De Gaza à Beyrouth, il y a autre chose…

« Sommes-nous encore en mesure de comprendre, au-delà des frontières, au-delà des nations, qu’un ciel envahi par la machine et déserté par les oiseaux, c’est le même pour tout le monde ? »…

« Je voudrais commencer par dire que le ciel du Liban est envahi par une foule de drones invisibles et sans pilotes qui surveillent le territoire, relève les moindres faits et gestes, 24h sur 24. Le ciel fait un bruit ininterrompu de moteur. Il est devenu le siège d’un gigantesque service de renseignements qui confirme, à l’échelle de la planète, la déshumanisation de notre espèce…

La réduction et la mise au pas des vies par la dictature du plus fort, du plus armé, du plus riche sous les auspices de l’intelligence artificielle. De Gaza à Beyrouth, nous sommes en train de vivre quelque chose qui n’est pas la guerre telle que nous la connaissions, quelles que soient nos générations, nos mémoires, nos livres d’histoire. Derrière les milliers de blessés, de brûlés, les morts qui se comptent et ceux qui gisent sous les décombres, le million de personnes éjectées de leurs maisons… il y a autre chose. C’est un sentiment de viol. Les populations sont pétrifiées. Elles ne disposent plus d’aucun recours, d’aucune protection pour se défendre. Ni dedans ni dehors. »

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-echos-d-ailleurs/au-liban-les-populations-sont-petrifiees-5742930

%d blogueurs aiment cette page :