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Le capital est une superbe machine à recycler… aussi!

Dernière pub d’une marque de pantalons de toile bleue
sur un poème célèbre. Tout est récupérable!
(Voir le détournement de la dite pub plus bas dans l’article)

C’est Bukowski qui doit dégueuler dans sa tombe!

  1. A.D.
    10/09/2011 à 13:07 | #1

    Le capital recycle car pédale.
    Ce qui constitue l’événement, sa vie, son temps, son oeuvre, cela est l’irrécupérable, le dépassé : le temps travaille pour lui,( pour le capital) certes compté, payé comptant ou pas. Mais le dépassement dépasse les bornes et se mêle de tout, toujours à dépasser, ou à récupérer.
    Il faut être deux pour pédaler.

  2. 11/09/2011 à 04:32 | #2

    Le détournement de la récupération.

  3. pepe
    11/09/2011 à 10:14 | #3

    @A.D.
    C’est clair théoriquement mais ça doit pâs être pratique de pédaler à deux!!!

  4. A.D.
    11/09/2011 à 12:34 | #4

    Deux jambes, ou bien : tandem ?
    Une qui guide mais pédale pour son compte (il sait où il va), l’autre, derrière pédale aussi, mais son guidon ne guide pas, elle ira là où ille est menée, avec plus ou moins de bonne grâce. Ne pas s’arrêter sinon c’est la chute.
    Deux jambes : pour un seul corps dont la tête est capitaliste (mais le coeur à gauche, n’est-ce-pas ?), elle pense, elle parle et regarde la carte routière. C’est là-bas que ses jambes doivent le mener, il y a un belvédère et des ami(e)s de classes qui attendent.
    Et pui, il y a aussi ces machines ou ces objets absurdes : cafetière pour gaucher dont l’anse est à gauche, etc…
    On y trouve un tandem avec des guidons dans des directions opposées, chacune pédale dos à l’autre : théoriquement ça peut tenir en équilibre, un peu.

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