« Dans le moment présent de la crise (qui n’en est encore qu’à ses débuts), « l’illégitimité de la revendication salariale » indique que la revendication salariale – argent et/ou conditions de travail – n’est plus « systémique », c’est-à-dire qu’elle ne fait plus système avec un capital pouvant conjuguer augmentation du taux d’exploitation (taux de plus-value) et augmentation des salaires réels (système présenté par les défenseurs du capital comme « partage des gains de productivité ») : elle n’est plus adéquate au moment actuel. Dans l’aggravation de la crise du rapport, dans le moment où les échanges entre capitalistes se bloquent et où les États vont faire la guerre à leurs prolétaires (mais aussi entre eux) pour qu’ils acceptent des relégations massives dans des zones poubelles afin de permettre la poursuite d’une exploitation acharnée, dans ce moment c’est la survie même qui est en cause. La lutte contre le capital devient lutte pour cette survie » Revue Théorie Communiste n°22.
Et qu’écrivaient-ils la veille : « Retour à la normale jeudi dans les centres industriels du secteur du textile et de l’habillement »
« Les troubles dans le secteur de l’habillement persistent et suscitent de nouvelles inquiétudes chez les propriétaires d’usines »
Mise à jour : 04 oct. 2024, 11h58
« Les troubles persistent malgré l’accord des propriétaires de répondre aux revendications des travailleurs
Les syndicats doutent que les promesses puissent être pleinement tenues
Les ouvriers du textile frustrés par les salaires impayés et les fermetures
Les entretiens avec les ouvriers des zones touchées par deux semaines de manifestations ont révélé que de nombreux travailleurs sont frustrés par divers problèmes, notamment l’application de l’article 13(1) de la loi sur le travail du Bangladesh. Cette loi permet aux propriétaires d’usines de fermer partiellement ou totalement une unité en réponse à des grèves illégales, les travailleurs participants n’ayant pas droit à un salaire pendant la fermeture.
De nombreuses usines ayant des salaires en souffrance ont invoqué cette disposition, provoquant la frustration des travailleurs, en particulier dans les petites usines où ils se sentent plus vulnérables.
En outre, les tensions se sont intensifiées entre les ouvriers et les ouvrières dans certaines usines, les hommes dénonçant une discrimination à l’embauche en faveur des femmes et exigeant la fin de ce préjugé perçu…
Si la plupart des propriétaires sont soulagés de la réouverture des usines, ils sont désormais confrontés à de nouvelles inquiétudes. Plusieurs d’entre eux ont exprimé des doutes quant à leur capacité à mettre en œuvre les augmentations de salaires et l’augmentation annuelle de 10 % promise, craignant de nouveaux troubles s’ils ne parvenaient pas à respecter ces engagements.
Ils ont également déclaré qu’ils étaient préoccupés par la sécurité, après des rapports faisant état de soudaines explosions de chaos dans les usines. »
https://www.dhakatribune.com/bangladesh/360735/garment-sector-unrest-lingers-raises-fresh?fbclid=IwY2xjawFsc6tleHRuA2FlbQIxMQABHUf5JcvvggPb2d7AVDS2ZdLEYQiHMMYRyqIiEYx2hzG31wWrbUslHeeilw_aem_WgLb5Qz4Er72d1N_0meEsw
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