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Inde: Un patron tué par des ouvriers en colère

Des ouvriers en colère ont tué le patron d’une entreprise automobile indienne située à Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde. Ils ont ainsi réagi au licenciement de plusieurs collègues, rapporte mercredi une chaîne de télévision.
Roy George, vice-président de Pricol, l’un des plus importants producteurs indiens de pièces de voitures, est décédé mardi 22 septembre après avoir été attaqué par les ouvriers près d’une des usines de l’entreprise située dans la périphérie de la ville industrielle Coimbatore, selon la chaîne NDTV. Neuf ouvriers ont été arrêtés.[print_link]
Les problèmes ont débuté lundi après le licenciement de 42 ouvriers de l’usine pour manque de discipline. En réaction, un groupe d’ouvriers en colère ont commencé mardi à démolir du matériel de l’entreprise, comme des ordinateurs et des meubles. M. George et 3 autres membres de l’équipe dirigeante ont alors tenté d’intervenir, mais ils ont été attaqués avec des bâtons et des barres de fer.
Roy George, âgé de 46 ans, a été emmené, grièvement blessé, dans un hôpital local. Il a succombé mardi soir à ses blessures, selon la chaîne de télévision.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1001413/2009/09/23/Un-patron-tue-par-des-ouvriers-indiens-en-colere.dhtml
De : 7sur7.be
mercredi 23 septembre 2009

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  1. Patlotch
    24/09/2009 à 23:28 | #1

    Autrefois, dans ma jeunesse, on comptait morbidement les morts de l’Est contre les morts de l’Ouest (Livres noirs du “communisme” contre livre noir de “l’Impérialisme américain”, putain de West terne End). Chacun son bilan globalement positf vs négatif.

    Aujourd’hui, la mort au travail devient – d’une part autre chose qu’un gag franchouillard sur ces pauvres couillons de SalaryMan Jomaponais -, d’autre part une réalité disant de plus en plus sa subsance de classe (sur laquelle, nonobstant, l’Huma, le PC et les militants coco-cgt dudit Ministère étendent leur voile, convoquant en renfort le sociologue Dejours avec ses conseils managériaux, et le sacro-saint Service public comme vecteur de l’idéologie démocratico-politico-proudhonnienne, comme si une alternative politique pouvait résoudre le problème, de l’intérieur du capital…).

    Autant dire que, dans la comptabilité de la lutte de classes, quantitativement, moins de patrons crève(ront) que de prolos (même bêtement fonctionnarisés). Cela devrait suffire pour considérer que le problème est définitivement ailleurs.

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