L’idée de la publication de ce texte de réaction est d’essayer de faire état d’autres expressions que le torrent de consensus compassionnel républicain, de frontisme que provoque l’évènement du massacre à Charlie.
Et même si on y trouve des notions qui nous sont complètement étrangère, « je suis citoyenne…notre pays… » , et tout le verbiage gauchiste sur les manquements de l’Etat….
En voici un autre, pas complètement satisfaisant non plus mais bon….
http://www.millebabords.org/spip.php?article27281
et celui-ci, proposé en commentaire:
http://www.non-fides.fr/?Je-ne-suis-pas-Charlie-et-je-t
Lu sur le site mondialisme.org
Au-delà de l’émotion, et si on réfléchissait un peu ? (Marie-Cécile Plà)
Reçu un énième sms avec « Je suis Charlie » en 25 langues, qui me demande d’allumer une bougie à ma fenêtre et je n’en ferai rien. Je vais peut-être me faire des ennemis mais tout ce compassionnel m’insupporte.
Je ne suis pas Charlie, j’ai un nom à moi merci et je suis une citoyenne de ce pays, enfin j’essaie.
Je n’ai aucun souci à défendre la liberté d’expression et je suis comme vous, horrifiée par ce qui vient de se produire . Cela dit, je tente de réfléchir un peu à cette question dérangeante : « Mais à qui profite le crime ? »
Alors je n’irai pas manifester avec les hérault de l’unité nationale, tous unis contre la barbarie, suivez mon regard. Je ne dis pas comme un gentil toutou : « Oui je suis Charlie », parce que ça ne signifie absolument rien. Je n’étais pas plus juive allemande que je suis une sans-papiers , je ne suis pas sans droit ou sans toit mais je suis avec eux . Howard Zinn disait que dans l’histoire il y a les victimes, les bourreaux et les passants, ceux qui jettent un œil avec « objectivité « sur le monde et ses horreurs. Moi je suis en mouvement, en action, enfin j’essaie.
Je n’accepte pas qu’au nom d’une prétendue liberté qu’on se garde bien de définir, on transforme mes rues, ma ville, mon quartier en forteresse assiégée. Croiser des uniformes avec des gros fusils, moi, ça m’angoisse. Et puis j’aimerais bien qu’on m’explique un jour en quoi des types armés de fusils mitrailleurs pourraient bien empêcher une bombe d’exploser ou en quoi multiplier les contrôles au faciès augmenterait ma sécurité ; je ne sais pas vous, mais moi ça augmente désespérément mon sentiment d’insécurité. Lire la suite…