Grenoble: Hortefeux crée une force anti-émeutes
Brice Hortefeux a installlé, ce jeudi, une force anti-émeutes à Grenoble, cinq mois après les émeutes qui ont secoué la ville. Baptisée Unité Mixte d’Intervention Rapide (Umir), cette force sera opérationnelle dès le début du mois de janvier.
Un laboratoire composé de 37 personnes
37 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont des membres des brigades canines et anti-criminalité pour gérer les «interpellations délicates». C’est la première fois qu’une telle force est créée en France. «Vous êtes en quelque sorte un laboratoire (…) ça n’a jamais été fait ailleurs», a expliqué Brice Hortefeux sur le site d’entraînement de ces équipes, une base désaffectée de la banlieue de Grenoble. Si les résultats sont concluants, cette Umir pourrait être étendue à d’autres villes.
Reconnaissance de la ville comme «zone difficile»
Cette mesure a été bien accueillie par les représentants locaux des syndicats de police, qui espèrent que ce renforcement continuera. «Nous avons maintenant des moyens, mais il faut que ça s’inscrive dans la continuité», a déclaré Daniel Chomette, du syndicat Unité-SGP Police. Daniel Chomette a en outre demandé le maintien des effectifs de la circonscription de Grenoble et la reconnaissance de la ville comme «zone difficile», au même titre que les communes de la région parisienne. Cela permettrait d’obtenir du matériel et des effectifs supplémentaires.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, deux jeunes gens armés et cagoulés avaient attaqué le casino d’Uriage-les-Bains, près de Grenoble. L’un des malfaiteurs avait ensuite péri sous les balles de la police, provoquant plusieurs nuits d’émeute dans le quartier de la Villeneuve, d’où il était originaire.
Avec Reuters
Les derniers commentaires