Tunisie : heurts entre manifestants et forces de l’ordre à Sidi Bouzid
Les accrochages se sont déroulés au lendemain de la tentative de suicide d’un commerçant ambulant dont les autorités avaient saisi la marchandise, alors que le taux de chômage s’avère élevé dans cette région.
Des accrochages ont opposé samedi 18 décembre à Sidi Bouzid, à 265km de Tunis, dans le centre de la Tunisie, des forces de l’ordre et des manifestants mécontents qui tentaient de s’introduire au siège du gouvernorat (préfecture), ont rapporté un témoin et un parti d’opposition.
Ces heurts seraient intervenus après une tentative de suicide la veille d’un jeune commerçant ambulant de fruits et légumes auquel les autorités avaient saisi sa marchandise.
En désespoir de cause, le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’année a tenté de s’immoler par le feu après s’être aspergé d’essence devant la préfecture. Atteint de brûlures graves, il a été transporté à l’hôpital où il est “entre la vie et la mort”, selon un communiqué du Parti démocratique progressiste (PDP/opposition).
Selon un témoin oculaire, après un sit in “pacifique” observé la veille devant la préfecture par quelques dizaines de personnes, la manifestation a pris de l’ampleur samedi l’occasion du souk hebdomadaire, ce qui a engendré des accrochages entre les manifestants et les forces de l’ordre. Aux bombes lacrymogènes utilisées par les forces de l’ordre pour les empêcher d’entrer dans la préfecture, les manifestants répondaient par des jets de pierres sur le bâtiment et les voitures de police.
Un taux élevé de chômage
Selon la même source, les incidents qui se sont étendus à plusieurs zones de la ville, se poursuivaient samedi en fin de journée. Des devantures de magasins ont été endommagées par les manifestants qui ont mis le feu à une voiture, à des pneumatiques et aux poubelles.
Trois agents de l’ordre ont été blessés et transportés à l’hôpital de la ville, tandis que forces de l’ordre procédaient à une vague d’arrestations, selon cette source.
A l’instar du jeune commerçant, diplômé de l’université, et seul soutien de famille, la région de Sidi Bouzid compte un taux élevé de chômage parmi les promus de l’enseignement supérieur, indique-t-on de même source.
(Nouvelobs.com avec AP)
la région de sidi ou c’est passé l’incident du jeune homme qui a c’est immolé, est une région qui souffre de la pauvreté, et de la marginalisation. Cette région a un taux de chômage trés élevé (40%), dans cette région qui compte a peu près Un demi million d’habitant il n’existe aucune source pour l’emploi, aucune activité industrielle ou touristique développé, tous est concentré dans les régions côtières, que l’ancien président bourguiba a concentré toute l’industrie du textille et touristique dans leur régions de Monastir et Sousse, de même l’actuel président n’a jamais essayé de rectifié le tir et de créer une certaine justice pour la distribution de la richesse, ou un la création de certain moteur de croissance dans cette région. en plus de tous ça le tunisien n’a aucune liberté d’exprimer son avis, et celui qui ouvre la bouche sera puni, et on le cole l’étiquette d’opposant ou d’intégriste. Le pays est gouverné par une seule partie politique depuis l’indépendance, alors comment voulez vous qu’ily aura une justice ou évolution vers la démocratie.