Ultragauche…

Arrivée le 26 juin du dernier ouvrage des éditions SENONEVERO

Toute ressemblance avec des événements grandguignolesques et récemment rebattus serait fortuite.
Ceux qui chercheraient là des informations sur les fers à béton ou le petit commerce en Limousin en seraient pour leurs frais

(15 € dans les librairies participant à l’opération)

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Vous pouvez déjà le commander chez votre libraire.
Distribution: court circuit
Site SENONEVERO

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“Ici un territoire se dessine, des critiques de gauche de la social-démocratie à l’Internationale situationniste en passant par la Gauche germano-hollandaise ; la Gauche dite italienne et les multiples groupes et publications qui en sont issus ; Socialisme ou Barbarie et sa descendance ; le communisme libertaire avec Noir et Rouge. Territoire théorique pour une histoire qui ne serait pas générale, mais critique.

La révolution et le communisme, pour l’ultragauche, étaient la libération du travail et l’affirmation du prolétariat, comme classe dominante, mais toutes les médiations rationnelles et pratiques, conduisant à ce but, sont critiquées et supprimées : syndicats, partis de masse, parlementarisme, critique même de l’intervention dans la lutte de classe. Tout y est suspendu à une mystique de l’autonomie (comme contenu de la révolution)/auto-organisation (comme forme) ou du Parti, qui doit être la révélation de l’être véritablement révolutionnaire du prolétariat, faisant exploser son existence de classe. En ce sens, son itinéraire peut être décrit comme trajectoire d’une balle dans le pied.

Une relation incontournable existe entre l’existence du prolétariat, comme classe de ce mode de production, le capitalisme, et cet être révolutionnaire dont l’ultragauche attendait la libération ; relation qu’elle a échoué à comprendre et à théoriser. Pourtant, elle nous a suggéré que la révolution n’était pas l’affirmation de la classe telle qu’elle existe, tout en la comprenant comme l’affirmation d’une nature révolutionnaire propre : c’était là sa dynamique et sa contradiction, et par là, elle nous a amenés jusqu’au point où nous pouvons la quitter.”

  1. Charles
    22/06/2009 à 10:40 | #1

    « Des générations de bolcheviks seront accusées de beaucoup de choses dont elles ne sont pas coupables. Toutefois… le vent de l’histoire balaiera inévitablement de nos tombes les feuilles mortes de la calomnie et découvrira la vérité. » (Staline)

  2. Roger
    23/06/2009 à 21:33 | #2

    Qu’est ce que vient foutre Staline la dedans?

  3. A.D.
    23/06/2009 à 23:46 | #3

    Ce dictateur socialiste est l’idole de Charles, il le vénère, idem MaoZédong, comme on peut le constater la religion a la peau dure, blindée.
    On remarque par là que les sectaires ne sont jamais aussi sectaires que lorsque le discrédit général les a rejeté dans les poubelles de l’histoire. Ainsi le catholicisme, et autres religions mortifères, ainsi le marxisme-léninisme ; qui ignore que ce Dougatchvili fut un crétin, stratège, sanguinaire, raciste, un exploiteur infect et cynique qui s’est complu à son propre culte…
    Mais Charles est badin, il plaisante comme il peut. La vidéo qu’il a envoyé est quand même beaucoup plus amusante, devrait-il en rester là.
    A.D.

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