Bangladesh : « les manifestants qui ne travailleraient pas sur leurs machines seraient considérés comme des criminels »
ImprimerExtraits en traduction DeepL de la presse locale. DNDF
« Selon des sources de l’Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh (BGMEA), au moins 129 usines RMG ont déclaré un jour férié jeudi après que les ouvriers sont descendus dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail…
Le soutien des résidents locaux a été perceptible tout au long des manifestations…
Selon certaines sources, des travailleurs de l’usine se sont joints aux manifestations de jeudi, aux côtés de personnes extérieures. Mercredi, les usines RMG d’Ashulia, de Savar et de Gazipur avaient décidé de rouvrir, après que les forces de sécurité eurent assuré que des opérations conjointes strictes seraient menées dans les zones industrielles à partir de mercredi soir.
Les autorités ont averti que les manifestants qui ne travailleraient pas sur leurs machines seraient considérés comme des criminels et que les forces de l’ordre prendraient les mesures légales qui s’imposent. Les professionnels du secteur estiment que les manifestants ne comptent pas de véritables travailleurs, mais plutôt des personnes extérieures ayant des intérêts particuliers. Ils ont demandé aux forces de sécurité de prendre des mesures plus strictes à l’encontre de ces groupes ».
https://www.dhakatribune.com/business/357442/ashulia-unrest-protests-persist-as-bgmea-seeks
« “Malgré notre engagement à reprendre la production, nous n’avons pas pu continuer comme prévu après le déjeuner en raison du comportement violent et destructeur des travailleurs dans les usines de la ceinture industrielle d’Ashulia”, a déclaré Khandoker Rafiqul Islam, président de la Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association (BGMEA).
Il a déclaré que des centaines de milliers d’ouvrières/ouvriers avaient quitté les usines dans l’après-midi, dépassant les efforts de l’armée et de la police bangladaises, du bataillon d’action rapide (RAB) et des gardes-frontières bangladais (BGB) pour maintenir l’ordre. »
https://www.thedailystar.net/business/news/unrest-continues-weigh-industrial-belt-3695801
« Sous couvert d’anonymat, un dirigeant ouvrier de haut rang a déclaré au Dhaka Tribune que protester en fermant des usines n’est pas l’activité des ouvriers.
« Un groupe alimente ce genre de troubles », a-t-il poursuivi, en déclarant : « Je travaille avec des travailleurs depuis longtemps, je peux dire d’après mon expérience que des malfaiteurs locaux qui veulent prendre le contrôle de diverses entreprises liées au secteur du prêt-à-porter comme Jhut sont impliqués dans ces troubles. »
Il a également déclaré que les organisations syndicales ne soutiennent pas les manifestations consistant à bloquer les routes et à fermer les usines, car elles croient toujours à la résolution des problèmes par le biais du dialogue multilatéral.
« Les salaires des ouvrières/ouvriers ont été augmentés l’année dernière. Récemment, le contexte politique du pays a changé et tout le monde exige des réformes. Les ouvrières/ouvriers exigeront également des réformes, mais de manière systématique, seulement lorsque la situation du pays sera normale », a-t-il ajouté.
« Mais la création de cette anarchie n’est pas l’œuvre des ouvrières/ouvriers ; elle est certainement alimentée par des éléments extérieurs », a-t-il poursuivi. Il a exhorté les forces de l’ordre à réprimer strictement cette anarchie. »
Bangladesh : « Qui mène les manifestations ? »
« Plusieurs propriétaires d’usine, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré que les ouvriers de chaque usine formulaient des revendications différentes, suggérant que les manifestations n’étaient pas coordonnées…
« on ne sait pas exactement où et comment ils sont organisés. Ce sont principalement les ouvriers licenciés qui mènent les manifestations. »…
Les ouvriers inscrits sur la liste noire sont devenus actifs et plusieurs usines n’ont pas payé leurs salaires depuis des mois, contribuant ainsi aux manifestations…
Un haut responsable de l’entreprise pharmaceutique Ibn Sina à Kaliakoir, qui a souhaité garder l’anonymat, a déclaré que les travailleurs imitaient les manifestations qu’ils avaient observées dans d’autres usines, exploitant la « faiblesse » des forces de l’ordre. Des employés temporaires bénéficiant d’un soutien politique étaient à l’origine des troubles, et l’administration avait du mal à les contenir, a-t-il ajouté. »
https://www.dhakatribune.com/bangladesh/nation/357899/who-is-behind-gazipur-industrial-area-unrest
« dans quelle mesure les dirigeants syndicaux contrôlent les ouvrières/ouvriers et leurs manifestations »
« Selon la loi sur le travail du Bangladesh de 2006, le propriétaire peut fermer partiellement ou totalement une succursale ou une division d’un établissement en raison d’une grève “illégale” et les travailleurs participant à la grève ne recevront aucun salaire.
Mercredi, environ 45 usines de confection dans les zones industrielles de Savar et d’Ashulia ont été fermées pour une durée indéterminée et 60 autres ont déclaré un jour férié général. Selon les sources, sur les 60 usines, 25 ou plus ont déclaré des jours fériés sur la base du principe “pas de travail, pas de salaire”…
Abdulla Hil Rakib, vice-président principal de l’Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh (BGMEA), a déclaré qu’ils s’assoiraient avec les politiciens locaux car ils pensent que le BNP, la Ligue Awami ou d’autres groupes politiques pourraient être impliqués ici…
La discussion de mercredi portera principalement sur le résultat final de l’annonce de l’acceptation des revendications et demandera également aux dirigeants syndicaux dans quelle mesure ils contrôlent les ouvrières/ouvriers et leurs manifestations…
Mercredi, les manifestations se sont poursuivies dans plusieurs usines de vêtements des principaux centres industriels. »
https://www.dhakatribune.com/business/358146/manufacturers-implement-section-13-1-to-normalize
« lors d’une réunion d’échange de vues intitulée « Crise actuelle dans les usines de RMG et solutions potentielles » à laquelle ont assisté samedi les propriétaires, les conseillers du gouvernement intérimaire et les dirigeants syndicaux au bureau de la BGMEA dans la capitale…
« Quiconque tentera de fermer des usines pour déstabiliser le gouvernement et nuire à l’économie sera sanctionné. Le gouvernement mettra en œuvre des mesures spéciales pour lutter contre les troubles dans les usines de fabrication de vêtements. »
https://www.dhakatribune.com/business/358457/all-rmg-factories-bd-to-open-on-sunday
Bangladesh : « Dans l’ensemble, la situation dans la zone industrielle est normale. » ah bon !!!
https://www.dhakatribune.com/bangladesh/nation/358688/most-factories-operational-in-savar-as-worker
« Une ouvrière du secteur de la confection tuée lors d’un affrontement entre deux groupes d’ouvriers à Ashulia »
« Une ouvrière a été tuée lors d’un affrontement entre deux groupes d’ouvriers devant une usine de vêtements mardi matin dans le quartier Zirabo d’Ashulia, à Savar, dans la banlieue de Dhaka. La victime était Rokeya Begum, 35 ans, opératrice de machine à coudre chez Mascot Garments.
Au moins trois autres personnes ont été blessées lors de l’affrontement qui s’est déroulé devant l’usine. Md Sarwar Alam, directeur de la police industrielle 1, a déclaré que l’affrontement entre les travailleurs de Mascot Garments et de Radiance Fashion avait commencé vers 8h45, entraînant la mort de l’ouvrière.
La raison de l’affrontement n’a pu être connue dans l’immédiat, et aucun barrage routier n’a été signalé dans la zone. »
https://www.dhakatribune.com/bangladesh/nation/358694/garment-worker-killed-in-clash-between-two-groups