Federici contre Marx
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Pour un précédent commentaire publié en septembre 2014 : « Au sujet de « Caliban et la sorcière » http://dndf.org/?p=13748
Caliban et la Sorcière présente un intérêt indéniable : une analyse des mouvements sociaux et de la crise de l’Europe médiévale, une mise en lumière de la dimension sexuelle et du traitement des femmes dans la formation du capitalisme, le rôle de la machination des corps masculins et féminins, notamment. Mais ce livre expose aussi une vision du passé et du présent capitalistes aussi critiquable que la perspective politique qui en découle.
“Selon cette thèse, le travail domestique fait baisser le coût de la force de travail : si l’ouvrier devait dîner au restaurant ou acheter des plats tout préparés, porter son linge à la laverie, etc., il dépenserait plus que si une femme fait chez lui et pour lui cuisine, lavage, etc. Grâce à l’activité non payée de cette femme, le patron réaliserait donc une économie. D’où l’idée de considérer cette activité comme un travail dont profite gratuitement le capital qui y trouve une de ses sources vitales et permanentes de valorisation.”
Ce qui suit est il autre chose qu’une robinsonnade ?? :
“Si c’était vrai, l’ouvrier (ou l’ouvrière) célibataire coûterait plus cher et le patron devrait le (ou la) payer davantage que l’ouvrier (ou l’ouvrière) vivant en couple. Ce n’est pas le cas. Il est odieux que le mari se mette les pieds sous la table, mais une famille n’est pas assimilable à un atelier d’usine. On peut appeler beaucoup de choses travail, mais le seul qui reproduit du capital est le travail salarié effectué pour une entreprise.”
-Quand on parle du prix de la force de travail, on parle d’un travail social moyen ?
-Le prix de la force de travail est il déterminé par le coût de reproduction de cette dernière ? Et sinon, par quoi ?
Merci!
Merci paul !
Effectivement travail social combiné !