Récréation
Si c’est eux qui le disent…..
« La dynamique du capiltalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Karl Marx »
Si c’est eux qui le disent…..
« La dynamique du capiltalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Karl Marx »

Parmi les mouvements apparus après la crise de 2008, la Révolte des Tentes en Israël a souvent été négligée dans les analyses du courant communisateur. En fait, à l’exception de ce qu’en ont dit les journaux pendant quelques jours, personne n’en sait grand-chose, et il n’y a pratiquement pas d’analyses communistes sur le sujet. Àl’opposé, d’autres mouvements plus modestes ont fait couler beaucoup d’encre. Desmouvements portés exclusivement par la classe moyenne salariée, mais moins massifs – Occupy, Indignés, etc. – ont donné lieu à quelques analyses dans le « milieu », tandis que sur Israel il n’y rien du tout. Cela nous incite à essayer de reconstruire le contexte, le déroulement, la composition sociale et les enjeux de ce mouvement. Lire la suite…
“Sergio Leone : «Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé et ceux qui creusent.»
Pour l’instant chez Opel Zaragoza, on creuse…

Chantage à la fermeture de l’usine pour faire passer la nouvelle convention collective soutenue par la direction et les syndicats UGT et CC.OO
Sur les 5 300 travailleurs qui ont été appelés à participer, 4 959 ont été comptés, dont 2 827 en faveur, 2 008 contre et 54 blanc.
ça ne fait que 53% de OUI sur les inscrits
https://elpais.com/economia/2018/01/31/actualidad/1517395477_548192.html
Une nouvelle manifestation contre la hausse des prix des produits alimentaires a été dispersée pour la deuxième journée consécutive mercredi au Soudan, où les autorités ont procédé en matinée à l’interpellation du secrétaire général du Parti communiste, selon cette formation. Le récent doublement du prix du pain, après la décision du gouvernement de confier les importations céréalières au secteur privé, a suscité un vif mécontentement dans la population, et des manifestations, réprimées, ont lieu depuis le début du mois.

Mercredi après-midi, quelque 200 personnes ont de nouveau manifesté à Omdurman, ville voisine de Khartoum, à l’appel du principal parti d’opposition, Umma. « Non à la faim! Non aux prix élevés! », ont scandé les manifestants, a constaté un journaliste de l’AFP. La police anti-émeute a fait usage de gaz lacrymogènes. Lire la suite…
Plus de 200 personnes ont été arrêtées et des dizaines blessées lors de heurts dans plusieurs villes de Tunisie, a indiqué le ministère de l’Intérieur mercredi après une deuxième nuit de troubles sociaux alimentés par des mesures d’austérité

« Akrem, un manifestant de 27 ans qui a refusé de donner son nom de famille parce qu’il craint la police, a déclaré que le chômage et la misère sévissaient à Tebourba. « Avec 500 dinars par mois » – environ 200 dollars – « vous ne pouvez plus survivre, et nos salaires ne dépassent pas 400 dinars », a-t-il déclaré.
Le salaire minimum en Tunisie est d’environ 160 dollars par mois, et même une petite famille aurait raisonnablement besoin d’au moins 240 dollars par mois pour s’en sortir, disent les économistes » Lire la suite…
Article paru sur le site libcom.org.
https://libcom.org/news/iran-bread-jobs-freedom-05012018
Et un grand merci à Alphonse pour la traduction

Nous publions cette dépêche directement d’un militant en Iran, essayant de donner un sens à la vague actuelle de protestations. La situation évolue si rapidement et les protestations sont suffisamment diffuses que quiconque prétend savoir ce qui va se passer peut être ignoré. La contribution que nous pouvons faire est de poser des questions, de regarder ce qui s’est passé, ce qui se passe; et seulement à partir de ce spéculer sur ce qui pourrait arriver dans le futur. Nous espérons que d’autres contribueront à cet effort dans les jours et les semaines à venir. Lire la suite…
Quelques éléments d’analyse en date du 1er janvier par Sina Badiei, un camarade iranien.

So far what can be understood from the demonstrations in Iran:
1- It seems that they began as a political ploy by the conservatives (the faction of the State close to the Supreme leader and the Army) in order to talk up the economical woes of the people, in order to blame them on the incumbent president who is from the conservative-liberal wing of the reformists (who are mostly liberal both economically and politically). It seems that the ploy backfired in that many others joined the demonstrations turning them into ones against the entire political establishment.
2- So far, the major slogans heard are the following ones: Independence, Freedom, the Iranian Republic (as a critical remake of the major slogan of the 1979 revolution which was Independence, Freedom, Islamic Republic); Neither Gaza, nor Lebanon, my life for Iran; The masses have to beg whereas the Supreme leader rules divinely; Other slogans against the main leaders of the country but also against the Iranian interventions in the region; Sporadic slogans in favor of the penultimate King of Iran, Reza Shah (King of Iran from 1925 until 1941), the one who is largely credited with having forged the modern Iranian State, and with having modernized the country before being forced to abdicate by the Anglo-Soviet invasion of Iran and being replaced by his son. Lire la suite…
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent que la foule a été dispersée à l’aide de canons à eau et de gaz lacrymogène à Macchad.
Affrontements très violents entre la police iranienne et la foule à #Kermanshah !
https://twitter.com/silawi_hossein/status/946759005153648650

Manifestation en Iran contre l’inflation et le chômage, le 28 décembre 2017. (Crédit : capture d’écran Twitter)
En une semaine, le prix des œufs a parfois doublé dans certaines villes iraniennes. Et la colère populaire est montée en flèche à son tour, alors que le pays est touché par un chômage galopant, qui s’établit à 12,4 % en 2017. Pour le deuxième jour consécutif, des centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi 29 décembre dans plusieurs villes iraniennes, afin de protester contre la baisse de leur pouvoir d’achat et la corruption qui gangrène le pays.
Bataille rangée à Buenos Aires
Le gouvernement argentin veut réduire les prestations de retraite et l’aide sociale d’environ 13%

Gaz lacrymogène. Des véhicules avec des jets d’eau qui crachent avec une fureur inconnue. Pierres. La fumée des pneus brûlés noircit le ciel. Cela ressemble aux images de l’Argentine en décembre 2001 »
Nettoyage social

La dernière série d’expulsions a débuté à la suite d’un incendie survenu le 18 novembre, qui a fait 19 morts dans un quartier industriel du sud de Beijing, et 17 des victimes étaient des migrants. Les autorités municipales ont déclaré une campagne de 40 jours contre les «structures illégales», qui ont abrité pendant des années les millions de travailleurs migrants qui gèrent les restaurants, les entreprises de livraison, les chantiers de construction, les magasins de détail et une multitude de petites usines.
Des vidéos et des photos postées sur les réseaux sociaux ont montré que les rues étaient encombrées de vêtements et d’autres biens après que les migrants eurent eu quelques minutes pour faire leurs valises.
Beaucoup de ceux qui avaient vécu dans la capitale chinoise pendant des années étaient seulement autorisés à prendre ce qu’ils pouvaient emporter avant que la police ne ferme des bâtiments entiers. Les autorités auraient coupé l’eau et le service électrique dans certains cas.
Les fonctionnaires de Beijing ont ciblé une réduction de 15% de la population des quartiers du centre-ville par rapport aux niveaux de 2014 au cours des deux prochaines années. Cela représente une réduction d’environ deux millions de personnes
Une femme a tenté de s’immoler par le feu après la suppression d’une aide sociale.
Radhia Mechergui est une mère de cinq enfants habitant à Sejnane, dont le mari est malade et qui recevait une aide sociale de 150 dinars (51 euros). Le versement ayant été annulé, elle a fait plusieurs réclamations restées sans réponse. Elle s’est immolée par le feu la semaine dernière dans l’enceinte de la sous-préfecture, et est depuis hospitalisée.

“la rue est en train de bouillir. Par solidarité avec Radhia et parce que tous les gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance n’ont rien fait pour Sejnane. Après la révolution, nous nous sommes réjouis en pensant que les choses changeraient, mais c’est de mal en pis”
https://www.tsa-algerie.com/tunisie-une-ville-en-greve-generale-contre-la-pauvrete/
Dernier texte mis en ligne sur le blog « Carbure »

Quand le « cortège de tête » fait de la politique : considérations acides sur une préface
Cette préface à la traduction allemande du livre Contre la Loi Travail et son mondeconsiste d’abord en un long bavardage autoréférentiel tendu comme un miroir à celles et ceux qui aimeront s’y reconnaître. C’est évidemment le produit de « discussions collectives », et un développement sur le thème du « tous ensemble », vieux slogan à quoi cette préface peut se résumer. On a là l’expression idéologique la plus banale d’un courant issu de la lutte contre la loi Travail de 2016, qui se qualifie lui-même de « cortège de tête » (ou plus particulièrement de « génération ingouvernable ») tout en n’étant que l’expression de la partie politisée de ce fameux cortège, lequel s’est forcément dispersé et dissous avec la fin des manifestations de 2016. De la diversité tant célébrée de ce cortège ne reste que le bloc gauchiste, seul dépositaire désormais des discours et des interprétations sur ce mouvement, sa fin et ses suites supposées. Ça tombe bien : les discours, il adore ça, le bloc gauchiste.
Nous publions la présentation parue sur facebook d’une réunion tenue le 2 novembre dernier à Paris dans le cadre « Conséquences »

Pour celles et ceux qui me l’avait réclamé. J’ai pas eu le courage de me relire pour corriger d’éventuelles coquilles. Si vous en voyez d’évidentes n’hésitez pas à les corriger si cela vous fait trop mal aux yeux. Je me suis permis d’ajouter une précision conceptuelle qu’avait proposé un intervenant lors de la discussion et que je n’avais pas en tête.
« Nous subissons les contrôles d’identité et de laissez – passer , mais à la fin nous nous sommes habitués », explique Enrique Pecero, travailleur à Barcelone Tugboats et délégué syndical de la Confédération générale du travail (CGT).

Amarrés dans le port de Barcelone depuis le 20 septembre, deux croiseurs remplis de policiers et de gardes civils ont modifié la normalité du port.
Le déploiement massif de la police a transformé le Port de Barcelone en « caserne militaire », explique Josep María Beot, manutentionnaire et secrétaire de l’Organisation des Arrimages Portuaires de Barcelone (OEPB)
Traduction de Fédérico Corriente du texte d’AC

Cataluña dentro del momento populista
El 1 de octubre de 2017, en Cataluña, masas de personas desafiaron a la policía para votar, y se enfrentaron a la represión por haber participado en un referéndum organizado por su gobierno y declarado inconstitucional por el Estado español. La imagen de personas pacíficas, arrastradas al suelo y golpeadas por la Guardia Civil en el marco familiar de una escuela que sirve de mesa de votación es realmente chocante. Este referéndum tomó a partir de entonces el aspecto de un «levantamiento democrático» en el corazón de Europa (¿qué puede haber de más democrático que un referéndum o que un país europeo?), avergonzando incluso a quienes se habían opuesto a él, desde Podemos hasta las instancias de la Unión Europea. Resulta fácil condenar a los políticos o a los partidos extremistas, pero la organización del referéndum ha logrado dar la imagen de un pueblo que acudía pacíficamente a votar, lo cual constituye el fundamento ideológico del Estado moderno, y que fue brutalmente reprimido por su propio Estado.
le dernier texte mis en ligne sur le blog « Carbure »

Le 1er octobre 2017, en Catalogne, des masses de gens ont bravé la police afin d’aller voter, et se sont trouvés confrontés à la répression pour avoir participé à un référendum organisé par leur gouvernement, et déclaré inconstitutionnel par l’Etat espagnol. L’image de personnes pacifiques, traînées au sol et battues par la Guardia civil dans le cadre familier d’une école servant de bureau de vote a en effet de quoi choquer. Ce référendum a dès lors pris l’aspect d’un « soulèvement démocratique » au cœur de l’Europe (quoi de plus démocratique qu’un référendum ? et qu’un pays européen ?) plongeant dans l’embarras y compris ceux qui y étaient opposés, de Podemos aux instances de l’Union européenne. On peut facilement condamner des politiciens ou des partis extrémistes, mais l’organisation du référendum est parvenue à donner l’image d’un peuple allant pacifiquement voter, ce qui est au fondement idéologique de l’Etat moderne, et brutalement réprimé par son propre Etat.
La question sociale

« Aux casserolades pendant le discours du roi ont répondu celles voulant couvrir le discours de Carles Puigdemont dans des quartiers populaires majoritairement peuplé par des immigrés ou des Barcelonnais originaires d’autres régions d’Espagne. « Entre collègues de travail, les discussions se tendent. », rapporte un syndicaliste de la CGT qui voit se dessiner des positions de plus en plus tranchées ne laissant pas de place aux doutes. L’espoir de replacer la question sociale au centre des débats avec la grève générale du 3 octobre a été un échec pour la centrale anarcho-syndicaliste. Avec la répression du référendum, la question de l’indépendance a tout balayé selon le syndicaliste. »
https://rapportsdeforce.fr/linternationale/catalogne-combien-de-divisions-1009944
« Enfin, aucune information n’a circulé dans les médias ni dans les réseaux sociaux sur ce qu’il est advenu de l’appel à la grève générale qui devait démarrer ce jour… Parions que, si elle avait eu un début d’effet, cela aurait bien fini par se savoir »
https://tendanceclaire.org/breve.php?id=25504
Une critique publiée sur la page facebook d’AC d’un texte paru sur le site https://lundi.am/

« C’est ce « n’importe quoi peut arriver » avec lequel nous ne serons jamais d’accord. Dans une situation, aussi confuse soit-elle, il peut arriver beaucoup de choses, et même des choses imprévisibles, mais jamais « n’importe quoi », ou alors on se met à croire aux miracles. En l’occurrence, ce qui se produit en Catalogne produira peut-être rien, peut-être un tournant autoritaire en Espagne, peut-être un État catalan libéral qui comprendra peut-être, à la faveur des recompositions politiques à l’œuvre, un volet « social », mais sûrement pas, dans l’état actuel des choses, une mouvement tendant à abolir les rapports sociaux capitalistes. Ca n’est tout simplement pas ce qui est en jeu, car ce qui est en jeu, c’est bel et bien l’indépendance de la Catalogne, et les espoirs et les oppositions qu’elle suscite. Que cette indépendance ait des contenus divers selon les acteurs, c’est-à-dire qu’elle reflète les luttes de classes en Espagne et en Catalogne, c’est évident. Mais on ne peut pas, à la faveur d’une sorte de « matérialisme aléatoire » venu de nulle part, se noyer dans un supposé infini des possibles. On peut descendre dans la rue si on considère que là est notre place, mais ça n’implique pas forcément de se bercer d’illusions (surtout dès lors que l’on sait que » le plus probable est que chaque opposant réalise ce qu’on attend de lui »), et encore moins de considérer que par magie, le vote en faveur d’un État puisse aboutir à autre chose qu’un État. Prendre les luttes au sérieux, c’est aussi éviter de leur faire dire ce qu’elles ne disent pas. La bourgeoisie fournit assez d’idéologues dont c’est le métier de faire mourir les révoltes dans les urnes pour venir y ajouter des contributions bénévoles. »
AC
CATALOGNE : PRENDRE PARTI DANS UNE SITUATION ÉTRANGE
Texte publié dans le LARB Print Quarterly Journal
https://lareviewofbooks.org/article/heliopolis-and-helipad#
traduction dndf

Je pense souvent à Daslu, le grand magasin de São Paulo qui, dit-on, n’a pas de portes. On y entre par le garage ou en hélicoptère, par le toit. On dirait un putain de film de James Bond! Quand j’en ai entendu parler, cela m’a évoqué une occasion manquée pour Fredric Jameson, qui fonde «Le postmodernisme, ou la Logique culturelle du capitalisme tardif » sur L’hôtel Bonaventure de Los Angeles et en particulier sur son « non-accès », une caractéristique qui commence par le défi d’entrer dans l’hôtel depuis la rue. Vous désirez ne pas être identifié? Vous désirez éviter le trafic piéton? Vous devez vraiment voir Daslu.
Mais ce n’est pas tout à fait vrai. A certains égards, le magasin correspond à la description de Jameson. Il se distingue de la ville qui l’entoure, une caractéristique que Jameson identifie de différentes façons au modernisme et postmodernisme. Son intérieur est conçu de façon extravagante. Et pourtant, construit dans la carapace d’un ancien manoir, il ne caractérise pas vraiment l’hyperespace postmoderne que Jameson a pris comme allégorie du « grand réseau multinational de communications internationales et décentrées dans lequel nous nous trouvons pris individuellement». On ne force pas les analogies pour la simple raison que toute personne intelligente peut le faire. J’ai donc cessé de m’inquiéter du postmodernisme et de l’occasion manquée de Jameson.
« Voyage en outre-gauche. Paroles de francs-tireurs des années 68 »
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/voyage-en-outre-gauche

Pas de visuel de couverture – Illustration dndf
« Je me trouve dans cette mouvance que j’appelle “l’outre-gauche” depuis 1967 et, aujourd’hui, mes jeunes camarades me considèrent comme une de leurs ancêtres politiques. C’est un peu vexant certes, parce qu’on ne se voit pas vieillir, mais cela ne me semblait pas bien grave jusqu’à ce que je sois sommée de dévoiler tous ces événements des années 68 que nous leur aurions cachés, et d’éclairer ou contrer ainsi le récit dominant de cette période avant qu’il ne soit trop tard. Il est vrai que notre histoire risque bel et bien de sombrer dans l’oubli au fur et à mesure de la disparition de ses acteurs. Bien sûr, on peut toujours rédiger seul ses Mémoires mais ce n’est pas en solo que j’avais envie de rendre compte de cette aventure collective […]. Ils sont trente à avoir accepté ma démarche ; en mai 68 ils étaient à Paris, à Marseille, à Toulouse, à Bordeaux, à Lyon, à Nantes, à Angers ou à Strasbourg. »
Les ouvriers de Volvo Car à Gand ont approuvé un projet d’accord entre les syndicats et la direction. 42,29% des travailleurs ont voté en faveur du document présenté, contre 57,71%, ont confirmé les syndicats à Belga. Il ne s’agit pas de la majorité, mais seule une majorité des deux tiers était nécessaire. Il aurait dont fallu 66,67% de votes contre pour rejeter l’accord.

Quelque 3.000 ouvriers étaient appelés à voter jeudi au sujet d’un projet d’accord. Le texte prévoit notamment le maintien de 150 travailleurs temporaires ainsi qu’une prime de 25 euros pour le travail supplémentaire du samedi et du dimanche.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3260092/2017/09/15/Les-ouvriers-de-Volvo-Car-a-Gand-approuvent-le-projet-d-accord.dhtml
Nouvelles notes de lecture sur « théorie communiste, la soute »

Nedjib Sidi Moussa :
La Fabrique du Musulman, éd. Libertalia 2017
Avec deux Annexes :
Sur l’idéologie anti-islamophobe (Flora Grim et Alexandra Pinot-Noir – G/P – sur le site ddt21, suivi d’un entretien sur le même site)
Racisme anti-musulmans et logique identitaire
(non signé, publié sur le site Zones subversives le 18 février 2017)

Heather Heyer n’a pas été tuée par une voiture. Elle a été tuée par une personne, James Alex Fields, qui a foncé à 60km/h dans une foule de manifestants antifascistes et antiracistes, s’est encastré dans le véhicule qui lui faisait face, puis a reculé en écrasant d’autres personnes. Les voitures tuent des gens dans des accidents, mais celui-ci était purement intentionnel. Fields semble, selon toutes les indications à son propos, être un néo-nazi de 20 ans particulièrement zélé, dont ses camarades et ses professeurs se souviennent comme d’un sale type, adorateur d’Hitler. Il a tué Heather et a blessé des dizaines d’autres personnes au terme d’une journée de manifestations et contre-manifestations qui avait vu l’indéniable défaite de son camp, celui d’une coalition de néo-nazis, de nationalistes blancs, de miliciens patriotes, de pro-sudistes et de membres du Ku Klux Klan appelée « Unir la Droite ». Ils avaient été encerclés de toutes parts, harcelés par les contre-manifestants, et finalement dispersés à coup de lacrymogènes du lieu de rassemblement par la police. Un tel échec alimente le désespoir. Alors que Fields s’éloignait du lieu de la manifestation avec sa voiture, il fut bloqué par un mur de gens qui chantaient et célébraient leur victoire. Il décida donc de leur rouler droit dessus. Lire la suite…
http://libcom.org/news/spree-rebellions-noida-greater-noida-21082017
traduction dndf
L’expansion dans la région de Delhi, NOIDA , est un exemple de l’expansion au 21ème siècle de la production basée sur le travail salarié. Ci-dessous, nous jetons un œil sur quelques aperçus de ce que cela implique.

À 50 kilomètres de Delhi. Des appartements et immeubles répartis sur 25 hectares. 2700 unités résidentielles.Vigiles à l’entrée, caméras de surveillance. C’est la société « Mahagun Moderne ». Tôt le matin du 12 juillet 2017, une foule dirigée par des centaines de femmes faisant du travail domestique, rassemblées dans les bidonvilles illégaux qui entourent le complexe d’appartements a pris d’assaut la Mahagun Moderne. Pierres, bâtons, barres de fer. Émeutes. La police armée est arrivée dans quatre camions.
On va pas se la jouer « cyber attack », on est pas la CIA, mais depuis quelques jours, on a des symptômes bizarres: des articles intempestivement publiés à notre insu, la disparition d’abonnés et un administrateur qui reçoit un message sur sa messagerie personnelle lui annonçant… son code d’accès à dndf!!….
Bref, les aléas de la vie sur Internet.
On est aux aguets, on nettoie, on corrige…. Désolés pour le désagrément (entre autre pour les avis de publications qui partent automatiquement et envahissent la messagerie des abonnés…….) dndf
En raison de sa longueur, nous avons préféré publier ici un commentaire à l’épisode 2 du texte « Ménage à trois de la lutte de classe » paru initialement sur le blog Hic-Salta communisation
Pour info ce texte vient en réponse à un commentaire auquel les rédacteurs de « ménage à 3 dans la lutte des classes » ont répondu sur le site Hic-salta – communisation.
Sans cela difficile de comprendre pourquoi j’insiste sur la question de « la minorité aristocratique »
Bon cette réponse est un peu longue et gagnerais peut-être à être développée dans un article de réponse, mais je ne vois pas trop où je pourrai le poster ailleurs.
La question est : Comment différencier le sursalaire et marchandage de la force de travail pratiquement lorsque l’on décompose le salaire ? Poser théoriquement une césure nette entre sursalaire d’un côté et travail nécessaire de l’autre ça passe, dans la réalité définir cette frontière est plus difficile.
un texte de Jacques Camatte de 1972 ainsi que sa traduction en espagnole par une camarade de la page facebook « Spirit of Contradiction »
De l’organisation
http://revueinvariance.pagesperso-orange.fr/organisation.html
La lettre que nous publions ci-après (du 04.09.1969) permit la dissolution du groupe qui tendait à se former sur les positions exposées dans la revue Invariance ; elle ouvrit un débat -réflexion important qui s’est poursuivi depuis et dont nous avons extériorisé certains points d’arrivée dans Transition, in série I, n°8 de la même revue.
Si certains points soulevés par cette lettre ont été en partie traités, d’autres furent à peine effleurés. D’où la nécessité – étant donnée l’urgence de rompre de façon toujours plus nette avec le passé – de sa publication. Par là le lecteur pourra mieux se rendre compte de l’évolution du travail accompli et de ce qu’il reste à faire.
Étant un point de rupture (par là un point d’aboutissement) en même temps qu’un point de départ, cette lettre contenait un certain nombre d’imprécisions, germes d’erreurs possibles. Nous indiquerons en note la plus importante. D’autre part, vue l’impossibilité où nous étions d’indiquer « concrètement » le mode d’être des révolutionnaires, une fois rejetés la pratique du groupe, il y eut possibilité d’interprétation du refus groupusculaire comme un retour à un individualisme plus ou moins stirnérien. Comme si la seule garantie allait désormais être la subjectivité cultivée en chaque révolutionnaire ! Il n’en était rien. Il fallait avant tout rejeter la perception de la réalité sociale et la praxis qui lui était liée en tant que point de départ du processus de rackettisation. Si on se retirait donc totalement du mouvement groupusculaire, c’était simultanément pour pouvoir entrer en liaison avec d’autres révolutionnaires qui avaient fait d’ailleurs une rupture analogue à la nôtre. Nous avons essayé de mettre en évidence un phénomène de convergence. Maintenant il y a une production directe de révolutionnaires qui dépassent presque immédiatement le point où il nous fallut rompre avec la réalité ambientale. Il y a dès lors une « union » potentielle qui serait remise en cause si nous ne portions pas à bout jusqu’au plus profond de nos consciences individuelles la rupture avec la vision politique. L’essence de la politique étant fondamentalement représentation cela veut dire que les groupes cherchent toujours à mettre au point sur l’écran social leur image. Ils veulent toujours expliquer la façon dont ils se représentent afin d’être reconnus par certains comme l’avant-garde pour représenter les autres, la classe. Ceci se révèle dans le fameux « ce qui nous distingue » de divers groupuscules en quête de reconnaissance. Toute délimitation est limitation et ceci conduit souvent à réduire assez rapidement, comme un peau de chagrin, la délimitation à quelques slogans représentatifs pour le marketing rackettiste. Toute représentation politique est écran, donc obstacle à une fusion des forces. Elle peut se produire au niveau d’un groupe comme à celui d’un individu ; le repli sur ce dernier serait un renvoi du/au passé.
Camatte Jacques – 1972
Commentaire et article publiés sur la page facebook https://www.facebook.com/alain.cornedieu.9?hc_ref=OTHER&fref=nf
« Un petit rappel des faits, vus de l’intérieur, au-delà de la propagande triomphaliste.
Avec en supplément un commentaire personnel : la question n’est pas tant de savoir si à Hambourg on a battu ou non la police, mais de reconnaître que tant qu’il y aura de la police, on ne la battra pas, et que toute victoire purement militaire est définitivement hors de portée. Ce dont il s’agit, c’est d’abolir le rapport social qui fait exister la police, c’est-à-dire concrètement de faire en sorte que la valeur ne circule plus, d’abolir l’échange marchand et la production non plus seulement par le pillage et le sabotage mais par la gratuité, et par la libre production des moyens d’existence et de lutte. Ce dont il s’agit, c’est d’établir des rapports communistes entre des individus, des rapports qui ne durent pas l’espace d’une nuit mais s’imposent comme la réalité même. La lutte armée, si elle est inévitable, n’est qu’un outil parmi d’autres pour permettre cela. Par ailleurs, la lutte armée insurrectionnelle n’a pas grand-chose de commun, dans ses tactiques et ses buts, avec des manifestations de rue qui ne sont en rien une répétition générale du conflit révolutionnaire. Ceci clairement posé, on peut éventuellement discuter de ce qui se passe lors des contre-sommets, en se tenant à distance tant des déclarations fracassantes des radicaux que des critiques indignées des bons citoyens de gauche. »

Critique des événements de Hambourg
https://mouvanarev.wordpress.com/2017/07/11/critique-des-evenements-de-hambourg/
un nouveau texte d’un camarade de la page facebook « Spirit of Contradiction
CLÁSICOS IMPERECEDEROS VERSUS MUERTOS VIVIENTES
La tradición de todas las generaciones muertas oprime como una pesadilla el cerebro de los vivos. Y cuando éstos se disponen precisamente a revolucionarse y a revolucionar las cosas, a crear algo nunca visto, en estas épocas de crisis revolucionaria es precisamente cuando conjuran temerosos en su auxilio los espíritus del pasado, toman prestados sus nombres, sus consignas de guerra, su ropaje, para, con este disfraz de vejez venerable y este lenguaje prestado, representar la nueva escena de la historia universal.
Karl Marx, El 18 de Brumario de Luis Bonaparte
[…] el choque de mayo había resucitado y sacado de nuevo a la superficie corrientes del movimiento obrero enterradas por el olvido bajo el desprecio de los partidos establecidos: el movimiento de los consejos en todas sus variantes, el KAPD, o individualidades como Lukàcs, Korsch, etc. Esta resurrección del pasado era indicio al mismo tiempo de la imposibilidad de aprehender directamente la realidad y de la incapacidad de ésta para engendrar otras formas de lucha y otros enfoques teóricos.
Jacques Camatte «Contra la domesticación» (1973)
Corría el año 1962 cuando la Internacional situacionista apeló a «reemprender el estudio del movimiento obrero clásico de una forma desengañada, y desengañada ante todo en lo que se refiere a sus diversos herederos políticos o pseudoteóricos, que no poseen más que la herencia de su fracaso». Cabría imaginar, por tanto, que a estas alturas, de las legiones de incondicionales contemporáneos de la I.S. hubieran surgido unos cuantos estudios exhaustivos y desengañados en torno a las turbulencias del período 1968-1978 que ayudaran a discriminar con claridad entre lo vivo y lo muerto de esa etapa concreta del pasado reciente. Entre otros objetivos, esa hipotética investigación debería haberse dado como meta distinguir al puñado de grupos e individuos excepcionales que, despojándose de toda veneración supersticiosa por el pasado, se entregaron por aquel entonces a la tarea de reactivar y transformar críticamente el legado de las izquierdas comunistas heréticas del período 1917-1936, de quienes optaron más bien por reciclar dicho legado para poner al día su ideología y seguir moviéndose dentro de parámetros tan «clásicos» como fuera posible.