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A la radio “Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées”

“Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées”

http://sortirducapitalisme.fr/231-entre-macron-et-melenchon-les-classes-moyennes-salariees

Les classes moyennes salariées peuvent parier sur un cheval néolibéral (Macron) ou un cheval altercapitaliste (Mélenchon), elles n’en sont pas moins globalement des défenseuses du capitalisme, du compromis capital-travail, de l’Etat et de sa classe politique, et cela alors même qu’elles se prétendent des représentants des classes populaires lorsqu’elles mènent leurs luttes soi-disant anticapitalistes (Occupy, Nuit Debout, etc.). Cette position structurellement contre-révolutionnaire n’est pas un effet du hasard, mais découle de leur rôle d’encadrement du prolétariat et du procès de production capitaliste, ce qui leur confère un sursalaire et une autorité, assurant leur fidélité au capital et son Etat en même temps que leur séparation d’avec l’ensemble du prolétariat. Loin de se contenter d’une dénonciation rituelle de l’interclassisme, cette émission vise à une analyse radicale des classes moyennes salariées et son rôle contre-révolutionnaire en tant que classe, mais dont des membres peuvent devenir révolutionnaires – avec Alain de Carbure.

Une analyse des classes moyennes salariées en politique, entre Macron (option « réaliste » des classes moyennes salariées, surtout du secteur privé « mondialisé ») et Mélenchon (option « populiste » des classes moyennes salariées, surtout du secteur public en voie de déclassement) aux élections présidentielles de 2017 ; mais surtout comme classe du compromis capital-travail (nostalgie du compromis fordiste des 30 Glorieuses), classe des « représentants » politiques (incarnant un pseudo-universalisme au-dessus des classes) et classe contre-révolutionnaire du réformisme (social-démocratie) ou du pseudo-révolutionnarisme (marxisme-léninisme) du fait de sa position d’encadrement du procès global de production et de reproduction du capitalisme [1ère partie, 40 minutes].

En partant d’une analyse de Bruno Astarian, une analyse critique de l’interclassisme comme programme (Lordon), une genèse historique de l’encadrement (privé comme étatique) comme classe du sursalaire et de l’autorité en échange de sa collaboration au procès global de production et de reproduction du capitalisme, et une analyse de son rôle certes contre-révolutionnaire en tant que classe, mais dont des membres peuvent devenir révolutionnaires et qui sera dissoute en tant que classe au cours du processus révolutionnaire [2ème partie, 30 minutes].

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