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Prenez garde…

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  1. Patlotch
    31/03/2009 à 00:05 | #1

    “L’homme au couteau entre les dents” fut une manière de se poser – et s’imposer programmatiquement – comme l’hainemi pricipal… On sait ce qu’il en fut, et quoi qu’il en sera, moins ce qu’il en est

    “Prenez garde”, on ne saurait si bien dire, et c’est à ça que je pense avec “programmatisme communisateur”, pas au GCI et au avatars de la dictature du prolétariat, mais à un certain déterminisme (anarchisant) de la forme-contenu révolutionnaire. En quoi TC peut se prêter, dan son activité théorique, à la critique qu’il gère si bien dans le discours restreint.

    Faire d’une théorie une idéologie fait perdre la pertinence critique. Si c’est ça être “communisateir”, je ne le suis pas (il semble que Marx ait formulé cette phrase “je ne suis pas marxiste”, en liaison avec une réunion dans ma bonne ville de Roanne, merci de toute info).

    ?ous (ça en jette) montreront plus loin, un jour, que l’individu que l’anarchisme (de gauche) contemporain construit, avec suffisance militante, contre le capital-Etat, n’est pas sujet à transcroître dans le so called “individu immédiatement social” du communisme [formule a-dialectique contradictoire dans les termes]

    Autrement dit, oui, et certes, le communisme n’est pas société – totalité sociétale – mais le communisme n’est pas davantage anarchisme, projection dans l’après-capitalisme des fantasmes libéreux de l’individualité collectiovisée sur une base qui demeure théoriquement humaniste (et donc religieuse).

    Comme le prolétaire est être du capital, l’individu anarchiste, même pour le meilleur, est être de l’Etat

    “«On ne met jamais deux fois le pide dans le même fleuve» (Heraclite), et quoi qu’il en soit, on ne sait pas qu’il y a plusieurs fleuves. Patlotch Junior

  2. BL
    31/03/2009 à 20:50 | #2

    Oui la communisation peut devenir une étiquette une « idéologie » au sens courant, oui les anars de gauche peuvent l’arborer, oui la communisation peut devenir hégémonique au sens où le dépassement du capital ne peut que se concevoir comme tel ou n’être tout simplement rien. La crise actuelle (qu’elle soit « finale » ou pas – c’est une autre question ou ce n’est pas une question) montre à « tout le monde » que l’au-delà du capital ne peut pas être une autre gestion. Cette impossibilité existe dans les luttes contre les licenciements, elle existe dans le mouvement grec et dans le mouvement Guadeloupéen qui n’a pas revendiqué l’indépendance ni même l’autonomie tant une économie autochtone n’a aucun sens.

    Que le romantisme individualiste révolutionnaire anar surfe sur la vague (L’Etat l’aide bien) n’a aucune importance. Les luttes revendicatives sur le salaire et contre le chômage ne peuvent plus globalement se penser dans le démocratisme radical (même si en France le NPA va tout faire pour promouvoir son programme Démocrate Radical). La perspective communisatrice même idéologisée va être utilisée dans les luttes de classe et c’est dans cette utilisation qu’elle ne sera pas idéologie, mais nouvelle langue des 2 formes de théories.

  3. A.D.
    03/04/2009 à 10:56 | #3

    Phoenix: Ah! qui a parlé de staliniens?( c’est très décalé, très désuet, et depuis très longtemps), non pas du tout ; disons, pour faire rire en plein, un rien théoricistes, un chouya rigoristes et, comment y échapper?discipline de groupe, esprit de groupe( ce qu’il reste du parti, quand il n’en reste plus rien, ou presque), tout ça post-programme, avec son zeste prolétarianiste, une idéologie déjà (anti-quotidiénisme devenu idéologique de certains, pas de noms, prolongement de cette critique désarmée des mouvements issus de la “décomposition programmatique” ou du “démocratisme radical”).
    Il ne faut pas confondre B.L. oxymore et pléonasme ( ce que laisse supposer ton énoncé suivant :”anarchisme de gauche n’est pas un oxymore CAR…” il existe de (prétendus) anars de droite.
    OXYMORE : ” Cette OBSCURE LUEUR qui descend des étoiles”…
    PLEONASME : ” Un capitalisse exploiteur ”
    PatloTCh, plus técéiste que T.C. : oui, c’est possible !
    C’est pour ce genre de raisons que je m’abstiens et que je m’abstiendrai, de tout commentaire à propos des luttes : ici l’ennemi (encore heureux : pas l’ennemi de classe, mais on n’est pas trop loin de lui non plus…) c’est le radicalisme des anars et des ultra, les luttes de ces JEUNES GENS contre l’Etat, contre la répression, etc…avec exposés, très didactiques et dialectiques, vraiment ces individualistes ( cf. les anars Grecs!, les amis de la Commune, etc…) sont à côté de la PLAKA, vous allez voir ce que vous allez voir… quand les vrais de vrais s’y mettront ( si, si, ils vont s’y mettre), et même, quoi, si la révolution s’absente, ou se suspend( comme un match par temps de pluie), mais c’est bien sûr : les ultra,anarcommunisse, anarchistes- petit bourgeois…Non,les vrais de vrais, ceux qui “ont fait des sacrifices”, ceux qui FO, ou qui CFDT, ceux qui ont voté pour leurs exploiteurs, ceux qui disaient ” Faut interposer des vrais ouvriers salariés entre les JEunes et la police” lors des émeutes des Banlieues…, les affirmatifs du travail dans la société, les xénophobes du vote ouvrier, les démagos de Pêche, Chasse, Nature & Traditions, les imitateurs de leurs maîtres (Cocaïne, BLing-Bling, Grosse caisse et silicone…), non ceux-là sont les prédestinés de la communisation, aucune responsabilité, subsumés (T.C. tm), ça efface tout, et vrais seuls salariés révolutionnaires ( patience, ça vient), on n’attend que VOUS
    COMUNISTA-ANARQUISTA :
    D.A.
    Me Cago en Dios !

  4. Patlotch
    03/04/2009 à 14:58 | #4

    Quelques remarques

    1) Le problème du groupe (esprit de -, discipline de -) se pose dans TC et à travers ses relations aux “autres”. La formulation théorique (“restreinte”) relève d’un “métier” (on pourrait aussi bien dire d’un art, car cela en est plus proche). Dans TC, elle est apparemment le fait d’une à deux personnes, même si l’élaboration est le fruit d’un travail ‘collaboratif’.

    Il est important d’appréhender les écrits de TC (la revue, et les livres de Roland Simon ou Théo Cosme) en tant qu'”oeuvres-sujets”, c’est-à-dire indépendamment de la personnalité et de l’activité individuelle de ceux qui tiennent la plume (bien que leurs personnalités, évidemment, y soit perceptibles, mais c’est normal, pour le meilleur et pour le pire de la polémique).

    C’est à cette condition que l’on peut considérer (avec TC) que cette expression théorique fait partie de la lutte de classe, et non en jugeant des activités des personnes constituant TC.

    L’ambiguité n’est que très rarement le fait des auteurs, mais de leurs compagnons, oui. C’est patent dès qu’ils s’expriment sous un “nous” (TC). Ils ne parviennent pas mieux que quiconque à “gérer” l’articulation entre théorie (au sens restreint), activité théorique, et plus largement activités de luttes.

    2) Il existe comme un fantasme de trouver un “sujet” révolutionnaire, qui flirte évidemment avec l’activité militante (objectiviste et subjectiviste). Il se prolonge naturellement dans le souci, très humain, d’en être. Que le prolétariat s’engage dans la communisation y compris pour s’auto-détruire, n’en fait pas un “sujet” indépendamment de/extérieurement au rapport avec le capital (la classe capitaliste). Reconnaître “l’implication réciproque”, ça implique des choses, à commencer par, en toute lutte, discerner la nature de l’affrontement, sa qualité relativement à la contradiction de l’exploitation telle qu’elle se présente aujourd’hui (cf Texte TC sur la Grèce, et particulièrement les remarques sur les “blocages”). Ce discernement ne doit pas rester une clause de style, pour dire ou faire comme si le problème (de “l’écart”, autrement dit) ne se posait pas.

    3) Dans cette question de luttes à participation plus ou moins minoritaire, vs actions de masse (du prolétariat), faut pas rêver. C’est aussi parce qu’il y aura la nécessité de ce saut qu’il ne saurait y avoir transcroissance du quantitatif au qualitatif, et qu’il serait hasardeux de préjuger des formes que cela pourrait prendre. Il y a des seuils, dans les luttes, à travers leurs formes et le nombre qu’elles impliquent (également en étendue géographique), à partir desquelles elles peuvent tendre -ou pas- à changer de nature. C’est aussi bien ce qu’on appelle en dialectique le saut du quantitatif au qualitatif, qu’en théories de la complexité “l’émergence”, à partir de certains niveaux.

    Je sens parfois comme un mépris de ce que pourrait faire – ou ne fait pas – la masse, les masses… Faut pas trop jouer avec l’individualisme anarchiste, y compris quand il se présente collectivement. Il ne fait pas moins “groupiste” que chez les staliniens. C’est complètement impliqué par la posture adoptée de la marginalité, et de l’immédiatetisme qu’elle tend à générer, comme, inévitablement, à créer un sujet de l’activité de classe. Or on ne peut à la fois se prendre pour l’annonce d’un prolétariat communisateur, et mépriser le prolétariat réel. C’est le retour de l’avant-gardisme. Le risque de reconstituer le parti, il n’est pas moins là que dans le “nous” de certains TCistes.

    Quant pour moi à être plus técéiste que TC, on dira que ça dépend… du vent…

    Ces considérations n’ont rien à voir avec un quelconque “prolétarisme”. Perso, du point de vue communiste, j’en fais une question de principe, de classe, pas de vénération prolétariste.

  5. A.D.
    03/04/2009 à 18:44 | #5

    Phoenix :
    AH! un certain mépris pour LA CLASSE, c’est quoi qu’il faut abolir? Les classes ou non, telles qu’elles sont ou pas?
    Horreur des classes : des capitalisses exploiteurs( pléonasme) ET des salariés mercenaires (autre pléonasme) : nous en sommes, c’est pourquoi nous savons. On verra, et c’est tout ce que nous pouvons- toi tc et tous- dire, et surtout faire. On verra, peut-être une autre masse, pour le moment, ici et maintenant, non…
    Jouer avec l’anarchisme individualiste, faut pas, y compris (ou Tout Compris?) quand il se présente collectivement, mais voyez-vous ça? Pas joujou, sérieux et tenue correcte exigée?
    Un prolétarianisme de parousie, pique-poil, PatloTCh!
    Quant aux personnalités à TC…rien de spatial de mon côté, l’inverse n’a pas été vraiment vrai : à cause de l’idéologie théoriciste “on” arrive à théoriser mes lunettes(6€) et ma casquette (€?), mon air et ma chanson…mais sont pas tous ainsi, sûrement, de toutes façons, pas des ennemis de CLASSE, OUH, OUH!
    Pas devenu exploiteur entre temps, non…
    VIVA ANARCOMUNISMO CABRONES ( mais en Mex, ça veut pas dire les C.., mais les Gars, dommage pour Cabronas) Je reprends MUERAN LAS CLASES y VIVA ANARCOMUNISMO! TODXS EN PIE / CONDENADOS A LUCHAR.

  6. Patlotch
    04/04/2009 à 20:44 | #6

    J’ai écrit : « Je sens parfois comme un mépris de ce que pourrait faire – ou ne fait pas – la masse, les masses… », ça glisse en “mépris pour LA CLASSE”. La classe prolétaire, ce n’est pas une somme sociologique plus ou moins nombreuse, c’est le concept d’un rapport avec le capital. “Abolir les classes”, c’est détruire ce rapport, et ça ne se fera pas en conchiant “en masse” ces ‘pov’connards de salariés et de consommateurs’, qui certes, n’ont rien d’admirables, de vénérables, et pour cause…, classe DU capital. Quoi qu’il en soit, yaura toujours plus de prolos que de capitalistes, et même si des minorités peuvent jouer un rôle déclencheur pour pousser les luttes “plus loin”, elles n’iront jamais au-delà de ce que permet une situation générale, qui ne sera fondamentalement pas créée par extension, ou seulement à partir d’un besoin intrinsèque, produisant le surgissement de la nécessité communisatrice. Une situation singulière peut porter la globalité du rapport, mais elle n’en détermine pas le devenir par la volonté du saint-Esprit comunisateur. La communisation n’est pas envisageable sans une participation, mondiale, et in fine largement majoritaire de prolétaires, autrement dit les masses, c’est-à-dite celles que nous avons sous les yeux, ou quelques-unes des leurs. De toutes façons yen a pas d’autres, et sans les masses, ni destruction du capital, ni perspective révolutionnaire sérieuse. Des masses qui n’agiront pas en tant que “masses”, mais en tant que classe, classe communisatrice, masses que constitueront des individus qui n’entreront pas dans des rapports d’organisation partisane ou de subjectivité révolutionnaires, mais de problèmes à régler pour (sur)vivre. Sans quoi, des masses crèveront dans le chaos. Alors on peut toujours rêver du communisme pour ceux qui resteront, qui pourrait ressembler à une communauté libérée du Larzac (les Parisiens pourront s’inscrire et descendre en Vélib par l’autoroute gratuisée).

    A part ça, c’est vrai, je n’ai aucune sorte de vénération pour la posture anarchiste, et la plupart du temps c’est leur collectivisme qui me dérange ;-). Sans parler que leur problème essentiel, c’est le pouvoir (l’autorité, l’Etat…), pas l’abolition du prolétariat, que je sache. C’est fondamentalement une idéologie produite par les rapports sociaux dans le capitalisme, pour l’individu tel que nous pouvons le concevoir, et je ne vois pas, en dehors d’un certain “idéal”, au demeurant plutôt idéaliste, comment elle pourrait produire une transcroissance vers un devenir individuel d’immédiateté sociale (étant entendu que pour moi, ce n’est pas l’individu isolé, pris à part, qui peut devenir immédiatement social. Ce serait un non-sens). De chacun selon son rêve d'”individu immédiatement social”, à chacun son anti-socialité ;-)

    A part ça, chacun (sur)vit comme il veut et surtout comme il peut, je m’en tape dès lors qu’il me fait pas la messe aux lendemains qui chantent sur la base d’un vécu sortant de l’ordinaire (des masses).

  7. BL
    05/04/2009 à 14:07 | #7

    S’agissant de l’anarchisme qui est (était sutout) bel et bien un élément contitutif du programme il faudrait se souvenir que le “programmatisme”: la formes des luttes avant la dernière restructuration a toujours conjugé deux aspects totalement liés :

    1° l’autonomie de la lutte du prolétariat contre le capital et face à la société capitaliste

    2° La montée en puissance de la classe dans la société capitaliste jusqu’à devenir avec la social démocartie allemande une contre société un contre Etat qui ne demandait plus qu’à se substituer à l’Etat

    Et que dans cette polarisation du programmatisme le Marxisme tenait le pôle montée en puissance et l’Anarchisme le pôle autonomie, d’où son opposition prioritaire à l’Etat. Lorsque l’anarchisme a pu organiser lui aussi la montée en puissance, avec la CNT espagnole, les mêmes causes on produit les mêmes effets et la CNT a incarné l’Etat en entrant au gouvernement et en acceptant la militarisation des milices.
    Et n’oublions pas non-plus que si l’anarchisme est une “idélogie produite dans les rapports sociaux capitalistes” le marxisme tout autant!

  8. Patlotch
    05/04/2009 à 17:04 | #8

    BL « Et n’oublions pas non-plus que si l’anarchisme est une “idéologie produite dans les rapports sociaux capitalistes” le marxisme tout autant!»

    D’où je viens, je ne risque pas de l’oublier, n’en déplaise à ceux qui s’évertuent à me faire dire ou penser, par surinterprétation parano dans la logique de leur propre posture, ce que je n’ai pas dit. Il ne s’agit nulle part de dénoncer une pratique en tant qu'”ennemie”, mais de cesser de focaliser sur les activités des “amis”, parce c’est tout simplement contradictoire avec ce qu’affirme la théorie dont on se réclame par ailleurs. Certains en prennent conscience à leurs dépens… Chacun se pose les problèmes qu’il peut résoudre avec son héritage. Les Bisanceneufs ont dépassé les leurs en bazardant Trostky en un week-end. Marie-Georges Buffet, après Strasbourg, plaide la “Paix sociale”. Alors pourquoi ne pas attendre les meilleurs surprises des anarchistes communisateurs ?!

    TC a un problème d’articulation entre sa théorie (“restreinte”) et son activité théorique, mais disons plus clairement son intervention de groupe, une intervention ni plus ni moins “politique” que les autres, mais qui ne se connaîtrait pas comme telle, alors qu’il lui faut bien des interlocuteurs, ou des caisses de résonnance. Alors ça se construit, pour échapper à la schizophrénie, dans le discours théorique au deuxième degré – la dialectisation à n’en plus finir du moment de l’embarquement théorique-, forcément de la fumée, qui n’intéresse que ceux qui la produisent pour justifier leurs propres limites, qui sont pourtant normales dans leurs propres termes; un écran sur le plus intéressant (la où, oui, je suis técéiste).

    Il est de peu dintérêt de polémiquer avec ceux qui s’évertuent à me mettre sous la plume autre chose que ce que j’écris et pense, par surinterprétation et projection de leur propre point de vue. Ça peut faire de la “discussion”, pas de la “conversation” sur un fonds commun, partagé. Exemples ad nauseum plus haut, dans l’intervention d’AD du 3 avril 10:56. Puisqu’allusion il est faite à mon site – 18 mars http://patlotch.free.fr/text/1e9b5431-1884.html-, je n’ai pas épinglé “Les Amis de la Commune” mais la citation du Général Émile Vidal, qui est certes tout sauf anarchiste : « En quarante-huit, on a proclamé le droit au travail, nous proclamerons l’obligation au travail. Que celui qui travaille mange, mais que celui qui ne travaille pas n’ait aucun droit… Par la collectivité, plus de paupérisme ».

    Bonjouir le droit à la paresse !;-)

  9. BL
    05/04/2009 à 20:08 | #9

    “…cesser de focaliser sur les activités des “amis”, parce c’est tout simplement contradictoire avec ce qu’affirme la théorie dont on se réclame par ailleurs. Certains en prennent conscience à leurs dépens… Chacun se pose les problèmes qu’il peut résoudre avec son héritage. Les Bisanceneufs ont dépassé les leurs en bazardant Trostky en un week-end. Marie-Georges Buffet, après Strasbourg, plaide la “Paix sociale”. Alors pourquoi ne pas attendre les meilleurs surprises des anarchistes communisateurs ?!”
    On ne focalise pas sur l’activité des “amis” mais on a bien “les meilleures surprises avec les anarchistes “grecs qui ne se disent pas particulièremenr communisateurs. Les anrs grecs ont été les déclencheurs des émeutes et on peut même dire que dans les occupations ils ont assuré une direction objective du mouvement, ils ont lancé les critiques les plus claires contre la démocratie (il faut savoir qu’en grec république se dit aussi dimocratia et que donc cette attaque est aussi celle de l’Etat tout court) Il ont synthétisé la révolte contre la répression meutrière contre l’Etat contre le capital, ils ont marginalisé les gauchistes ils ont écarté toute revendications, ils été en adéquation avec le mouvement, les anars grecs ont été, grace à leur atomisation et à leur implantation dans de larges secteurs de la jeunesse, pas du tout seulement étudiante, une avant-garde non avant-gardiste

  10. Patlotch
    05/04/2009 à 21:39 | #10

    Dont acte. Rendons grâce aux dieux grecs à l’assaut du ciel. Patlotch 0 division, c’est pas pour diviser, ni régner. La théorie s’accommodera de « direction objective du mouvement » (je préfère “dynamique”, dynamite… contre des mythes, et “limites”), de « critiques les plus claires contre la démocratie », « celle de l’Etat tout court » qui est, en pratique, tout court celle de l’Etat, et objectivement, pas directement celle du capital. C’est ‘tout court’ le problème, et c’est pas la peine de faire d’un “écart” un non-écart, pour des motivations conjoncturelles de propagande, et de préserver des liens dont on pourra aussi bien se débarrasser dès qu’ils deviendront moins fructueux pour l’activité théorique de TC (c’est là, AD, que je suis un peu moins naïf que toi, dsl).

    Ça veut dire quoi, être “en adéquation avec le mouvement » dont on a « assuré la direction objective »? Un rêve pour TC qu’il émerge « une direction objective en adéquation avec la communisation » ou un hommage involontaire à Lénine, qui reste le dieu du pragmatisme « avant-gardiste non avant-gardiste » ?

    L’histoire se répète, de tragédie en farce… disait le Grand Autre…

  11. BL
    06/04/2009 à 21:17 | #11

    La façon de dire ici est presque de la provoc, la façon plus réelle est de dire que le mouvement d’action directe a atteint son maximun indépassable, le mouvement tout entier est un écart dans la défense de la condition prolétarienne, il est dommage qu’il faille tu que tu crois qu’il y a des raisons de propagande ou de préservations de liens.

    “L’hommage à Lénine ” était une espéce d’appât que tu as dévoré. Il n’y a pas de tragédie mais il y a bien farce pour donner raison à ta compréhension:

    “TC a un problème d’articulation entre sa théorie (”restreinte”) et son activité théorique, mais disons plus clairement son intervention de groupe, une intervention ni plus ni moins “politique” que les autres, mais qui ne se connaîtrait pas comme telle, alors qu’il lui faut bien des interlocuteurs, ou des caisses de résonnance. Alors ça se construit, pour échapper à la schizophrénie, dans le discours théorique au deuxième degré ”

    Ici c’est pas du 2ème degré au moins

  12. Patlotch
    06/04/2009 à 23:56 | #12

    BL “il est dommage qu’il faille tu que tu crois qu’il y a des raisons de propagande ou de préservations de liens. ”

    Arrête, c’est de l’ordre de l’évidence ! ‘Propagande’ n’est pas péjoratif (Liebknecht : “Studieren, organisieren, propagandieren”), mais de fait, une nécessité que vous vous posez, à TC, et que vous gérez aussi bien que vous pouvez. Je ne fpourrais rien faire d’autre à votre place, mais je n’y suis ps et n’a’en n’ai ni les moyens ni l’envie, TC n’étant pas mon pb immédiat, vues les formes contorsionnistes que ça prend. Oui, je persiste et signe, la préservation de liens européens, voire européistes, ou occidentalo-centrés par la focale même déforment la donne de l’embarquement théorique (l’activité théorique), et ça se reflète parfaitement dans le miroir des gens avec qui vous préférez “causer” (au sens de Diderot, provoquer des effets), une fois comptées leurs divisions – au demeurant fort peu de chose au plan mondial, si l’on est capable d’un rien de distanciation “brechtienne”, vue de l’Opéra d’Athènes. C’est un cercle aussi vertueux que vicieux (“je te tiens par la barbichette”, écrivais le grand autre…). Ben moi, j’ai pas envie d’être tenu, ni cocu d’aucune manipulation, d’aucun forcing des esprits et du mien encore moins. Il est écrit que la révolution ne sera pas faite par des esprits, même sains.

    J’en ai marre des discours religieux, d’où qu’ils viennent. Point barre.

  13. BL
    07/04/2009 à 22:06 | #13

    Il est certain que d’un point de vue “distancié” notre embarquement n’est rien mais pourtant il nous est indipensable dans le contenu de nos analyses et c’est bien ça qui compte. Tu pourras le voir dans le bouquin qu’on sort sur la Grèce même si ce n’est pas péjoratif ce n’est pas de la propagande.

  14. Patlotch
    09/04/2009 à 14:34 | #14

    J’ai lu ce texte qui a circulé. Il est parfait, sur le terrain de TC. Il y a toujours, d’où qu’on parle, des points aveugles. Je ne suis pas au niveau, et dépourvu de l’envie, de faire de TC une “lecture symptomale” (ou du signifiant, de la forme comme cointenu du rapport théorie-praxis).

    Il vient un moment où le problème théorique de TC, du point de vue scientifique disons, est que cette théorie n’est pas falsifiable, parce qu’elle impose de s’y confronter sur son terrain, et dans son langage. Qu’on est en droit (comme dirait Denis) de considérer comme non unique. Mais TC n’acceptera jamais que la confrontation avec ce qui la reconnaît comme théorie centrale, et ne pourra jamais critiquer toute autre approche, théorique ou pratiques, que dans ses termes théoriques.

    Et le moment est venu, pour moi, où ce qui fut fécond pendant quelques années devient un étouffoir pour penser librement par moi-même. Et tout ce que je pourrais élaborer ne saurait jamais vous intéresser, par définition de votre posture et de son angle mort sur elle-même. Comme beaucoup, vous êtes aussi passionément intéressants qu'”intéressés”, mais ça ne fera jamais l’affaire d’une pensée libre qui apprécie tout sauf d’être manipulée, ou instrumentalisée : jusqu’où ? Et la on peut avoir les plus légitimes interrogations sur “la direction objective” de la communisation, une fois que les deux formes de la théorie se seront compénétrées.

    Cela dit à votre place, il n’ya effectivement rien d’autre à faire. Et à la mienne qu’à vous saluer bien bas.

  15. Patlotch
    11/04/2009 à 14:35 | #15

    “Nous n’avons que faire des procédures par lesquelles l’opinion de tout un chacun peut s’exprimer. Nous ne voulons pas débattre avec tout le monde”

    Hmm… Je ne sais pas ce qui a motivé les animateurs du site à virer – sauf erreur ou sauf demande expresse des intervenants – une partie des échanges, pour en privilégier d’autres. La vitrine du blabla est devenue une visionneuse Patlotch-BL, c’est trop d’honneur, mais admettons, et profitons, ‘en attendant la fin’.

    Je reviens au rapport que l’on peut entretenir avec Théorie Communiste. Bien sûr, on peut considérer que je suis, comme Christian Charrier et la Matérielle, dans la posture que décrit le texte TC-Roland Simon “Une lecture critique de La Matérielle” > http://www.anglemort.net/article.php3?id_article=30

    “C’est là qu’en reste La Matérielle : nous sommes jetés dans un petit bout d’histoire qui n’a plus aucun sens. De cette position en apparence solide, La Matérielle peut pointer tous les risques théoriques inhérents à voir dans la situation actuelle son dépassement. Solide, car constamment la lutte du prolétariat est renvoyée aux catégories de l’autoprésuposition du capital. Mais solide seulement en apparence car c’est à propos des catégories de l’autoprésupposition du capital et des seuls aspects de la lutte de classe pouvant être ramenés au partage de la valeur ajoutée et au syndicalisme que La Matérielle devrait dire ” restons en là “. Cela n’empêche que de ce poste d’observation théorique La Matérielle assure une sorte de veille théorique sur tous les risques de dérapages ” spéculatifs ” inhérents à une théorie de la révolution dans la situation présente de disparition de toute positivité révolutionnaire et oblige à faire attention à ce que l’on écrit. La Matérielle est la critique interne de la théorie de la révolution dans ce cycle, critique que toute théorie de la révolution doit se faire à elle-même. Le problème réside dans le fait que, dans La Matérielle, cette critique interne s’est en quelque sorte ” autonomisée ” et se donne comme la totalité d’une théorie nouvelle. On retrouve là, dans cette ” autonomisation ” (guillemets car en même temps que ” théorie nouvelle ” La Matérielle se veut processus d’autocritique des théories dites ” post-prolétariennes “), son incapacité essentielle à être cohérente sur sa propre légitimité à prononcer les termes de révolution et de communisme du fait que sa cohérence, en tant que théorie, est à l’extérieur d’elle-même (dans les autres théories). ”

    Mais je ne le conçois pas ainsi. Charrier ne pouvait pas en sortir, sauf à abandonner purement et simplement la contradiction capital prolétariat, et il le savait, sans pouvoir le dire.

    De mon point de vue, je tiens pour ‘cette contradiction pour ‘essentielle’, (je mets des ‘ ‘ parce qu’on ne peut user ici ni de gras ni d’italique), mais un problème surgit, qui nécessite tout à la fois d’en dire un peu plus sur le communisme positif (au-delà de ce que la communisation est destruction du capital), et de lire, analyser comment cela ‘s’annonce” dans le travail du négatif -serait-il celui du pourrissement social et des rapports inter-individuels contractualisés entre individus du capital que sont aussi ‘les camarades’.

    Astarian n’a plus les moyens de participer à la théorie, et ses histoires de patates poétiques, de “on produira pas si on n’a pas envie”, ça va bien un moment, mais bon, faudra se nourrir, se loger… et ce qui est corvée restera corvée pour tous ‘genres’. On ne poétisera pas la vie avec les bonnes intentions du meilleur monde possible, ni le romantisme irresponsable des discours pseudo-poétiques.

    A propos de ‘genres’, le texte en jachère de TC est symptomatique de l’approche “post-prolétarienne”, et d’un anti-humanisme sur le terrain de l’humanisme. On veut bien abolir le prolétariat, et les genres, mais en tant qu’ils sont perçus, ensemble, comme relevant du genre humain au centre de la problématique révolutionnaire. Pour faire court, l’anti-humanisme reste un humanisme, et lui échappe les niveaux de “règnes” auxquels appartient l”espèce humaine”, l’animalité, le vivant, la matière, la terre, le cosmos, l’univers… (Marx selon Hollman > http://www.google.fr/search?hl=fr&ei=Ko7gSevPGsXUjAejt4DCDQ&sa=X&oi=spell&resnum=1&ct=result&cd=1&q=bertell+ollman&spell=1)

    Ça ne marche pas, de reconstruire la question du genre en brassant le meilleur de la critique du capital (TC) et le meilleur de la critique féministe (Delphy). Ça reste prisonnier des deux, et ça a beau dialectiser à donf le schmilblick, ça reste au bord avec une vision limitée de l’histoire, de l’espace-temps, de l’espèce humaine. Ça ne tient que par la sophistication du discours dialectique, et de ses constructions et contradictions binaristes héritées de Hegel.

    Autrement dit, pour définir positivement le communisme, et les rapports inter-individuels comme ceux des êtres humains post-capitalistes avec leurs milieux, il va falloir sortir radicalement de la théorie de l’auto-destruction communisatrice du prolétariat comme être du capital, élargir la focale dans le temps et l’espace. Il faudra (re)passer par Camatte, n’en déplaise.

    Ce n’est certes pas un problème immédiat. Mais c’est une question qui détermine la resubjectivation positive, le désir de révolution au-delà de la seule nécessité de détruire le capital et ses assignations en tous genres. Sauf à surfer avec un nihilisme suicidaire, que nous avons, tous azimuts, sous les yeux.

    Bon baisers de l’Ah Ah Vanne,

  16. Anonyme
    15/04/2009 à 23:32 | #16

    “Ce site a démarré sans modération des commentaires. Ça a tenu 6 mois… Devant les messages délirants autour des échauffourées de Strasbourg, on est passé à la modération… ”

    “Nous n’avons que faire des procédures par lesquelles l’opinion de tout un chacun peut s’exprimer. Nous ne voulons pas débattre avec tout le monde” Blaumachen – Théssalonique – Décembre 2008

    Le “délire” sur un forum n’est pas moins symptomatique du réel que les actes délirants auxquels on assiste dans la déconstruction du prolétariat contre la capital, à Strasbourg ou ailleurs. Tout le monde prolétarien va se foutre sur la gueule, c’est le plus clair.

    Alors, bof, qu’on fasse censure aux mots, d’une façon ou d’une autre, ça ne fait que dire la difficulté de s’embarquer, quand on se suppose plus armé que d’autres d’une théorie révolutionnaire, qui, pourtant, ne dit pas ça.

    « le symboliquement réel n’est pas le réellement symbolique. Le réellement symbolique, c’est le symbolique inclus dans le réel, lequel à bel et bien un nom, cela s’appelle le mensonge. Le symboliquement réel, soit ce qui du réel se connote à l’intérieur du symbolique, c’est l’angoisse. Le symptôme lui est réel, c’est même la seule chose vraiment réelle, c’est-à-dire qui conserve un sens dans le réel.» LACAN « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre », 15 Mars 1977

    Cela dit je ne me sens pas plus démocratique que vous, confronté aux petites et grosses saloperies auxquelles on est confronté en pratique, soit-elle virtuelle. Et pas absolument antidémocratique pour autant.

    Espérons que, les deux versants de la théories se rencontrant, on n’aura pas à couper autant de tête que le capital dans sa défensive.

  17. A.D.
    16/04/2009 à 23:37 | #17

    Les corvées :
    Quelles corvées?
    Bien sûr y vivre, y naître et y mourir, oui on produira si l’on veut, non on ne produira pas, habiter, manger, s’habiller comme vivre, naître et mourir se produiront..pour la vaisselle, on verra, on s’arrangera de dix mille façons, pour l’envisager la déconstruction du mode de production est indispensable car par elle se nouent les rapports qui créent cette situation.
    En ce qui concerne la “resubjectivation positive”, c’est ce que je pense” subjectivité”, en effet désir de, et besoin de, car là est le besoin qui définit les besoins à venir, non plus comme “travail”, ni comme ” corvées”, ni comme homme masculin ou/et féminin, mais comme élément lié d’histoire et d’avenir au sein du monde des relations, dans le flux des naissances, des amours, des morts, des mots et des animaux, des végétaux, il y aura des artichaux.
    Bien à vous, à toi patlotch : d’ici l’oiseau fait deux nids,
    l’oiseau Phénix.

  18. patlotch
    17/04/2009 à 22:32 | #18

    Désolé, j’avais involontairement oublié de signer… mais comme je suis inimitablement limité…

    Il est bien tôt pour singer à tout ça, mais bon… De mon esprit borné d’individu du capital, je suis incapable d’imaginer cette sorte de commune sans activités de production qui soient, même libérées des rapports – sociaux – de productions et du travail, des choses plus ou moins désagréables et fort peu créatrices. Tous ces trucs qui “se produiront” si merveilleusement, ça me rappelle un peu les fantasmes situs (et autres) sur l’automation (ce pauvre Lénine n’avait que l’électricité pour soulager les Soviets).

    “En ce qui concerne la “resubjectivation positive”, c’est ce que je pense ” subjectivité”, en effet désir de, et besoin de, car là est le besoin qui définit les besoins à venir…”

    Je ne pense pas qu’il puisse advenir un désir comme élément premier, qui définisse les autres, en dehors de besoins matériels (au sens philosophique), quitte à ce qu’il prennent une forme subjective historiquement différente. Cela me semble relever de l’idéalisme (philosophique).

    A partir du moment où l’on parle de “désir”, il faut aussi en envisager la dialectique, cad ce qui s’y oppose, ce qui empêche sa réalisation. Sans quoi on ne peut même plus parler de désir, du moins au sens classique, cad de projection imaginaire (propre aux humains sauf erreur) de la satisfaction d’un besoin, sexuel ou autre. Le désir est une contradiction, et sans cette contradiction il meurt.

    La “subjectivation positive” à laquelle je pense ne pourra être première, mais seulement produite par la nécessité de satisfaire des besoins, vitaux d’abord. Lutte pour la vie, pour une vie meilleure, certes, mais pas produit d’un esprit vitaliste sorti de contingences présentes – ce qui nous fait régresser peu ou prou à Vaneigem. On sort de la théorie communisatrice en tant que lutte de classes.

    Pour le reste, je m’abstiens. Juste que je ne vois pas l’abolition des genres -assignation sociale construite par l’histoire humaine – comme une disparition du féminin et du masculin (et hybrides). Sauf à envisager que les animaux aussi seraient transformés sexuellement, cela suppose de sortir les êtres humains du règne animal… Je vois un processus inverse, dans le rapport à “la nature”.

  19. A.D.
    18/04/2009 à 12:19 | #19

    NO FOOLING !
    “..cette sorte de COMMUNE sans activités de production, qui soient-même LIB€REES des rapports sociaux- de production…” Libérées ? La libération du travail aliéné. Le fantasme de commune est le tien, idem pour l’automation, idem pour les situs et le Vaneigem. Oh! oui j’ai lu le “Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations” et même “La misère en milieu étudiant”, et j’ai trouvé ça très bien. C’était dans les années 70, et quand même plus fort que les élucubrations lénifiantes-léninistes des camarades de l’Union des Etudiants Communistes, aucun doute à ce sujet.
    D’autre part la subjectivité, c’est à dire, pour rester sur ce terrain, le saut qualitatif n’est pas le moment premier( si cela a vraiment un sens) puisque c’est parce qu’il existe un préalable déjà là : l’objectif, l’autoprésupposition sans lequel on ne comprend pas ce que viendrait faire ce sujet, ce prolétariat.
    Les besoins, vitaux (si cela veut encore dire quelque chose : des besoins non-vitaux, des vrais besoins..?) se présentent ainsi à satisfaire comme ils sont satisfaits, plus ou moins, dans la société actuelle, “des contingences présentes”. Mais sûrement qu’il faudra s’en débarrasser de ces “contingences” , à vrai dire, je suppose la révolution, c’est cela même :le dépassement des conttingences présentes’ et à venir. Les besoins et leur”satisfaction” c’est justement la société qu’on ne libèrera pas pour avoir du travail et de la production, “plus ou moins désagréables et fort peu CREATRICES” Créatrices tu dis, mais de quoi, ndd?
    A part ça, je ne m’abstiens pas :
    La projection imaginaire des désirs est l’apanage de l’être humain-SAUF ERREUR- Humanum est. Les animaux sont animés, et chez certaines espèces les individus font preuve de volition, d’amour et même d’imagination dans toutes sortes de situations. Le chien ou le chat désire la caresse, la nourriture, le bien-être. Ils rêvent, ont peur, et sourient, mais oui comme dans Alice, le chat de Chester.

  20. patlotch
    18/04/2009 à 20:08 | #20

    « “..cette sorte de COMMUNE sans activités de production, qui soient-même LIB€REES des rapports sociaux- de production…” Libérées ? La libération du travail aliéné. Le fantasme de commune est le tien, idem pour l’automation, idem pour les situs et le Vaneigem…»

    Dans ce cas, il faut voir à t’exprimer de façon plus précise – ça vaut pour moi aussi, nous avons déjà eu cet échange en privé -. Des biens qui “se produiront…” sans sujet, je ne sais pas ce que c’est en dehors d’un fantasme de production matérielle automatisée ( et donc dirigée, ce qui sera difficile pour des individus associés seulement au niveau de leurs singularités…).

    « Oh! oui j’ai lu le “Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations” et même “La misère en milieu étudiant”, et j’ai trouvé ça très bien. »

    Je parlais, même si dans ces livres cette idéologie est déjà présente – mais alors en prise sur l’époque -, du Vaneigem plus tard, après la scission de lIS ; “Le livre des plaisirs”, “Nous qui désirons sans fin”, etc. Bref l’abandon de toute critique du capital qui aboutit au pur et simple reniement des derniers ouvrages (sur le fond, R Simon Les fondements tome 1).

    « C’était dans les années 70, et quand même plus fort que les élucubrations lénifiantes-léninistes des camarades de l’Union des Etudiants Communistes, aucun doute à ce sujet.»

    Pique mesquine hors sujet d’un être trop humain blessé.

    « D’autre part la subjectivité, c’est à dire, pour rester sur ce terrain, le saut qualitatif n’est pas le moment premier( si cela a vraiment un sens) puisque c’est parce qu’il existe un préalable déjà là : l’objectif, l’autoprésupposition sans lequel on ne comprend pas ce que viendrait faire ce sujet, ce prolétariat.»

    Même remarque; dans ce cas-là, exprime-toi de façon plus rigoureuse – juste pour me venger de ta connerie plus haut.

    «« Les besoins, vitaux (si cela veut encore dire quelque chose : des besoins non-vitaux, des vrais besoins..?) se présentent ainsi à satisfaire comme ils sont satisfaits, plus ou moins, dans la société actuelle, “des contingences présentes”. »

    J’aime jouer avec les mots, mais pas sur les mots, dès lors qu’ils expriment qc de clair. C’est toi qui a introduis un flou entre les notions de “besoin” et de “désir” (ton intervention précédente), si bien qu’on ne sait pas exactement ce que tu veux dire, et qu’on en revient à des connotations qui font références, en attendant la novlangue communisatrice qui changera tout, y compris le sens commun du vocabulaire : 2024 ? Cela dit on peut effectivement discerner des dégrés dans ce qui est “vital”, et même si, pour moi, dire ce que je pense est un “besoin vital”, je ne dirais ni ne ferais la même chose si je crevais de faim, tant et si bien que je ne ne peux qu’imaginer ce que c’est, mais pas en parler avec pertinence avant d’y être confronté.

    « Mais sûrement qu’il faudra s’en débarrasser de ces “contingences”, à vrai dire, je suppose la révolution, c’est cela même :le dépassement des conttingences présentes’ et à venir.»

    Il y a, aura, toujours des contingences, des contraintes. On ne s’en débarrasse comme ça, sur le papier, avant d’y être confronté, sur le papier, comme par décret de ses bons désirs. Les “dépasser”, ce sera des combats, des conflits, et viendra un moment où ils ne seront plus affrontement au sein du capital, qui aura été liquidé. C’est comme si, en théorie, on prétendait supprimer les contradictions…

    Les besoins et leur”satisfaction” c’est justement la société qu’on ne libèrera pas pour avoir du travail et de la production, “plus ou moins désagréables et fort peu CREATRICES” Créatrices tu dis, mais de quoi, ndd?

    Créatrice d’une vie meilleure pour chacun et tous, de bien-être, que certains nomment “bonheur” (autre paire de manche subjective qui n’est pas que subjectiviste, sauf à rêver de l’homme nouveau).

    Bref ne rien dire du communisme positif, c’est tout simplement, d’une manière ou d’une autre, refaire descendre le ciel sur la terre, et même si c’est ps le paradis bolcho, ça vaut guère mieux présenté aussi religieusement.

    “A part ça, je ne m’abstiens pas :
    La projection imaginaire des désirs est l’apanage de l’être humain-SAUF ERREUR- Humanum est. Les animaux sont animés, et chez certaines espèces les individus font preuve de volition, d’amour et même d’imagination dans toutes sortes de situations. Le chien ou le chat désire la caresse, la nourriture, le bien-être. Ils rêvent, ont peur, et sourient, mais oui comme dans Alice, le chat de Chester.”

    Voire… de quoi on parle, justement entre “désirs” et “besoins”. Chercher un mieux-être appris, dans certaines limites, et dans les conditions de l’animalité domestique dépendante (hein hein, pas moins que le genre féminin…), par “besoin”, ce n’est pas la projection imaginaire d’un désir pour une réalisation différée (autrement dit le fantasme, le “rêve”, dans le meilleur sens du terme). Je te trouve bien rapide et catégorique. Les gens de sciences, qui ne sont pas que scientistes, ne sont pas si affirmatifs. Quant à se nourrir, non, ce n’est pas de l’odre du désir chez l’animal, mais du besoin, même si; évidemment, un toutou peut préférer le fois de veau au canironron.

    Toujours est-il que les animaux sont sexués, et qu’abolir “le féminin et le masculin” (ta formulation), c’est revenir à l’humano-centrisme. CQFD. Débrouille-toi avec tes contradictions (au sens commun du terme). Je m’abstiens parce que je ne suis pas encore prêt pour formuler plus loin mes propres conneries sur la question.

  21. patlotch
    18/04/2009 à 20:41 | #21

    Pour t’éviter, AD, de me ramasser bêtement sur “les gens de science”, je te suggère les phrases lumineuses de Vaneigem sur “les experts”, dans le “Traité…”, en 67, et je précise que je tire mes piètres connaissances d’un livre de Jean-François DORTIER, aux Editions Sciences humaines : L’HOMME, CET ÉTRANGE ANIMAL… / Aux origines du langage, de la culture, et de la pensée. Sommaire accessible > http://editions.scienceshumaines.com/l-homme-2c-cet-etrange-animal_fr_225.htm

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