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L’emploi, première victime de la crise (Cln)

Aux Etats-Unis, l’entreprise de livraison express DHL décide de supprimer 9 500 emplois supplémentaires, tandis qu’au Canada, l’équipementier Nortel annonce une réduction d’effectifs de 1 300 emplois et qu’en Autriche Telecom Austria souhaite supprimer 2 500 postes. La crise n’épargne aucun secteur dans les pays occidentaux.

La crise continue d’affecter le secteur financier : jeudi dernier, American Express annonçait 7 000 suppressions d’emploi à travers le monde, le dixième de ses effectifs.

Les dégraissages se poursuivent aussi dans l’automobile, aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. Après Chrysler, General Motors, Renault, c’est au tour du constructeur haut de gamme BMW et du numéro un des poids lourds Daimler, d’annoncer respectivement la suppression de 8 100 postes dans le monde et de 3 500 emplois en Amérique du Nord. Nissan taille également dans les effectifs : moins 2 500 aux Etats-Unis, et en Espagne.

Mais désormais l’électroménager, et l’informatique sont également touchés : Whirpool prévoit 5 000 suppressions d’emploi d’ici fin 2009, AMD, le fabricant de microprocesseurs, réduit de 3% de ses effectifs, et Circuit City, le deuxième distributeur d’électronique américain, vient de mettre la clé sous la porte, ce lundi. Il avait anticipé 9 000 suppressions d’emploi.

Même Microsoft, dont l’effectif grandissait de 15% tous les ans, gèle peu à peu les embauches.

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