencé lancer des pierres et des boules de caoutchouc.

En même temps, un groupe de travailleurs ont essayé d’occuper le Concello de Vigo, bien que la police l’empêchât. Cependant, les travailleurs ont lancé des objets contre les fenêtres du siège municipal et la police a répondu en fermant les accès de peur que plus de grévistes se présentent aux environs.
Dans les parages du chantier naval Barreras ont commencé les plus graves affrontements. Depuis les hauts points de la ville on observe une énorme colonne de fumée provoquée par les barricades montées par les travailleurs qui se sont affrontés de nouveau aux antiémeutes en lançant des pierres et des vis. Cette fois le niveau des affrontements est encore plus grand et des pétards de foire ont été utilisés. Les antiémeutes du Corps National de Police essaient de déloger avec des balles en caoutchouc en ce moment le rassemblement de centaines de métallurgistes dans la zone viguesa de Beiramar, où est situé le chantier naval Barreras, bien que les grévistes continuent dans les zones adjacentes.

Les balles en caoutchouc ne freinent pas le sixième jour de grève des métallurgistes

Les affrontements entre des antiémeutes et les grévistes du secteur métallurgique, qui entament aujourd’hui leur sixième jour de grève par la convention collective, se sont soldés par un total quatre grévistes blessés, la majorité des cas à cause à l’impact de balles de en caoutchouc.
Les syndicats ont confirmé que, par suite des altercations, commencées à la suite de l’intervention policière quand les grévistes restaient pacifiquement rassemblés dans la zone de Praza de América et qui par la suite se sont déplacé aux environs du chantier naval Barreras, un total quatre grévistes ont été blessés, trois d’eux par des balles et l’autre, apparemment, par l’impact d’une massue.
Parmi ces cas, celui qui est d’une plus grande gravité est celui d’un délégué de CC.OO., auquel l’impact d’une balle pourrait avoir provoqué une fracture dans les côtes. Après les premiers soins reçus dans la zone des incidents, cette personne a été déplacée aux urgences de l’Hôpital Meixoeiro de Vigo, où il est toujours en ce moment.
Les travailleurs sont sortis au début de la matinée de leurs centres respectifs de travail – en provoquant à leur passage des arrêts du trafic – et se sont rassemblés à partir de 10.30 heures dans Praza de l’Espagne, d’où ils se sont présentés à Praza de España pour célébrer une assemblée dans laquelle ils ont annoncé la convocation d’une grève indéfinie.
Après les arrêts de trafic qui ont été enregistrées au début de la matinée, les travailleurs sont sortis pour une marche vers la Praza de América où ils sont restés rassemblés à partir d’à peu près l13.00 heures, et jusqu’à l’arrivée de plus d’une dizaine de fourgons policiers.
Ceux-ci ont occupé la rotonde de la place, dans laquelle jusqu’à ce moment se trouvaient les grévistes, qui se sont dispersés en courant vers le centre Commercial les Camélias et les trottoirs et les rues des environs. Ainsi, la situation a été tendue jusqu’à ce qu’il arrivât à y avoir des affrontements dans lesquels les forces de sécurité ont lancé les balles en caoutchouc, et qui se sont reproduites plus tard dans la zone de Biramar, où à été lancé des balles en caoutchouc des fumigènes.

D’avantage de force face à la violence des piquets du patron

Le porte-parole de la CIG, d’Antolín Alcántara, a considéré que le comportement de la Police “est un sujet plus petite” face à la défense de la convention collective; et il a assuré que demain (la journée dans laquelle il y aura aussi une grève) “on essaiera de donner une réponse proportionnelle” à ce qui s’est produit aujourd’hui, en signalant même que « la réponse sera plus grande ».

(source : La Haine 04/06/09, traduction Futur Rouge)

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