Blog Troploin : « Si brûle la planète »
« La publication par les éditions Entremonde, sous le titre « Pommes de terre contre gratte-ciel (critique de l’écologie politique) », de la série d’articles consacrés à ce sujet par le site DDT 21, nous invite à revenir brièvement sur le sujet…
« Si une révolution advient un jour, il est fort probable qu’elle sapera mécaniquement les bases sur lesquelles repose aujourd’hui le monde, en une sorte de décroissance vertigineuse, particulièrement brutale et fradicale – il suffit de réfléchir un instant à la manière dont sont créés l’électricité et le carburant pour comprendre qu’une révolution bouleversera ce type de production… et tout ce qui en dépend. [..] Le “tri sélectif” à faire parmi les restes et les ruines de l’ancien monde ne se fera pas en fonction de ce qui serait pratique, mais en fonction de ce qui sera faisable. En effet, qui retournerait des tonnes de terre au coeur de l’Afrique pour en extraire des grammes de métaux rares ? Qui ferait fonctionner les puits de pétrole émiratis ou les méthaniers panaméens ? Pour le dire brutalement, à moins d’imaginer la persistance des industries nucléaire et pétrolière, il est fort probable que dans un monde post-révolutionnaire l’industrie pharmaceutique (quoi qu’on en pense par ailleurs) n’existera plus et que les médicaments seront rares, peu variés et fabriqués de manière artisanale ou proto-industrielle. Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, il est probable que les humains se soigneront fréquemment avec ce que l’on appelle aujourd’hui (en France) les médecines douces ou alternatives… » (Tristan Leoni & Céline Alkamar) »
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