« L’absence de soins médicaux de base pour les victimes de blessures par balles, en grande partie de la classe ouvrière, était notable à Posta, où le personnel a décrit les pénuries de fournitures dans les établissements de santé publique et souligné le fossé entre les services de cette structure délabrée et les cliniques privées luisantes situées à 10 km seulement……
Bien que le chiffre officiel s’élève à 470 personnes gravement blessées, ce chiffre ne dit pas grand-chose pour mettre en lumière le drame cinglant des fusillades individuelles. Dans la salle d’attente bondée de Posta, des groupes de manifestants angoissés surveillent les amis blessés. Des victimes de fusillade vêtues de T-shirts tachés de sang, d’épais bandages blancs sur la tête, attendent qu’on leur retire les balles. D’autres portent de profondes entailles après avoir été frappés par des bombes lacrymogènes en métal que la police anti-émeute a lancées sur des foules. »
“L’Etat est cet universel abstrait qui se sépare illusoirement de la société civile en idéalisant et séparant l’intérêt général des conflits qui la traversent, par là il n’est en fait que le comité de gestion des affaires bourgeoises.”
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«Beaucoup de gens ont été blessés à la tête»
« L’absence de soins médicaux de base pour les victimes de blessures par balles, en grande partie de la classe ouvrière, était notable à Posta, où le personnel a décrit les pénuries de fournitures dans les établissements de santé publique et souligné le fossé entre les services de cette structure délabrée et les cliniques privées luisantes situées à 10 km seulement……
Bien que le chiffre officiel s’élève à 470 personnes gravement blessées, ce chiffre ne dit pas grand-chose pour mettre en lumière le drame cinglant des fusillades individuelles. Dans la salle d’attente bondée de Posta, des groupes de manifestants angoissés surveillent les amis blessés. Des victimes de fusillade vêtues de T-shirts tachés de sang, d’épais bandages blancs sur la tête, attendent qu’on leur retire les balles. D’autres portent de profondes entailles après avoir été frappés par des bombes lacrymogènes en métal que la police anti-émeute a lancées sur des foules. »
https://www.theguardian.com/world/2019/oct/27/chile-hundreds-shot-and-beaten-street-protests