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Bangladesh: appel à l’armée pour exporter le textile depuis un port en grève


Le Bangladesh a annoncé mercredi le déploiement de l’armée dans le principal port du pays pour garantir le départ des cargos, au troisième jour d’une grève de dockers affectant les exportations et notamment celles de l’industrie clé du textile.Les dockers du port de Chittagong (sud), par où transitent plus de 90% des marchandises importées et exportées, sont en grève depuis lundi, entraînant d’importants délais de livraison et en particulier pour l’industrie textile qui représente plus de 80% des exportations du Bangladesh.

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Après l’échec de la visite mardi du ministre des Transports maritimes visant à sortir de l’impasse, l’armée a été appelée pour assurer la circulation maritime. “Les négociations ont échoué et nous avons envoyé l’armée pour diriger le port et garantir la loi et l’ordre”, a déclaré à l’AFP le directeur de la sécurité du port, le lieutenant colonel Kamrul Islam, précisant que les manifestations sur le port ont été interdites.

Selon l’association des fabricants et exportateurs de textile, les exportateurs ont dû débourser cet été neuf milliards de taka (130 millions de dollars) en fret aérien à cause de délais ou de mauvaise gestion du port. “Le gouvernement doit agir pour mettre fin à cette grève immédiatement”, a-t-elle déclaré mardi dans un communiqué.

Le port de Chittagong a déjà été en proie à une congestion du trafic au cours des mois précédents en raison de manifestations de dockers et d’un phénomène de saturation, faisant passer la durée d’un aller et retour d’un conteneur de 3 à 11 jours.

La situation risque en outre d’empirer, préviennent les analystes, car les exportations continuent de grimper: dans le textile, elles se sont accentuées de 30% en juillet et août sur un an, selon les chiffres du gouvernement.
14/10/2010 | AFP.

Categories: Nouvelles du monde Tags:
  1. A.D.
    18/10/2010 à 14:25 | #1

    C’est chez le Bengladesh, ici, cela ne peut avoir cours…

    VIVA LA VAGA, let’s dance comme Patlotch le dit.

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