Bon, ça, c’est comme l’impossibilité de hurler contre l’excision sans passer pour un apologue de la condition des femmes en occident.
Oui, on peut ne pas bouder son plaisir devant la chute du mur de Berlin sans se faire aucune illusion sur la suite et sans faire de progressisme….
Ce qui se passe au Maghreb et au Machrek ressemble certainement à une révolution qui continue de rationaliser la restructuration du capital. La démocratie est plus propice aux affaires que les dictateurs compradores et voleurs. L’état Chinois semble décider à le faire à son rythme….Soit
Tout ça sous l’oeil bienveillant de l’armée et avec l’aval de la CIA.
Mais putain que c’est bon de voir des foules sans leaders, sans organisation politique d’encadrement, pugnaces et qui tiennent jusqu’au bout…..
A la limite dire que la commnisation ne peut être que l’abolition du CAPITAL et qu’avant c’était hors-sujet ( voir le milénarisme) peut -être dénoncé comme progressisme voire comme occidentalisme.
@Norman
ah bon, c’est ça qu’il disait, Patloch?? Pas sur.. de toute façon, on euphorise ou on veut, ça mange pas de pain.
Y’ a pas qu’à, faut pas qu’on!
Pepe “Bon, ça, c’est comme l’impossibilité de hurler contre l’excision sans passer pour un apologue de la condition des femmes en occident”
1. Ce n’était pas le sens de mes propos.
2. Ça ne l’est pas ici non plus. Ben Ali… Moubarak… Sarkozy, why not ?
Intéressant de voir que le social qui se manifeste sous forme politique (“dégage !”), ce hurlement en faveur de la démocratie, obtient satisfaction contre (et pour) la démocratie formelle (voter), mais le premier moment est la rue (à laquelle tout pouvoir élu dénie un caractère démocratique, d’où la course au décompte, 1 million, 2 millions…).
Intéressantes donc en elles-mêmes, par leur forme, ces “révolutions”, dont, certes non sans arrières-pensées, les démocraties sont contraintes de reconnaître le résultat comme légitime, les présidents chassés par la rue (un peu l’armée et l’ami américain, mais parce que la rue).
C’est une idée à suivre, mais comment le faire quand la démocratie est un paradigme idéologique dominant ?
Voilà donc où nous en sommes en France, avec un Président démocratiquement élu, et une rue qui ne demande plus que ce qu’elle ne peut pas obtenir de lui (automne 2010, retraites, justice, éducation…) mais le manifeste comme exigence démocratique.
Alors oui, à la différence de ces “peuples sous le joug”, les Français sont appelés à manifester : c’est autorisé.
Dorénavant, place de la Bastille, grâce aux Tunisiens et aux Egyptiens, on comptera les pancartes “Sarkozy, dégage !”
Pour être encore plus clair, ou pousser plus loin la réflexion.
Il faut regarder ces bouleversements arabes non seulement pour leur importance géo-politique, régionale, comme événement mondial, naturellement pour ses impacts économiques – retructuration dans la restructuration du capital relançant la concurrence et possiblement l’accumulation ?-, mais aussi en ce qu’il bouleverse la subjectivité “populaire” partout dans le monde, et ceci à commencer chez nous, particulièrement chez les jeunes et les pauvres. A suivre les réactions des “issus de l’immigration”, c’est un tournant historique dans la perception même de leur histoire, de leur présent, une confiance gagnée en leur puissance.
10h42: Aziz Miled, l’«ami» de MAM et Ollier accusé d’avoir transporté des mercenaires de Kadhafi
L’homme d’affaires tunisien, qui a transporté et accueilli les deux ministres lors des fêtes de fin d’année à Tabarka,aurait transporté des mercenaires à la solde de Kadhafi, selon Mediapart. La compagnie Nouvelair, dont il est PDG, a en effet loué à la compagnie nationale libyenne quatre de ses avions la semaine dernière. Au moins deux de ces appareils ont été utilisés par le régime de Tripoli pour transporter des mercenaires à sa solde entre des villes libyennes.
L’individu dans sa singularité la plus immédiate n’est pas un donné subsistant par lui-même enserré ensuite dans des formations sociales de plus en plus générales, aucun « je » n’existe d’abord pour lui-même avant d’être en rapport. Il n’est une singularité qu’en étant toujours en rapport avec d’autres singularités et en existant comme singularité dans ces rapports, dans une totalité de rapports (« tout rapport à soi n’existe que comme rapport aux autres »)
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Paris : appel à manifester le 1er mai…
Bon, ça, c’est comme l’impossibilité de hurler contre l’excision sans passer pour un apologue de la condition des femmes en occident.
Oui, on peut ne pas bouder son plaisir devant la chute du mur de Berlin sans se faire aucune illusion sur la suite et sans faire de progressisme….
Ce qui se passe au Maghreb et au Machrek ressemble certainement à une révolution qui continue de rationaliser la restructuration du capital. La démocratie est plus propice aux affaires que les dictateurs compradores et voleurs. L’état Chinois semble décider à le faire à son rythme….Soit
Tout ça sous l’oeil bienveillant de l’armée et avec l’aval de la CIA.
Mais putain que c’est bon de voir des foules sans leaders, sans organisation politique d’encadrement, pugnaces et qui tiennent jusqu’au bout…..
@pepe
putain que c’est bon de voir des foules sans leaders, sans organisation politique d’encadrement, pugnaces et qui tiennent jusqu’au bout….
oui mais Patloch a raison, avant d’euphoriser chez les autres commençons par euphoriser devant notre porte
A la limite dire que la commnisation ne peut être que l’abolition du CAPITAL et qu’avant c’était hors-sujet ( voir le milénarisme) peut -être dénoncé comme progressisme voire comme occidentalisme.
@Norman
ah bon, c’est ça qu’il disait, Patloch?? Pas sur.. de toute façon, on euphorise ou on veut, ça mange pas de pain.
Y’ a pas qu’à, faut pas qu’on!
@pepe
Pepe “Bon, ça, c’est comme l’impossibilité de hurler contre l’excision sans passer pour un apologue de la condition des femmes en occident”
1. Ce n’était pas le sens de mes propos.
2. Ça ne l’est pas ici non plus. Ben Ali… Moubarak… Sarkozy, why not ?
Intéressant de voir que le social qui se manifeste sous forme politique (“dégage !”), ce hurlement en faveur de la démocratie, obtient satisfaction contre (et pour) la démocratie formelle (voter), mais le premier moment est la rue (à laquelle tout pouvoir élu dénie un caractère démocratique, d’où la course au décompte, 1 million, 2 millions…).
Intéressantes donc en elles-mêmes, par leur forme, ces “révolutions”, dont, certes non sans arrières-pensées, les démocraties sont contraintes de reconnaître le résultat comme légitime, les présidents chassés par la rue (un peu l’armée et l’ami américain, mais parce que la rue).
C’est une idée à suivre, mais comment le faire quand la démocratie est un paradigme idéologique dominant ?
Voilà donc où nous en sommes en France, avec un Président démocratiquement élu, et une rue qui ne demande plus que ce qu’elle ne peut pas obtenir de lui (automne 2010, retraites, justice, éducation…) mais le manifeste comme exigence démocratique.
Alors oui, à la différence de ces “peuples sous le joug”, les Français sont appelés à manifester : c’est autorisé.
Dorénavant, place de la Bastille, grâce aux Tunisiens et aux Egyptiens, on comptera les pancartes “Sarkozy, dégage !”
Pour être encore plus clair, ou pousser plus loin la réflexion.
Il faut regarder ces bouleversements arabes non seulement pour leur importance géo-politique, régionale, comme événement mondial, naturellement pour ses impacts économiques – retructuration dans la restructuration du capital relançant la concurrence et possiblement l’accumulation ?-, mais aussi en ce qu’il bouleverse la subjectivité “populaire” partout dans le monde, et ceci à commencer chez nous, particulièrement chez les jeunes et les pauvres. A suivre les réactions des “issus de l’immigration”, c’est un tournant historique dans la perception même de leur histoire, de leur présent, une confiance gagnée en leur puissance.
http://www.algerie-focus.com/2011/02/03/exlusif-entretien-avec-le-pr-noam-chomsky-partie-3-lalgerie-du-president-eisenhower-a-lafricom/
10h42: Aziz Miled, l’«ami» de MAM et Ollier accusé d’avoir transporté des mercenaires de Kadhafi
L’homme d’affaires tunisien, qui a transporté et accueilli les deux ministres lors des fêtes de fin d’année à Tabarka,aurait transporté des mercenaires à la solde de Kadhafi, selon Mediapart. La compagnie Nouvelair, dont il est PDG, a en effet loué à la compagnie nationale libyenne quatre de ses avions la semaine dernière. Au moins deux de ces appareils ont été utilisés par le régime de Tripoli pour transporter des mercenaires à sa solde entre des villes libyennes.