La Sociale

27/05/2020

 

 

 

Table lors du salon du livre anarchiste de Montréal en 2019 avec la participation physique de
dndf et des éditions Senonevero

 

Pourquoi cette page?

À la demande du Salon du livre anarchiste de Montréal, qui a dû annuler son édition de 2020, de participer à une sorte de salon virtuel pour le dimanche 17 mai, nous avons décidé de mettre en ligne cette page internet. Grâce à l’appui et au travail de nos camarades de dndf qui nous hébergent pour cette initiative éphémère, nous mettons donc en ligne un certain nombre de brochures que nous avons publiées au fil des années, la plupart du temps dans le cadre du salon du livre. Nous y ajoutons nos affiches publiées à l’occasion des divers salons également ainsi que différents liens vers des livres en téléchargement d’éditions camarades. Si des personnes veulent des brochures en version imprimable ou en papier, nous écrire à : asociale@colba.net

 

Qui sommes nous?

Créée à la fin des années 70 à Montréal, La Sociale/CDL a pour but de diffuser les textes, revues, journaux, etc., des courants radicaux passés et actuels de la lutte des classes.

Notre collectif, à géométrie variable, réduit en période de repli à sa plus simple expression, se redéploie lors de la reprise des luttes sociales. La Sociale a constamment défendu une attitude résolument anti-politique au sens où tout prosélytisme militant ou partidaire y est encore banni.

C’est ainsi que notre collectif a rencontré, lors de chaque vague de contestation sociale, des personnes en rupture avec l’idéologie dominante et la fausse conscience souvent inhérente aux luttes parcellaires. Beaucoup de camarades issu-e-s d’époques et de luttes spécifiques ont ainsi pu retrouver l’usage de textes radicaux historiques ou contemporains, tout en confrontant leurs praxis avec les expériences de luttes vécues sur d’autres continents. Cela fut rendu possible grâce aux contacts que La Sociale a préservés et aux analyses critiques qu’elle a diffusées malgré ses modestes moyens.

 

 

 

BROCHURES

Jean‑Yves Beriou
Théorie révolutionnaire et cycles historiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le présent ouvrage a été publié initialement en 1973 en guise de postface au livre de F. Domela Nieuwenhuis, Le socialisme en danger, .

À l’époque, la lecture de ce texte a permis à quelques camarades en rupture avec l’anarchisme traditionnel et le « marxisme » dogmatique des différents groupuscules à la mode, de se poser avec plus d’acuité la problématique communisme/anarchisme et d’entamer un processus de clarification de la « théorie révolutionnaire» en regard des « cycles historiques ».C’est parce que cette réflexion nous apparaît toujours urgente et pertinente aujourd’hui que nous tirons ce texte de l’oubli pour le livrer à la discussion.  64 pages.

théorie révolutionnaire et cycles historiques (1973) pdf

 

Myrtille, giménologue
De « La lucha por Barcelona » à « El elogio del trabajo »
L’anticapitalisme des anarchistes et anarcho-syndicalistes espagnols des années trente

 

 

 

 

 

 

 

 

«Ce n’est pas faire injure au mouvement libertaire espagnol que de procéder encore et toujours à une mise à plat de ses options et stratégies, sans craindre de casser l’excès de romantisme qui obscurcit le tableau ; et sans se cantonner à l’explication par la trahison ou à la critique ad hominem des leaders de la CNT-FAI. Le tout est d’arriver à discerner ce qui relève des égarements d’une époque et ce qui est imputable aux limites intrinsèques du mouvement.».  92 pages

de_la lucha por barcelona_à_el elogio del trabajo pdf

 

Maurice Brinton
Les bolchéviks et le contrôle ouvrier
1917-1921 L’État et la contre-révolution

 

 

 

 

 

 

 

 

L’énorme soulèvement de 1917 put venir à bout de la suprématie politique de la bourgeoisie (en détruisant la base économique sur laquelle elle était fondée : l’appropriation privée des moyens de production). Il modifia le système existant des rapports de propriété. Mais il n’arriva pas (en dépit d’efforts héroïques en ce sens) à transformer les rapports de production autoritaires qui caractérisent toutes les sociétés de classes. Des fractions de la classe ouvrière (les plus actives dans le mouvement de Comités d’usine) essayèrent certainement d’infléchir la Révolution dans cette direction. Mais leur tentative échoua. Il est important d’analyser les causes de cet échec, et de voir comment de nouveaux maîtres remplacèrent les anciens. 115 pages

les bolcheviks et le contrôle ouvrier 1917-1921pdf

 

 

 

 

28 thèses sur la société de classes
nouvelle édition augmentée de
Commentaire critique par Théorie Communiste
et suivie de Sur la communisation et ses théoricienNEs
réponse des auteurEs   121 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La première traduction des 28 Thèses est due au collectif du site des nouvelles du front (dndf) où elle a été mise en ligne pour la première fois :http://dndf.org/

La présente traduction a été révisée par les signataires, les camarades de Les amies et les amis de la société sans classes, et est publiée pour la première fois en français par La Sociale. On peut retrouver le texte original en allemand et leurs autres productions sur leur site : http://www.klassenlos.tk/

28 thèses sur la société de classes (2014)pdf

«Ce qui est décisif, c’est la capacité à relier à un niveau mondial les luttes séparées, à faire connaître les expériences, et dans ces luttes à distinguer les moments d’avancée des moments de blocage, les luttes autocentrées et corporatistes de celles qui visent l’élargissement et à la communisation. »

 

 

En marge de  Caliban et la sorcière
de Silvia Federici
entretiens avec l’auteure. 86 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«C’est avec un oeil scrutateur que l’italienne Silvia Federici étudie depuis plus de 30 ans les événements historiques qui ont provoqué l’exploitation sociale et économique des femmes. Dans son livre « Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive », elle fixe son attention sur la transition violente entre le féodalisme et le capitalisme, où s’est forgé au fer rouge la division sexuelle du travail et où les cendres des bûchers ont recouvert d’un épais manteau d’ignorance et de mensonges un chapitre essentiel de l’Histoire.» On peut trouver en téléchargement gratuit «Caliban et la sorcière» traduit et publié par Senonevero ici :  https://entremonde.net/telechargement178

En marge de Caliban et la sorcière (2014)pdf

 

 

Johann Kaspar
NOUS NE REVENDIQUONS RIEN
Cette brochure a été traduite de l’anglais (États-Unis)
et produite initialement par les Éditions Senonevero : http://senonevero.communisation.net/
Elle est disponible gratuitement sur le site : http://infokiosques.net.
La version originale en anglais se trouve sur le site : http://zinelibrary.info/we-demand-nothing.   37 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Peut-être est-il temps d’arrêter de voir ces luttes comme « manquant de » quelque chose, mais plutôt comme des actes déterminés de négation, avec leur force, leur sens et leur histoire propres. Pour prendre au sérieux le contenu des luttes sans revendications, on doit les prendre non comme des événements isolés, mais comme des moments dans une histoire des rapports antagonistes qui se développent entre le capital et la vie qu’il subsume.»

Nous ne revendiquons rien_J_Kaspar (2010)pdf

 

 

Bruno Astarian
La valeur et son abolition  (abrégé)  85 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«L’objet de ce texte1 est de refonder la théorie marxienne de la valeur dans les conditions actuelles du mode de production capitaliste.
La différence fondamentale avec l’époque de Marx est que ces conditions sont aujourd’hui telles qu’il est devenu impossible d’envisager le communisme comme une société des « travailleurs associés ». L’abolition de la valeur-travail ne peut pas s’envisager sans l’abolition du travail aussi. Il faut commencer à réfléchir à ce que pourrait être une société sans travail – ce qui ne veut pas dire sans production.»

La valeur et son abolition (2016)pdf

 

 

 

Fredy Perlman
L’APPEL CONSTANT DU NATIONALISME
nouvelle traduction    47 pages 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Il me semble qu’au moins une des observations de Marx est vraie : chaque minute dévouée au mode de production capitaliste, chaque pensée qui contribue au système industriel agrandit un pouvoir qui est hostile à la nature, à la culture, à la vie. La science appliquée n’est pas quelque chose d’étranger, c’est une partie intégrante du processus de production capitaliste. Le nationalisme n’est pas tombé du ciel. C’est un produit du processus de production capitaliste, comme les agents chimiques qui empoisonnent les lacs, l’air, les animaux et les gens, comme les centrales nucléaires qui radioactivent des micro-environnements en attendant la radioactivation du macro-environnement.»

L’appel constantdu nationalisme_F_Perlman (2011)pdf

 

 

 

Ni Catalunya Ni España
Textes épars sur la question catalane, 77 pages
Nous remercions les camarades de l’Anti.mythes de nous avoir fourni leur brochure pour la première partie. On peut trouver leur matériel sur leur site : http://www.antimythes.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

On trouvera dans cette brochure différents textes issus du «mouvement anarchiste officiel » et de groupes ou personnes ayant pris position sur l’indépendance de la Catalogne dans une perspective sociale radicale. La  confrontation des analyses nous montrent encore que l’hydre nationaliste n’a pas fini de relever ses milles têtes. «…Le patriotisme est une religion étatique. Voilà la réalité du prétendu «peuple souverain»: une image publicitaire, une abstraction qui conduit à d’autres comme «la patrie», «la nation», «la démocratie» ou «l’État». Un mythe qui permet à quelques nouveaux venus hallucinés de parler en son nom et de patrimonialiser les institutions pour leur propre compte. En plein capitalisme mondialisé, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, qu’ils soient catalans ou pas, classe  dominante et classes dominées…» Miquel AMORÓS, Coordinadora Antiprivatización de la Sanidad (Madrid) 20 décembre 2017.

Ni Catalynya ni Espana (2018)pdf

 

 

 

Gilles Dauvé & Karl Nesic
SORTIE D’USINE  2010 120 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Pour nous, l’essentiel, c’est la lutte  de classes, et surtout le possible dépassement de cette lutte par une révolution qui mettrait fin aux classes. Ce n’est pas pour demain… mais il découle de cette perspective que notre problème est moins l’analyse de la crise que son effet sur les prolétaires et leur réaction.
Qu’en est-il du rapport entre classe ouvrière et prolétariat ? Qu’est-ce qui a changé pour le travail en vingt ou trente ans ? Accessoirement, l’évolution du capitalisme déplace-t-elle le centre de gravité de l’évolution du monde ?»

Sortie d’usine_Dauvé_Nesic (2010)pdf

 

 

Lettre de troploin, N° 11
LE TOUT SUR LE TOUT, 2010, 47 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Nous publions ici les réponses, parfois un peu augmentées, à un questionnaire proposé par des camarades italiens, qui complète celui que nous avait adressé en 2007 le groupe allemand Revolution Times, publié par nous-mêmes sous le titre La Ligne Générale, et en anglais What’s It All About, textes disponibles sur notre site. Malgré leurs différences, les deux questionnaires obligent l’un et l’autre à trier entre vraies et fausses évidences. Revenir à quelques interrogations élémentaires, c’est relativiser ce qui doit l’être, mais aussi reprendre ce qui pour nous reste fondamental.»

Le Tout sur le Tout (2010)lpdf

 

 

 

B. Péret & G. Munis
Les syndicats contre la révolution
2001, 58 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«L’origine de la brochure Les syndicats contre la révolution, publiée pour la première fois en France en 1968 aux éditions Eric Losfeld, à la faveur des évènements de la même année, remonte en fait seize ans plus tôt, en 1952, au projet d’une polémique, entre B. Péret et G. Munis d’un côté, et les défenseurs du syndicalisme révolutionnaire de l’autre. Le Libertaire, hebdomadaire dans lequel s’exprimait la CNT et l’anarchisme français à l’époque, avait alors accepté d’ouvrir ses colonnes à cette discussion.

Des deux textes qui composent la brochure, seul le premier, signé B. Péret, témoigne du projet initial et fut effectivement publié dans Le Libertaire sous forme d’une série d’articles. Le second, achevé d’être rédigé huit ans plus tard par G.Munis, après le décès de B. Péret, est un approfondissement après-coup de la réflexion des deux camarades.»

Les syndicats contre la révolutionpdf

 

 

Herman J. Schuurman
Le Travail est un crime(1924)
suivi de :
Els Van Daele
Le groupe “De Moker”
La jeunesse rebelle dans le mouvement libertaire hollandais des Années folles
(2007)  62 pages
Ces textes ont été publiés initialement par les éditions Antisociales sur  leur site : www.editionsantisociales.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Le malheur est que jamais jusqu’ici la révolution n’a su saper assez profondément les bases de l’ancienne société, ce qui commence quand les prolétaires se défient de tous les « experts » et traitent en ennemi quiconque se propose de les « représenter » ou de négocier en leur nom, tout en gardant à l’esprit que « dans un monde unifié, toute rébellion locale, aussi forte et profonde soit-elle, est sans avenir si elle échoue à s’unifier au monde » ».

De Moker_Le travail est un crime (1924)1pdf

 

 

 

 

Ghérasim Luca & Trost
Dialectique de la dialectique
message adressé au mouvement surréaliste international
Postface de Luc Mercier, 2011 49 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Il est question de dépasser l’admiration abstraite et artificielle pour le prolétariat et de lui trouver les lignes de force qui impliquent sa propre négation. Cette négation doit d’ailleurs se départir d’un internationalisme humanitaire et révolu, qui continue de permettre aux particularités nationales de s’affirmer à l’abri d’une égalité réformiste, en faveur d’une position anti‑nationale à outrance, concrètement de classe et outrageusement cosmopolite, remontant dans ses aspects les plus violents jusqu’à l’homme lui‑même. »

Dialectique de la dialectique (1945)pdf

 

 

 

Thomas Genty
La critique situationniste ou la praxis du développement de l’art,
2016,  90 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Le dépassement de l’art dans l’apogée de l’expression situationniste en plein mai 1968, c’est une possibilité que nous essayerons d’appuyer à l’aide des théories situationnistes quant à l’importance de la vie quotidienne dans la mise en oeuvre de la révolution. En bref, le but de cet ouvrage est à la fois de mieux connaître la critique situationniste et de découvrir les rapports possibles entre art, vie quotidienne et révolution, et les moyens de briser la distance qui les sépare respectivement. Ici se trouvent peut-être les clés de la praxis révolutionnaire du dépassement de l’art.»

La critique situationniste ou la praxis du dépassement de l’art (2016)pdf

 

 

 

Michela Zucca
Sorcières, hérétiques, rebelles
Histoire des peuples des forêts
[Aire européenne]  2019, 38 pages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Ce texte est une traduction libre d’une brochure de Michela Zucca, une anthropologue italienne spécialiste de l’histoire des femmes, et des résistances des campagnes et des montagnes face au processus de civilisation. Préface et notes de la revue Bogues qui a produite la première édition de cette brochure. On peut lire leurs publications au : www.bogues.fr »

«Au cours des siècles, les législateurs de toutes les lois écrites ont tout fait pour détruire non seulement les traces, mais aussi la mémoire des peuples marginaux, adversaires déclarés et conscients du pouvoir constitué, de la civilisation et des systèmes de valeurs dominants. Retirés dans des lieux isolés pour pouvoir survivre, ces peuples se sont lentement éteints, détruits par une guerre d’extermination qui a duré plus de dix siècles, à laquelle ils ont opposé une résistance féroce et désespérée.»

Histoire des peuples des forêts (2019)pdf

 

 

 

LIVRES et ÉDITEURS

Vous trouverez ici plusieurs livres que nous diffusons habituellement sur notre table au salon ou via la librairie L’Insoumise de Montréal dont nous sommes un collectif fondateur et participant toujours au comité libraire.

Certains sont en téléchargement gratuit :

Entremonde et Senonevero :  https://entremonde.net/ebook

Éditions Divergences :  https://www.editionsdivergences.com/le-capitalocene-darmel-campagne-pdf/

 

Plusieurs de nos éditeurs camarades n’ont pas de livres en «ebook» gratuit. Nous tenons à en souligner plusieurs, consultez leur catalogue :

les éditions Spartacus : https://www.editions-spartacus.fr

Les Nuits Rouges : https://www.lesnuitsrouges.com/

L’Insomniaque :  http://www.insomniaqueediteur.com/

Collectif Smolny : http://www.collectif-smolny.org/

Œuvres Complètes de Rosa Luxemburg avec Agone : https://agone.org/rosaluxemburg/

Nada : https://www.nada-editions.fr/

L’Échappée : https://www.lechappee.org/

Libertalia : https://www.editionslibertalia.com/

Mutines Séditions : http://mutineseditions.free.fr/

 

 

AFFICHES

Nos affiches sont imprimées en couleur, format 11X17 (A3)  sur papier glacé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soulignons que tout le graphisme et le montage des brochures et affiches sont réalisé par La Sociale.
Nos camarades de l’atelier Katasoho en font l’impression et la reliure de qualité.
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