Les super-riches sont de retour
Les milliardaires en euros par nationalité
Le Mexicain Carlos Slim est devenu l’homme le plus riche du monde, battant Bill Gates, et le Français Bernard Arnault domine l’Europe, selon le classement 2010 des milliardaires de la planète établi par le magazine Forbes et rendu public, mercredi 10 mars, à New York. “L’économie mondiale se remet, les marchés financiers sont de retour, particulièrement les marchés émergents”, a annoncé le journal.
Après le choc de l’an dernier consécutif à la crise financière de l’automne 2008, les milliardaires sont revenus : 154 de ceux qui avaient été éliminés, notamment les Russes, remontent en selle, et 97 nouveaux font leur apparition, dont 62 viennent d’Asie. Mark Zuckerberg, 25 ans, cofondateur du réseau social Facebook, exclu de la liste en 2009, refait surface, et est classé 212e avec 4 milliards de dollars. Au total, le monde compte aujourd’hui 1 011 milliardaires originaires de 55 pays. Le club des super-riches n’atteint pas encore le record de 2008 (1 125), mais est en nette récupération après s’être réduit à 793 membres l’an dernier.
Avec une fortune estimée à 53,5 milliards de dollars, le septuagénaire Carlos Slim, magnat mexicain des télécommunications qui fait partie du peloton de tête depuis quelques années, bat de 500 millions Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, qui doit se contenter du second rang. Les Américains se taillent toujours la part du lion avec 403 milliardaires. Mais ils passent de 45 % à 40 % du total, ont perdu la première place pour la première fois depuis 1994 et ne sont que deux parmi les cinq premiers, les Indiens Mukesh Ambani et Lakshmi Mittal arrivant aux 4e et 5e rangs.
L’Europe dénombre 248 milliardaires. Le Français Bernard Arnault, 61 ans, propriétaire du groupe de luxe LVMH (Louis Vuitton, Moët & Chandon notamment), détrône l’Allemand Karl Albrecht, prend la septième place et devient l’homme le plus riche d’Europe avec une fortune estimée à 27,5 milliards de dollars, en hausse de 11 milliards en un an.
LEMONDE.FR avec AFP | 11.03.10 | 07h03 • Mis à jour le 11.03.10 | 13h07
Les super-pauvres ne sont jamais partis.
Pas de restructuration pour eux, la crise ?
Pas de crise, pour eux toujours la mouise,
Maintenant voilà ce que les pauvres disent
FUCK La Xème de Feurbach,
Fight now ! Y’a le feu au lac.
Ruisseau de feu.