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“l’ultragauche! l’ultragauche! l’ultragauche!”

Jamais ce vocable n’aura autant été employé à tort et à travers dans toute la sphère médiatique….

C’est l’occasion de faire un vrai tour d’horizon historique et théorique de ce courant très important de la théorie communiste en remettant sur le tapis l’ouvrage de référence publié par les éditions Senonevero. A commander en librairie. dndf

Ci dessous, la quatrième de couverture Quatrième
de couverture


Ici un territoire se dessine, des critiques
de gauche de la social-démocratie à l’Internationale situationniste en passant par la Gauche germano-hollandaise ; la Gauche dite italienne et les multiples groupes et publications qui en sont issus ; Socialisme ou Barbarie et sa descendance ; le communisme libertaire avec Noir et Rouge.
Territoire théorique pour une histoire qui
ne serait pas générale, mais critique.
Pour l’ultragauche, la révolution et le
communisme consistent en libération du travail et affirmation du prolétariat comme classe dominante, mais toutes les médiations rationnelles et pratiques conduisant à ce but sont critiquées et supprimées : syndicats, partis de masse, parlementarisme, critique même de l’intervention dans la lutte de classe. Tout y est suspendu à une mystique de l’autonomie (comme contenu de la révolution)/auto-organisation (comme forme) ou du Parti, qui doit être la révélation de l’être véritablement révolutionnaire du prolétariat, faisant exploser son existence de classe.
Il existe une relation incontournable
entre le prolétariat, classe de ce mode de production — le capitalisme — et cet être révolutionnaire dont l’ultragauche attendait la libération ; relation qu’elle a échoué à comprendre et à théoriser. Pourtant, elle nous a suggéré que la révolution n’était pas l’affirmation de la classe telle qu’elle existe, tout en la comprenant comme l’affirmation d’une nature révolutionnaire propre : c’était là sa dynamique et s contradiction, et par là, elle nous a amenés  jusqu’au point où nous pouvons la quitter

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