Brésil: heurts entre enseignants en grève et bataillon de choc à Rio
Aucune résurrection des relations salariales telles qu’elles étaient dans les aires centrales du capital ne verra le jour dans le développement du salariat dans les pays actuellement dits « émergents ».
Tel Quel
le capital a toujours besoin de nous, mais plus soumis qu’auparavant, toujours indispensable mais aussi toujours de trop, en n’ayant plus la possibilité d’affirmer aucune identité face à lui nous donnant comme avant le moyen de négocier une place honorable dans le « système ». Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal
Brésil: heurts entre enseignants en grève et policiers à Rio
Publié le 01-10-2013
Un manifestant masqué lance un pétard à la police en dehors de l’hôtel de ville de Rio de Janeiro, au Brésil, le mardi 1 octobre 2013.Les enseignants pression pour un meilleur salaire réunis à la mairie où était prévu un vote sur la proposition de salaire du maire Eduardo Paes Rio. Les grévistes sont opposés à la proposition, qui disent-ils ne vont pas assez loin pour répondre à leurs demandes. (AP)
Rio de Janeiro (AFP) – Des heurts ont éclaté mardi à Rio entre quelques centaines d’enseignants d’écoles publiques maternelles et primaires et des policiers, devant le Conseil municipal de la ville où devait être voté un plan de carrière rejeté par les professeurs.
Alors que les manifestants tentaient d’envahir la salle de vote aux cris de “ce gouvernement (de l’Etat de Rio) ne sert à rien, il va tomber”, le bataillon de choc de la police de Rio a chargé en lançant des gaz lacrymogènes, a constaté l’AFP.
En grève depuis 46 jours, les professeurs des écoles publiques gérées par la municipalité, exigent le retrait de ce plan de carrière et de salaires pour reprendre les négociations avec la mairie.
Les écoles publiques sont fréquentées par les couches pauvres de la population. Les enfants des classes plus aisées vont à l’école privée.
“Ce plan de carrière ne concerne que ceux qui travaillent 40 heures par semaine dans la même école, une minorité infime. Actuellement, on gagne à peine 25 réais (8 euros) de l’heure”, a déploré Daniel Raposo, 28 ans, professeur de gymnastique.
“Pour faire nos 40 heures par semaine, nous sommes obligés de travailler dans plusieurs écoles. Il y en a marre. C’est un mouvement d’insatisfaction, on ne peut plus supporter tant d’humiliations, tant de mépris, tant de belles paroles, tant de mensonges”, a de son côté déclaré à l’AFP l’instituteur Marcos Antonio.
Plus de 700 policiers ont été mobilisés aux alentours de la Place Blandine, au centre-ville où se trouve le Conseil municipal , cinq rues barrées et les stations de métro fermées.
Les enseignants du primaire ont reçu le soutien des professeurs du secondaire –en grève depuis 55 jours– qui eux, dépendent non pas de la municipalité mais du gouvernement de l’Etat de Rio. Ces professeurs manifestaient dans un quartier voisin et les ont rejoints.
Lundi soir des heurts avaient déjà éclaté entre un millier de professeurs grévistes et des policiers devant le Conseil municipal. Un groupe d’anarchistes “black blocks” les avaient rejoints et des violences avaient alors éclaté : deux agences bancaires ont été saccagées ainsi que la façade d’une entreprise de l’ex-milliardaire Eike Batista, EBX. Cinq personnes ont été arrêtées et deux autres blessées.
Plus de 10.000 personnes manifestent à Rio en soutien aux enseignants en grève
internet@lesoir.be (Avec les rédactions du Soir en ligne, du Soir, d’AFP, d’AP et de Belga)
Plus de 10.000 personnes, selon la police, ont manifesté lundi soir dans le centre de Rio pour soutenir les enseignants des écoles publiques en grève depuis près de deux mois pour des augmentations de salaire et un nouveau plan de carrière. Peu après 20H00 locales (1 heure heure belge) des heurts ont éclaté entre un groupe de manifestants masqués et un groupe de policiers qui a lancé des gaz lacrymogènes. Mardi dernier, des heurts violents avaient éclaté entre quelques centaines d’enseignants et des policiers, devant le Conseil municipal où a été voté un plan de carrière rejeté par les professeurs. Plusieurs vitrines d’agences bancaires avaient été saccagées. En grève depuis 53 jours, les professeurs des écoles publiques gérées par la municipalité, exigent le retrait de ce plan de carrière et de salaires pour reprendre les négociations avec la mairie. La grève touche 600.000 élèves
http://www.courrierinternational.com/une/2013/10/08/les-manifs-des-profs-perturbees-par-le-black-bloc
Brésil: heurts à Rio après une manifestation d’enseignants
A Sao Paulo, une manifestation de paysans sans terre a dégénéré en saccages de banques et affrontements violents de manifestants masqués avec la police. Elle avait été précédée d’une manifestation d’étudiants réclamant la “démocratisation” de l’université.
Dans une démonstration plus tôt mardi, un groupe de personnes sans-abri a tenté de pénétrer dans la maison de représentants de Sao Paulo. D’après correspondant BBC
(AFP) – 16 octobre 2013
Rio de Janeiro — Des heurts ont opposé mardi soir à Rio des manifestants radicaux et la police, à l’issue d’une manifestation pacifique d’enseignants d’écoles publiques en grève depuis plus de deux mois, ont rapporté des journalistes de l’AFP.
Quelque 45 minutes après que le syndicat des professeurs a annoncé la fin de la manifestation, les militants anarchistes du groupe Blacks Blocs, vêtus de noir et encagoulés, ont soudain attaqué avec des pierres et des cocktails Molotov la police qui a riposté avec des tirs nourris de bombes lacrymogènes et sprays de poivre pour les disperser.
Les manifestants, dont des Black Blocs, avaient défilé sur l’une des avenues principales du centre jusqu’au Conseil Municipal, place Cinelandia, où depuis le matin plusieurs magasins et agences bancaires avaient protégé leurs vitrines de panneaux en bois et en acier.
Les Black Blocs, qui lors de la marche criaient “sans hypocrisie, la police tue tous les jours”, ont utilisé ces panneaux comme boucliers. Trois d’entre eux ont été arrêtés, selon le site d’information G1.
Une voiture de police a été incendiée et une agence bancaire saccagée.
La manifestation pacifique des enseignants a réuni 10.000 personnes selon leur syndicat, 7.000 selon la police.
La grève dure depuis 61 jours. Les professeurs exigent la reprise des négociations avec la municipalité qui gère les écoles et le retrait d’un plan carrière qui ne concerne que ceux qui travaillent 40 heures par semaine dans la même école, soit 7% d’entre eux. Actuellement, ils gagnent à peine 25 réais (8 euros) de l’heure.
Les écoles publiques sont fréquentées par les couches pauvres de la population. Les enfants des classes plus aisées sont scolarisés dans le privé.
La situation sociale reste tendue au Brésil depuis la fronde qui a secoué en juin le pays contre la hausse des coûts des transports, les dépenses excessives engagées pour l’organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et la corruption en politique.
Il y a une semaine, une manifestation de ces enseignants avait réuni 10.000 personnes et s’était terminée avec des heurts violents avec la police.
A Sao Paulo, une manifestation de paysans sans terre a dégénéré en saccages de banques et affrontements violents de manifestants masqués avec la police. Elle avait été précédée d’une manifestation d’étudiants réclamant la “démocratisation” de l’université.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/10/26/bresil-une-manifestation-degenere-a-sao-paulo_3503589_3222.html
http://www.courrierinternational.com/article/2013/10/31/vive-les-manifs-non-aux-agissements-du-black-bloc