C’est un très beau site, une mine d’infos et de textes…
Quant aux “très belles images comme on aimerait en voir plus souvent”, je sais pas… ya un certain esthétisme de quelque chose, dans ces photos.
En attendant, on n’a pas d’images du travail et de l’exploitation. C’est pas une pierre dans le jardin de DNDF. Dans le temps éloigné où j’avais la télé, un vieux tube qu’a cramé, frappant ce point aveugle. Sur internet, la “vie” au travail est le grand absent. Mais bon, essayez donc de filmer dans les usines, les chantiers, les bureaux, les champs… Gage que ceux qui font la gueule toute la journée se sentiraient encore obligés de sourire, des fois que… Et gare au retour du refoulé…
Dernière réflexion d’un gentil voisin de bureau, “c’est quand même pas le bagne, ici”. Voilà, trente ans, quarante à faire* et déjà vieux con rangé. Bof et poil aux beaufs !
* Je l’ai quand même rassuré, les fonctionnaires, c’est ce qu’il y a de moins durable.
Selon ce texte les thèses véhiculées par IQV seraient proches de celles de l’autonomie des années 70 -Italie-, ces idées fausses et “néfastes” conduiraient à la même impasse que la lutte armée, façon B.R. etc…C’est exactement ce qu’ont déclaré la ministre et le sinistre Bauer, inspirateur de la politique de celle-là.
Il paraît que l’on sait depuis Marx, c’est dire, que” travail aliène ou libère selon le cadre”, suit une apologie pure et simple de la démocratie, de l’intelligence des exploités -ils sont plus intelligents que ça…- du travail, bien sûr libérateur, bien qu’un brin aliéné, et le la profonde rationalité populaire, mieux vaut un tiens qu’un demi tu l’auras, sagesse ouvrière qui préfère le temps présent et ce qui va avec, à l’aventurisme menant droit à l’épicerie mal achalandée, voire à la survie austère des initiés.
VIVE LE SOCIALISME !
Ceci dit, il y a quand même un point sur lequel Joffrin a raison – et c’est ce qui lui donne sa supériorité et son ascendance psychologique sur Hazan, qui de par sa position se met fatalement dans une situation de soumission à celui ci :
En Hazan annonce sans fard sa stratgégie : dès que ça chauffe – vite, il faut aller se réfugier dans les jupons protecteurs de maman-sociale démocracie … Heureusement qu’elle est là, cette bonne vieille sociale démocracie, en cas de coups durs. (grosso modo, c’est le même discours que tenaient tous ceux – y compris dans le mouvement anarchiste … – qui appelaient à faire barrage au spectre fascite en allant voter Chirac en 2002 “mais avec des pinces à linge sur le nez ou des gants”)
Je sais pas vous, mais après avoir lu ça, dès lors, toutes les envolées lyriques de Hazan sur la rupture et patin et coufin, ça a comme un petit fumet de frelaté …
Car ça veut dire qu’après nous avoir bien chauffés à blanc en mettant à notre disposition par ses activités éditoriales des instructions pour une prise d’arme et autre, dès que ça va peter, Hazan annonce clairement la couleur : il va nous lacher pour rejoindre le camp de la force tranquille … et ne se repointera qu’une fois le danger (provisoirement) écarté ou du moins attenué.
C’est quand même une sacrée imposture…
Et un sacré coup de pouce à la sociale démocracie qui sait qu’avec de tels “opposants”, elle peut continuer de roupiller peinard …
Je suis assez d’accord avec ce qui est dit dans le précédent commentaire. Et il est assez désolant que cette stratégie soit évoquée sous des titres comme “le panache des dix de Tarnac”. Chacun se défend comme il l’entend, dirons-nous, mais alors à quoi bon lancer des incantations contre l’Etat, les journalistes, la social-démocratie, si c’est pour l’utiliser sans complexes ensuite ?
Il ne s’agit pas de purisme, mais bien d’un tant soit peu de cohérence, et surtout, de la nécessité de ne pas se foutre de la gueule des gens, surtout de ceux à qui on parle.
Ou alors, si on décide de parler à tout le monde, aux citoyens, à l’opinion publique, aux Rebonds de Libération ou aux personnages distingués qui se cultivent en lisant Le Monde, et de temps en temps, aux révolutionnaires, il faut reconnaître qu’on se fout de la gueule de tout et de tous, et le dire clairement, sans verbiage et sans s’abriter derrière je ne sais quel concept deleuzien sorti du congélateur idéologique.
Vous n’avez rien compris à la schizo-politique : lundi je déclare l’état de guerre civile contre la société du spectacle et le bio-pouvoir, mardi, je casse deux vitrines en annonçant la venue d’un nouveau monde, mercredi je touche le fric à papa pour communiser, jeudi françois hollande, le tueur de rouillan, me porte aux nues au nom de la démocratie, vendredi les intellocrates d’Etat reconnaissent en moi un nouveau guy debord, samedi je publie dans le monde, dimanche je casse deux vitrines, lun…
L’individu dans sa singularité la plus immédiate n’est pas un donné subsistant par lui-même enserré ensuite dans des formations sociales de plus en plus générales, aucun « je » n’existe d’abord pour lui-même avant d’être en rapport. Il n’est une singularité qu’en étant toujours en rapport avec d’autres singularités et en existant comme singularité dans ces rapports, dans une totalité de rapports (« tout rapport à soi n’existe que comme rapport aux autres »)
Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions.
Pour en savoir plus, y compris sur la façon de contrôler les cookies, reportez-vous à ce qui suit :
Politique relative aux cookies
C’est un très beau site, une mine d’infos et de textes…
Quant aux “très belles images comme on aimerait en voir plus souvent”, je sais pas… ya un certain esthétisme de quelque chose, dans ces photos.
En attendant, on n’a pas d’images du travail et de l’exploitation. C’est pas une pierre dans le jardin de DNDF. Dans le temps éloigné où j’avais la télé, un vieux tube qu’a cramé, frappant ce point aveugle. Sur internet, la “vie” au travail est le grand absent. Mais bon, essayez donc de filmer dans les usines, les chantiers, les bureaux, les champs… Gage que ceux qui font la gueule toute la journée se sentiraient encore obligés de sourire, des fois que… Et gare au retour du refoulé…
Dernière réflexion d’un gentil voisin de bureau, “c’est quand même pas le bagne, ici”. Voilà, trente ans, quarante à faire* et déjà vieux con rangé. Bof et poil aux beaufs !
* Je l’ai quand même rassuré, les fonctionnaires, c’est ce qu’il y a de moins durable.
Selon ce texte les thèses véhiculées par IQV seraient proches de celles de l’autonomie des années 70 -Italie-, ces idées fausses et “néfastes” conduiraient à la même impasse que la lutte armée, façon B.R. etc…C’est exactement ce qu’ont déclaré la ministre et le sinistre Bauer, inspirateur de la politique de celle-là.
Il paraît que l’on sait depuis Marx, c’est dire, que” travail aliène ou libère selon le cadre”, suit une apologie pure et simple de la démocratie, de l’intelligence des exploités -ils sont plus intelligents que ça…- du travail, bien sûr libérateur, bien qu’un brin aliéné, et le la profonde rationalité populaire, mieux vaut un tiens qu’un demi tu l’auras, sagesse ouvrière qui préfère le temps présent et ce qui va avec, à l’aventurisme menant droit à l’épicerie mal achalandée, voire à la survie austère des initiés.
VIVE LE SOCIALISME !
Ceci dit, il y a quand même un point sur lequel Joffrin a raison – et c’est ce qui lui donne sa supériorité et son ascendance psychologique sur Hazan, qui de par sa position se met fatalement dans une situation de soumission à celui ci :
En Hazan annonce sans fard sa stratgégie : dès que ça chauffe – vite, il faut aller se réfugier dans les jupons protecteurs de maman-sociale démocracie … Heureusement qu’elle est là, cette bonne vieille sociale démocracie, en cas de coups durs. (grosso modo, c’est le même discours que tenaient tous ceux – y compris dans le mouvement anarchiste … – qui appelaient à faire barrage au spectre fascite en allant voter Chirac en 2002 “mais avec des pinces à linge sur le nez ou des gants”)
Je sais pas vous, mais après avoir lu ça, dès lors, toutes les envolées lyriques de Hazan sur la rupture et patin et coufin, ça a comme un petit fumet de frelaté …
Car ça veut dire qu’après nous avoir bien chauffés à blanc en mettant à notre disposition par ses activités éditoriales des instructions pour une prise d’arme et autre, dès que ça va peter, Hazan annonce clairement la couleur : il va nous lacher pour rejoindre le camp de la force tranquille … et ne se repointera qu’une fois le danger (provisoirement) écarté ou du moins attenué.
C’est quand même une sacrée imposture…
Et un sacré coup de pouce à la sociale démocracie qui sait qu’avec de tels “opposants”, elle peut continuer de roupiller peinard …
Je suis assez d’accord avec ce qui est dit dans le précédent commentaire. Et il est assez désolant que cette stratégie soit évoquée sous des titres comme “le panache des dix de Tarnac”. Chacun se défend comme il l’entend, dirons-nous, mais alors à quoi bon lancer des incantations contre l’Etat, les journalistes, la social-démocratie, si c’est pour l’utiliser sans complexes ensuite ?
Il ne s’agit pas de purisme, mais bien d’un tant soit peu de cohérence, et surtout, de la nécessité de ne pas se foutre de la gueule des gens, surtout de ceux à qui on parle.
Ou alors, si on décide de parler à tout le monde, aux citoyens, à l’opinion publique, aux Rebonds de Libération ou aux personnages distingués qui se cultivent en lisant Le Monde, et de temps en temps, aux révolutionnaires, il faut reconnaître qu’on se fout de la gueule de tout et de tous, et le dire clairement, sans verbiage et sans s’abriter derrière je ne sais quel concept deleuzien sorti du congélateur idéologique.
On peut lire le texte de Claude Guillon: Tarnac, ou de l’utilité douteuse des idiots
http://claudeguillon.internetdown.org/article.php3?id_article=273
Vous n’avez rien compris à la schizo-politique : lundi je déclare l’état de guerre civile contre la société du spectacle et le bio-pouvoir, mardi, je casse deux vitrines en annonçant la venue d’un nouveau monde, mercredi je touche le fric à papa pour communiser, jeudi françois hollande, le tueur de rouillan, me porte aux nues au nom de la démocratie, vendredi les intellocrates d’Etat reconnaissent en moi un nouveau guy debord, samedi je publie dans le monde, dimanche je casse deux vitrines, lun…