Jacques Camatte et «le chaînon manquant» de la critique sociale contemporaine.
Traduction du texte de Federico Corriente: Titre original «Jacques Camatte y el eslabón perdido de la crítica social contemporánea. »
http://hommodolars.org/web/spip.php?article5295
L’œuvre de Jacques Camatte, publiée depuis 1968 dans les séries successives de la revue INVARIANCE[1], surprend tant par l’extension, la richesse et la variété de sa thématique, que par la faible diffusion dont, à première vue, elle a été l’objet. La série I, consacrée principalement à la colossale tâche de divulgation et d’analyses des inédits, ou des textes inaccessibles du jeune Marx et des Gauches Communistes en rupture avec la III Internationale (le KAPD allemand, Gorter, Pannekoek, Bordiga) suffit à elle seule à placer INVARIANCE et son principal animateur à une place de choix au sein du panorama de la critique sociale contemporaine. Si l’on y ajoute la longue et innovatrice étude sur le célèbre Chapitre IV inédit du Livre I du Capital, publiée pendant des années sous le titre de Capital et Gemeinwesen, en sus des analyses fouillées et exhaustives sur l’histoire du mouvement Communiste, de l’évolution du capitalisme contemporain et des mouvements de révolte sociale les plus notables de l’époque, la perplexité et l’étonnement envers la méconnaissance entourant J.Camatte ne peuvent que croître.
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