Cité Bassens à Marseille, une centaine d’habitants s’opposent aux policiers
Pour ceux qui penseraient que cette brève est très ordinaire, précisons juste que cela est très rare à Marseille. En 2005, les émeutes n’avaient pas agrandi leur territoire jusqu’à cette ville.
D’ailleurs, quand le journaliste parle ici d’émeute, on est assez loin de la violence de Firminy ou de Villiers le bel…
L’interpellation d’un trafiquant de drogue tourne à l’émeute
Ce n’est un secret pour personne : les forces de l’ordre ne sont pas les bienvenues dans certaines cités de Marseille. Insultes, crachats, jets de pierres sont le lot quotidien des fonctionnaires de police, qui viennent “déranger” les trafics en tous genres. Mais il est rare, à Marseille du moins, que ces actes de rébellion tournent à l’émeute, comme cela s’est produit samedi à la cité Bassens (boulevard Lavoisier, 15e arr.).[print_link]
Des policiers en intervention ont dû faire face à une centaine de personnes qui ont tenté de les empêcher d’entrer dans la cité. Voici les faits tels qu’ils ont été rapportés par les fonctionnaires de la compagnie de sécurisation des Bouches-du-Rhône, unité mise en place en avril dernier par le ministère de l’Intérieur, dont la mission est précisément de maintenir l’ordre dans les zones difficiles.
Samedi soir, vers 19h30, un équipage de cinq fonctionnaires de cette compagnie patrouille en tenue civile dans la cité Bassens. Les policiers repèrent un trafic de stupéfiants au pied d’un bâtiment. Le vendeur prend aussitôt la fuite, en laissant tomber sa marchandise : pas moins de 63 barrettes de résine de cannabis et 23 sachets d’herbe.
Poursuivi par les policiers, le dealer se réfugie dans un appartement de la cité. Quelques minutes plus tard, son occupante, qui ne connaissait pas le fuyard, laisse entrer les forces de l’ordre. L’individu, caché dans une armoire, est rapidement débusqué. Mais le propriétaire de l’appartement, un homme de 46 ans, fait irruption et s’oppose fermement à l’interpellation de l’intrus. Au point que les policiers décident de demander des renforts.
Des effectifs en uniforme, une dizaine d’hommes, sont immédiatement envoyés sur les lieux. C’est en arrivant à la cité Bassens à bord de leur fourgon, qu’ils découvrent un inquiétant comité d’accueil… Une centaine d’individus, des habitants de la cité, tentent de leur barrer l’accès aux bâtiments. Par centaines, des pierres et autres projectiles sont lancées contre la voiture de police.
Laissant passer la “tempête”, les fonctionnaires réussissent finalement à s’extraire du véhicule sans être blessés. Peu à peu, la foule se disperse et les forces de l’ordre peuvent achever leur intervention. Le vendeur de stupéfiants, âgé de 21ans et le propriétaire de l’appartement qui s’était opposé à son interpellation ont été placés en garde à vue.
source La provence
depuis les forcent de l’ordre semblent controler de plus en plus les supermarchés de produits récréatif.
Vraiment nouveau à marseille, ou jusqu’a présent, 800 000 habitants vivaient sans se faire bousculer dans une méga-zone de non droit.
On peut s’attendre à des réactions de pls en plus fortes, ces points de vente faisaient vivre (bien vivre peut etre) de nombreux quartiers dont la population était exclue du systeme.
Peut être un plan de ville complet pour 2010? jusqu’a présent, en effet, les plans de ville s’arretaient bien en dessous de ces quartiers.
“800 000 habitants vivaient sans se faire bousculer dans une méga-zone de non droit.”
Qu’est-ce que cela peut vouloir dire?
“Sans se faire bousculer”? “Zone de non-droit”?
Le langage du pouvoir. avec pub pour : “les plans de ville(qui) s’arrêtaient bien en dessous de ces quartiers.” Mais on va voir ce qu’on va voir :” Peut être un plan de ville complet pour 2010?”Cela ressemble à la Provence comme un policier ressemble à un journaliste qui ressemble à un sociologue qui lui même ressemble à un prof qui ressemblerait à un flic…