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Archives pour la catégorie ‘Du coté de la théorie/Around theory’

Dans le contexte des échanges autour de “Bordiguistes et communisation”

14/11/2024 4 commentaires

Commentaire critique de “Bordiga : Facteurs de race et de nation dans la théorie marxiste” par R.S.

La version du texte de Bordiga que nous commentons ici a été « récupérée » sur le net, en conséquence les références de pages ne sont que relatives à cette version.

Première partie (24 pages)

Reproduction de l’espèce et économie productive, deux aspects de la base matérielle du processus historique

La cible générale du texte n’est pas Staline ou « l’idéalisme bourgeois » mais la scission de Damen, c’est-à-dire pour Bordiga et Programme Communiste la défense des luttes de libération nationale (cela est explicite dans les premières lignes de l’article sur le même sujet dans Programme Communiste n° 82, Avril 1980). Même en 1952, Bordiga a un emploi si extensif du terme de « nation » que non seulement il ne veut plus rien dire mais il est source d’une grande confusion théorique. Il s’agit souvent d’Empire ou de cités, le terme de nation est alors circonscrit à des réalités locales qui n’ont pas d’existence politique. Lire la suite…

« Misère et crise. Actualité de la théorie critique » et « Communisation et théorie de la forme-valeur »

24/10/2024 Aucun commentaire

Traductions de la revue A-M-A’.

« Misère et crise. Actualité de la théorie critique » 

Aaron Benanav et John Clegg dressent le bilan des dix premières années d’existence de la revue Endnotes dont les analyses prolongent les débats propres aux marxistes dissidents au sujet de la paupérisation, la surpopulation relative ou encore de la crise. Il est ainsi possible de revenir à la tâche première qui n’est autre que de saisir la lutte des classes non comme simple arrière-plan à la théorie, mais comme activité de production théorique elle-même. »

https://revueama.noblogs.org/misere-et-crise-actualite-de-la-theorie-critique/

« Communisation et théorie de la forme-valeur »

« Cet article issu de la revue Endnotes réinvestit l’héritage de l’operaismo italien, de l’Internationale Situationniste, de la communisation en France et enfin de la Neue Marx-Lektüre en Allemagne pour en dépasser les paradoxes et en extraire les perspectives théoriques et pratiques. S’ouvre ainsi une discussion qui redonne à la théorie de la forme-valeur, souvent mal comprise, toutes ses potentialités. »

https://endnotes.org.uk/translations/endnotes-communisation-et-theorie-de-la-forme-valeur

 

« Excédent et déplacement, réfugiés et migrants »

20/10/2024 Aucun commentaire

Voila la traduction relue et corrigée d’un texte paru sur le site « Global Dialogue ».dndf

Excédent et déplacement, réfugiés et migrants

par Nadia Bou Ali et Ray Brassier

Cet article vise à développer la notion de “population excédentaire” en tant que caractérisation des masses sans emploi. Il s’agit notamment des masses de travailleurs précaires exclus de la relation salariale formelle et des masses de personnes qui, en raison de la paupérisation capitaliste, ne sont visibles que sous des catégories générales (réfugiés, migrants). Les catégories générales de réfugiés et de migrants sont des catégories descriptives abstraites qui nécessitent une analyse concrète des “populations excédentaires” dans la dynamique différentielle du capitalisme mondial.

Le capitalisme est inégal dans sa constitution originelle ; l’accumulation primitive est originelle dans la mesure où elle se reproduit constamment avec la production de la plus-value. Cela dit, l’impulsion coloniale est fondamentale pour le capitalisme, qui est à la fois une relation sociale et une relation écologique. D’une part, le “capitalocène” se caractérise par le caractère consommable de la vie humaine et de la nature. D’autre part, la catégorie de “dépossession démographique” décrit comment cette inégalité est vécue, en particulier et universellement, par des masses de personnes dont l’exclusion de la relation salariale formelle est fondamentale pour la production de la plus-value.

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« La révolution comme anti-politique, le communisme comme abolition du travail »

25/09/2024 un commentaire

Sur le blog des camarades d’ « Artifices »

« Dans ces deux courts textes, les camarades d’Ediciones Inéditas, basés à Los Angeles, reviennent sur quelques mécompréhensions courantes à propos de ce que signifie, pour nous autres communistes, l’anti-politique et l’anti-travail. Il nous a paru utile de les traduire en français (et de les diffuser sous format brochure) afin de dissiper tout malentendu, alors que les catégories du capital sont encore souvent présupposées comme naturelles et indépassables dans nos luttes. »

https://artifices.blog/category/articles/

Gaza 2024, réponse à un commentaire

29/08/2024 Aucun commentaire

Nous avons reçu la réponse du camarade Minassian au commentaire de RS de la revue « Théorie Communiste » dans «  Gaza 204 ». dndf

« Ouaip. Des choses dans le texte du camarade RS me semblent bien vues et d’autres me laissent plus perplexe (aux endroits où son texte commente le mien).

Je reconnais qu’il y a du normatif qui traîne dans la manière que j’ai (que j’ai eue) de me figurer les choses, en particulier dans la mise en avant d’un “il n’y a pas” (de lutte prolétarienne). C’est vrai que cette manière de penser ne va pas, et je suis d’autant plus reconnaissant au camarade RS de souligner la chose que ses remarques, quelque part, aident à combler un écart (si si) de positionnement dont je ne sais souvent que faire (un ultragauche franchouillard face à ce qu’il perçoit comme une forme de mystique nationale des “gens” là-bas).

Là où je pense être en porte-à-faux, c’est dans la manière dont RS pointe comme problématique “il y a” (des luttes autonomes). Là, c’est lui qui me semble poser quelque chose de normatif, de l’ordre de “tant que les prolétaires ne se suppriment pas leurs luttes reproduisent le rapport social”. Lire la suite…

“Karl Marx, aujourd’hui?”

12/08/2024 un commentaire

Dans notre série (très rare!) “dndf, le Télérama de la communisation“, nous signalons la série d’émissions, sur France Culture, consacrée cette semaine, à 10h, à Karl Marx. L’écoute du premier épisode nous a rassuré et justifie ce relai sur notre site: pas trop “people”, pas trop intello et surtout moins “leçons d’histoire” que “lutte des classes”.
Ce lien permet d’enregistrer les émissions en podcast,  sur l’application de Radio France
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie

Gaza 2024

03/08/2024 3 commentaires

Un texte sur Gaza suivi de “Commentaires sur l’entretien avec Emilio Minassian” du 30 octobre 2023 publié sur Dndf le 2 novembre 2023

 

Gaza 2024

Dans un texte publié sur « Lundi matin » on parle de Gaza mais on ne trouve rien sur Gaza, les Palestiniens, etc., on y trouve la boite aux outils  dont l’utilisation est préconisée en toute circonstance, quels que soient les lieux, les sujets, les conflits, les classes ou fractions de classes en présence : l’occupation (il faut croire que cela les occupe). Et surtout, l’injonction de tout bon théoricien cultivé et dissident des classes dominantes, à être du « bon côté de l’histoire ». Toujours « l’Histoire » comme le totem de ceux qui s’imaginent en être les représentants en chair et en os. Mais ceux  qui sont dans le coup, qui sont embarqués dans les entrelacs de toutes les luttes et des guerres se foutent complètement du bon et du mauvais côté de l’Histoire et de l’Histoire elle-même. Il n’y a que ceux qui s’imaginent, parce que c’est leur raison d’être, être, en toutes circonstances, l’incarnation de l’Histoire et donc de son « sens » qui se soucient d’une telle chose : être du bon côté ou non Lire la suite…

« Que crève la France périphérique” »

27/07/2024 9 commentaires

Des camarades du blog « Artifices »

Puisque l’actualité politique ne semble pas avoir fini de nous épuiser, il nous a semblé nécessaire de revenir sur un concept nocif, qui se répand jusque dans nos milieux, et les représentations qu’il charrie. Ce bref article se propose d’en finir une bonne fois pour toutes avec la France périphérique.

« Désormais, dans les textes de Jean-Luc Mélenchon, c’est « la nouvelle France », qui s’oppose sans doute à « la vieille France ». Depuis deux ans, LFI, c’est la stratégie [du think tank] Terra Nova avec le ton du Nouveau Parti anticapitaliste. «
François Ruffin, Le Monde, 10 juillet 2024

Cela fait désormais plus de 15 ans qu’au lendemain de chaque échéance électorale de fins stratèges de gauche et d’extrême-gauche (nous ne reviendrons pas ici sur la différence ténue entre ces deux variantes de la social-démocratie) reprennent à leur compte le concept de “France périphérique” pour expliquer ce qu’il aurait fallu faire pour gagner – que ce soit pour construire le parti ou rafler une poignée de sièges supplémentaires dans une chambre parlementaire quelconque. De “l’alliance des beaufs et des barbares” de Bouteldja au “Front de la Somme” de Ruffin, tout le monde semble s’accorder sur le fait que la société française est scindée en deux, entre la “France périphérique” et les villes. Cette division a priori géographique est censée recouper par ailleurs une division sociale, politique, idéologique – et, surtout, raciale. Lire la suite…

“Dans les flammes de l’été: les émeutes pour Nahel et l’hypothèse communiste”

28/06/2024 Aucun commentaire

Sur le site des camarades “ARTIFICES”

« Cet article constitue la seconde partie d’un dossier sur les luttes de classes en France en 2023, dont la première partie sur le mouvement des retraites a été publiée sur notre site.

Rappelant que c’est en partant de l’activité du prolétariat dans les luttes telle qu’elle est que l’on peut véritablement mener l’analyse des émeutes suivant la mort de Nahel, cet article interroge dans quelle mesure ces dernières ont esquissé ce que pourrait être une insurrection communiste. Il entend penser les émeutes à partir de la situation particulière du prolétariat racisé afin de comprendre la situation générale du prolétariat depuis la dernière restructuration du mode de production capitaliste. »

 

Européennes 2024

15/06/2024 18 commentaires

   La lutte de classe n’est jamais « pure » et c’est tant mieux. Si en France le Rassemblement National (RN) est le premier parti ouvriers, employés et chômeurs, et maintenant des jeunes votants (hormis peut-être l’insaisissable  « parti des abstentionnistes »), nous n’allons pas pour autant y adhérer et encore moins nous en réjouir. Mais regarder les choses comme elles sont et considérer que la lutte des classes peut emprunter des chemins très tortueux et si nous combattons ces chemins ce n’est pas au nom d’une vérité de « l’autonomie prolétarienne » en pensant que les prolétaires se sont faits détourner ou manipuler. Combattre la « droitisation extrême » d’une grande partie des classes ouvrières partout dans le monde occidental et leur nationalisme partout dans le monde ne peut se faire au nom d’un aveuglement ou d’une « erreur » de ces dernières, mais en explicitant la situation réelle actuelle des rapports de classes dans  le mode de production capitaliste qui produit cette « droitisation extrême ». Pour simplifier : l’ennemi principal n’est pas, par exemple, en France, le RN ou Reconquête, l’AFD en Allemagne, etc. mais toutes les politiques et les mesures ordinaires actuelles de reproduction du rapport d’exploitation aussi bien immédiatement dans le procès de travail que dans la reproduction sociale de la force de travail qui ont légitimé tous les thèmes RN et les ont promus (ou autres) en expression politique de la « dignité ouvrière », une identité fantasmée mais aussi constamment niée et méprisée.

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Revue Endnotes : dossier “Young Mattick

29/05/2024 un commentaire

Traduction DeepL de la présentation du dossier et comme nous l’a écrit un très cher camarade « une très vraie et très belle “introduction”.. sur ce qui nous fait ¨être et travailler à tout ce qui nous préoccupe ». dndf

« Nous sommes heureux de publier la première partie de notre dossier “Young Mattick”, qui comprend des traductions de nouvelles et de reportages de Paul Mattick datant de 1924-1934. Ce dossier comprend 11 pièces au total, avec une préface de Marie et une postface de @totalcritique https://endnotes.org.uk/dossiers/the-young-mattick »

« PRÉFACE UNE RÉFLEXION PERSONNELLE »

par Marie

 « Le jour, je suis obligée de vendre mon temps, de gagner ma vie sur la chaîne d’emballage d’un entrepôt. La nuit, je consacre d’innombrables heures – aussi ingrates que passionnantes – à la lecture, à l’écriture et à l’édition pour un cercle de discussion communiste marginal, dont j’ai toujours supposé qu’il serait ignoré. Il n’y a donc pas une seule figure de l’histoire du marxisme à laquelle je m’identifie davantage, d’une manière plus profondément personnelle, que Paul Mattick (1904-1981). Ses idées extrêmement rigoureuses, leur motivation subjective passionnée sous la surface, ses luttes et ses doutes en tant qu’autodidacte prolétarien ayant une relation ténue et conflictuelle avec le marxisme académique et qui était néanmoins forcé de se lier d’amitié avec des professeurs afin de pouvoir s’engager avec des pairs intellectuels, et surtout le paradoxe fondamental de toute son approche brutalement honnête : c’était un obsédé de la théorie dont l’intégrité ne lui permettait pas de compromettre le moins du monde les premiers principes, et pourtant il était convaincu que sa propre pensée, ses écrits et son activité n’étaient que des gouttes d’eau insignifiantes dans la mer déferlante de l’histoire du monde.1

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« Les causes historiques du séparatisme arabe »

24/05/2024 21 commentaires

Traduction de la présentation des camarades de la revue Endnotes.

 le texte en français («programme communiste»; N° 104; Mars 2017)  fait suite.

LES CAUSES HISTORIQUES DU SEPARATISME ARABE

par Il Programma Comunista

Introduction
La chimère de l’unification arabe vue d’en haut
Les causes historiques du séparatisme arabe

INTRODUCTION : LE PROGRAMME COMMUNISTE, L’UNITE ARABE ET LE MYTHE DE LA RACE BLANCHE

“Une civilisation qui se révèle incapable de résoudre les problèmes qu’elle crée est une civilisation décadente.”Aimé Césaire

À la fin des années 1950, en pleine guerre froide arabe, le principal journal de la gauche communiste italienne, Il Programma Comunista, a publié une série d’articles sur le nationalisme arabe, que nous avons traduits et publiés ci-dessous.1 Ces articles établissaient un lien entre les tentatives d’unification des peuples arabophones dans un nouvel État super-régional et le sort de “l’Europe bourgeoise pourrie, corrompue, mortelle, infectée par la réaction et le fascisme plus ou moins déguisé, qui, depuis quarante ans, est le foyer inépuisable de la guerre impérialiste et de la contre-révolution”. “Qui peut mesurer l’impact révolutionnaire gigantesque de l’effondrement du mythe de la supériorité de la race blanche ?

C’était l’idée du “fardeau de l’homme blanc”, un soutien idéologique à l’ordre impérial occidental qui devait être détruit avant que ne puisse émerger quoi que ce soit qui ressemble au socialisme ou au communisme. Amadeo Bordiga, auteur anonyme de nombreux articles dans Il Programma Comunista, avait insisté, dans son style oraculaire caractéristique, sur le fait que “la civilisation, dont nous avons montré l’aube, doit connaître son apocalypse avant nous. Le socialisme et le communisme viennent après et se situent au-dessus de la civilisation, tout comme la civilisation a suivi la barbarie et s’est située au-dessus d’elle”.2 Aujourd’hui, nous assistons à une apocalypse palestinienne au double sens du terme : révélation de la vérité de la puissance occidentale et catastrophe humanitaire de l’ampleur des bombardements de Nagasaki et d’Hiroshima.3 Mais si le bombardement atomique du Japon a inauguré l’ordre mondial actuel, il se peut que nous arrivions aujourd’hui à sa fin. Comme nous l’avons affirmé, notre “époque est traversée par un désordre qui vient d’en haut comme d’en bas, et cette crise semble défaire les bases de la longue paix (la Pax Americana) qui a interrompu le déroulement révolutionnaire d’une époque antérieure”.4

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A paraître en septembre 2024 aux éditions Entremonde, collection Senonevero

22/05/2024 Aucun commentaire

En fait, un camarade bien informé nous annonce que ce livre paraitra en novembre, patience, patience…

Endnotes : « Virgilio Verdaro, Sur la révolte arabe en Palestine »

09/05/2024 3 commentaires

 L’intro est en traduc DeepL, le texte in english, of course !

« Virgilio Verdaro, Sur la révolte arabe en Palestine »

« Dans ces articles datant de 1936-1937, le communiste italien de gauche Verdaro situe le sionisme et le nationalisme arabe dans un contexte géopolitique plus large, en mettant l’accent sur le rôle clé de l’impérialisme britannique, qui a dressé les Juifs contre les Arabes afin de garantir des intérêts immédiats en Palestine.

L’une des raisons de la publication de ces textes est de situer le conflit actuel dans une histoire plus longue, de montrer comment les communistes de conseils comme Auerbach et les bordiguistes comme Verdaro pensaient au sionisme et au nationalisme arabe pendant la période du mandat britannique. »

@endnotesjournal

Introduction

Conflit arabo-juif en Palestine partie 1

Conflit arabo-juif en Palestine partie 2

Le monde arabe en ébullition

https://endnotes.org.uk/posts/verdaro-arab-revolt

“La confusion citoyenniste: une critique du dernier article de la revue ARTIFICES”

28/04/2024 5 commentaires

Nous avons reçu cette critique de l’article que nous avons publié ci-dessous. dndf

« Ce qu’ils pensent avoir compris, depuis longtemps, ou depuis toujours, certains l’écrivent pour nous l’enseigner. Mais les seuls textes intéressants sont ceux écrits par nécessité de comprendre, et qui font partager au lecteur cette compréhension. »« La ligne générale », Troploin, 2007

Le mouvement contre la réforme des retraites a échoué à tous points de vue. Les réformistes n’ont pas eu le retrait de la réforme, et les révolutionnaires n’ont pas eu la révolution. À partir du constat exact « que c’est en partant de l’activité du prolétariat dans les luttes telle qu’elle est que l’on peut véritablement mener la critique de la séquence de luttes contre la réforme des retraites », un article dans la revue Artifices intitulé « Ce fantasme qui n’en finit pas – l’impasse du mouvement des retraites et l’émeute citoyenniste » avance une explication de cet échec « à contre-pied des analyses majoritaires à gauche ainsi que de celles du mouvement autonome ». Malheureusement, à force de chercher à être toujours et à tout prix « à contre-pied » de tout le monde, on se prend les pieds dans le tapis.

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« Quelque chose de plus profond se jouait dans cette lutte »

27/04/2024 4 commentaires

Nouvel article des camarades du blog “Artifices”

Cet article constitue la première partie d’un dossier sur les luttes de classes en 2023, dont la seconde partie sur les émeutes suivant le meurtre de Nahel sera publiée ultérieurement.

Rappelant que c’est en partant de l’activité du prolétariat dans les luttes telle qu’elle est que l’on peut véritablement mener la critique de la séquence de luttes contre la réforme des retraites, cet article se propose alors de déterminer les limites de ce mouvement. À contre-pied des analyses majoritaires à gauche ainsi que de celles du mouvement autonome, il entend montrer l’inscription des mobilisations syndicales, mais aussi des émeutes qui les ont accompagnées, dans la désormais longue tradition des mouvements « citoyennistes » ayant constitué la figure des luttes suivant la dernière restructuration du mode de production capitaliste.

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Rendez-vous avec…

26/04/2024 Comments off

« Insurrection et communisation : repenser l’émancipation sociale radicale à l’ère des catastrophes »

21/04/2024 10 commentaires

En traduction DeepL du texte en castillan, relue et corrigée dndf.

Nous vivons une époque de catastrophes qui rendront bientôt insignifiantes celles du XXe siècle, car la civilisation du capital a plongé dans une débâcle socio-écologique qui manifeste dans diverses régions de la planète le caractère de cette nouvelle ère de souffrance socialement exacerbée. À Gaza, on assiste à un génocide où les formes les plus précises de destruction d’êtres humains qu’offre la technologie hypermoderne se mêlent aux méthodes de terreur les plus ataviques : le plus moderne est aussi le plus archaïque, comme l’a si bien dit Guy Debord. Mais le feu de l’effondrement de la civilisation capitaliste se propage non seulement sous la forme de guerres néo-impérialistes et d’escadrons de la mort narcotiques devenus des puissances transnationales, mais aussi dans l’incendie bien réel des forêts dans le cadre d’un réchauffement climatique aggravé qui trouve son origine dans la destruction accélérée de la nature par la production capitaliste de marchandises. C’est pourquoi Gaza est à juste titre appelée le monde, car c’est là que tous les éléments des multiples crises de la débâcle capitaliste se rencontrent, convergent et se juxtaposent, montrant en un point défini de la planète-capital l’image exacte du futur proche de l’effondrement de ce mode de vie socialement aliéné.

Ce n’est donc pas un hasard si l’année 2023 a été à la fois l’année la plus chaude jamais enregistrée et l’année la plus violente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En effet, le monde s’enfonce également dans une violence exacerbée. Les faibles barrières à la violence déchaînée que la civilisation bourgeoise s’était elle-même fixées après deux guerres mondiales et des processus de décolonisation se sont finalement effondrées, toujours à Gaza. Désormais, le discours creux de la démocratie et des droits de l’homme tenu par les puissances centrales du néo-impérialisme occidental a perdu le peu de sens propagandiste qu’il pouvait avoir, et même ses flagorneurs les plus enthousiastes ne sont plus en mesure de le défendre. Cela signifie que la voie est enfin ouverte vers une guerre mondiale totale – vers une guerre réellement et effectivement mondiale dans le cadre de la crise de la civilisation industrielle tardive – une guerre néo-impérialiste planétaire entre les grands blocs de puissances capitalistes qui s’affrontent aujourd’hui de plus en plus ouvertement dans les différentes régions de la planète. Mais ce n’est pas tout, car la souveraineté de l’État capitaliste est en train de s’éroder.[1] ou là où il tend à s’effondrer – comme c’est le cas en Somalie, au Congo ou en Haïti – l’émancipation n’a pas lieu, mais le vide étatique est comblé par les nouvelles mafias transnationales et leurs escadrons de la mort.

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« Entre exclusion et exploitation »

22/03/2024 un commentaire

Trouvé sur la toile « Entre exclusion et exploitation »

« Après avoir révoqué presque tous les permis des travailleurs palestiniens, Israël a secrètement réembauché certains d’entre eux pour réparer la clôture de Gaza, poursuivant sa longue oscillation sur la question de savoir si l’exclusion ou l’exploitation est plus bénéfique à son occupation. » Lire la suite…

“Les divagations de la Wertkritik en terre sainte”

12/03/2024 4 commentaires
Un camarade (“un internationaliste”) nous a fait parvenir un texte sur la Wertkritik  où celui-ci précise qu’il est important de faire connaître à quelles “extravagances” concrètes et pratiques leurs positions abstraites déconnectées des réalités de classes de cette société peuvent mener. 
Deux parties à ce texte.
Une première, très critique de la Wertkritik, sur des bases de classes. On peut être surpris par la virulence du propos ici, où nous nous sommes peu attardés sur ces groupes qui ont substitué la Valeur à la lutte des classes comme moteur de l’Histoire. Cela dit, le contexte de la guerre de l’Etat d’Israël contre les palestiniens et ses répercussions politiques et médiatiques… et théoriques partout dans le monde justifient une telle attaque de la Werkritik.
Et une deuxième partie très fouillée et très intéressante sur l’histoire du Sionisme, d’Israël et de la Palestine.dndf

Les divagations de la Wertkritik en terre sainte.

Le 12 novembre dernier, l’animateur du site francophone Palim-Psao relayait un message du collectif Golem qui appelait à se mobiliser à ses côtés en participant à la marche nationale du même jour contre l’antisémitisme[i]. Il s’agissait, suivant ce collectif, de s’opposer à une participation à cette marche par l’extrême-droite qui «instrumentalise la lutte contre l’antisémitisme afin de réhabiliter son passé, sa vision et ses structures antisémites, racistes et islamophobes». L’appel du collectif se terminait sur cette proposition : «rejoignez-nous dans la marche pour les [«les fascistes»] bloquer».

Cet article dénonce le cautionnement par la Wertkritik (aussi WK dans ce texte) de la marche du 12 novembre, mais surtout ce texte vise à clarifier ce qui, dans la théorie critique de la valeur, a rendu possible voire inéluctable une telle initiative. Ce n’est que dans une confrontation avec la réalité qu’une théorie peut soutenir sa véracité et révéler sa pertinence. La participation de la WK à la marche nationale contre l’antisémitisme a démontré la caducité de sa radicalité et la vacuité des prétentions émancipatrices de sa théorie.

L’article se compose de deux parties principalement : une première partie consacrée à une critique des positions théoriques de la Wertkritik ainsi qu’à ses mobilisations contre l’antisémitisme ; et une deuxième partie qui concerne la question du sionisme et d’Israël dans la mesure où les prises de position antisionistes sont assimilés par la WK mais également institutionnellement par les pouvoirs étatiques en Occident, à un antisémitisme.

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« Israël-Palestine : colonialisme, classes et capitalisme »

11/03/2024 Aucun commentaire

« Israël-Palestine : colonialisme, classes et capitalisme »

Audio 100 min

PAR ARMAND PARIS

« Comment analyser les réalités sociales, économiques et politiques israélo-palestiniennes à l’heure du massacre à Gaza (9 mars 2024) ? Avec quelles théories et quels concepts ? Partant de notre commune insatisfaction face aux approches dominantes des réalités israélo-palestiniennes, et tentant de combiner des approches en termes de capitalisme et de rapports de classe et des approches en termes de colonisation de peuplement, un épisode en forme de dialogue avec Emilio Minassian des éditions Niet, bon connaisseur des camps de réfugiés en Cisjordanie, et auteur sur ce sujet de plusieurs articles. »

Télécharger

L’épisode (1 heure 40 minutes) comporte :

Une comparaison des territoires sous contrôle de l’Autorité Palestinienne avec les Bantoustans de l’Afrique du Sud de l’Apartheid ;

Une analyse critique du racisme israélien et de ses racines historiques ;

Une critique de l’analyse en termes de nations ;

Une discussion sur l’avenir : statu quo colonial, décolonisation, révolution communiste ? ;

Une analyse du caractère rentier et proto-étatique du Hamas et de l’Autorité Palestinienne ;

Un retour sur l’histoire des principales luttes anti-coloniales du prolétariat palestinien : 1936, Première Intifada, Deuxième Intifada ;

Une analyse historique de l’hégémonie de la bourgeoisie sioniste puis israélienne sur son prolétariat ;

Une discussion autour de l’hypothèse du massacre à Gaza comme signe du triomphe de la fraction militaire de la bourgeoisie israélienne sur les autres fractions, et, plus généralement, comme laboratoire de la gestion militaire des prolétaires surnuméraires d’un point de vue racial/colonial et capitaliste ;

Une analyse des rapports entre géopolitique du Hamas et de l’Autorité Palestinienne et rente politique, achat de loyauté et capitalisme de connivence ;

Une conclusion sur les affects moteurs des massacres du Hamas du 7 octobre et de l’armée israélienne à Gaza.

« Le capitalisme est-il en phase terminale ? Un débat entre S. Ackerman et A. Benanav »

14/02/2024 3 commentaires

Avec Aaron Benanav,  membre de la revue Endnotes, qui a notamment co-signé la préface d’ « Histoire de la séparation », aux côtés de John Clegg.

 Un débat entre Seth Ackerman et Aaron Benanav dans la revue « CONTRETEMPS »

Le pronostic vital du capitalisme est-il engagé ? Le capitalisme connaît-il le type de stagnation à long terme que de nombreux marxistes ont longtemps considéré comme son destin ? En quoi la réponse à cette question importe pour une stratégie anticapitaliste aujourd’hui ?

Au cours des deux dernières décennies, la New Left Review (NLR) a publié des articles diagnostiquant le système capitaliste comme souffrant d’une stagnation à long terme, d’une surcapacité chronique, d’une baisse de la rentabilité et d’une croissance anémique. L’accent a d’abord été mis sur un article publié en 1998 par l’historien Robert Brenner, intitulé « The economics of global turbulence » (L’économie des turbulences mondiales), un article qui a impressionné et influencé de nombreuses personnes.

Brenner s’était concentré sur le déclin de l’industrie manufacturière en particulier. Selon lui, lorsque l’Europe et le Japon ont fini par rattraper les États-Unis, la concurrence capitaliste est devenue une sorte de jeu à somme nulle qui semble produire surtout des perdants (même si la somme d’une série de chiffres négatifs n’est généralement pas égale à zéro). D’autres contributeurs de la NLR ont continué à écrire des variations sur ce thème, notamment le sociologue Aaron Benanav. Lire la suite…

ARTIFICES « CHACUN SA PLACE À L’OMBRE »

08/02/2024 2 commentaires

Un camarade nous a fait parvenir un texte sur les révoltes agricoles récentes d’un nouveau site « ARTIFICES » 

 « CHACUN SA PLACE À L’OMBRE »

extraits

« Le mouvement de révolte agricole qu’ont récemment connu la France et l’Europe augure les prémisses de luttes dans et contre la restructuration en germe du rapport entre le capital et le travail. Cette restructuration, au niveau de l’agro-industrie, se donnant comme traits principaux la décarbonisation, la généralisation du numérique et la fragmentation des échanges internationaux, est en train de bouleverser la dynamique à l’œuvre jusqu’ici. Ce que nous observons est une lutte à la fois entre fractions capitalistes cherchant à trouver une place au soleil dans un nouveau régime d’accumulation, et une partie de la classe moyenne rurale luttant contre sa prolétarisation définitive. Tant que ces deux classes luttent ensemble, sous l’égide de la vieille idéologie agrarienne et paysanne fascisante, aucune perspective émancipatrice ne pourra s’esquisser. Tout l’intérêt réside ainsi dans les perspectives d’explosion de ces intérêts contradictoires….

Demain

Nous l’avons dit, nous souhaitons insister sur le fait que ce mouvement est un mouvement à l’intérieur de la transition/restructuration qui s’ouvre. C’est pourquoi beaucoup de luttes dans le futur risquent de se représenter a priori contre des mesures écologiques. Tout l’enjeu sera de comprendre comment chaque mesure écologique capitaliste constituera un moment d’affrontement entre les classes, qu’elle se fasse sous l’égide de la carotte ou du bâton et, ultimement, qu’elle participe de l’atténuation, du maintien ou de l’approfondissement de la domination du capital. Aucune mesure du capital ne permettra de dépasser sa contradiction principale avec l’agriculture, à savoir : « le fait, pour la culture des divers produits du sol, de dépendre des fluctuations des prix du marché, qui entraînent un perpétuel changement de ces cultures, l’esprit même de la production capitaliste, axé sur le profit le plus immédiat, sont en contradiction avec l’agriculture, qui doit mener sa production en tenant compte de l’ensemble des conditions d’existence permanentes des générations humaines qui se succèdent.[11] »

Ainsi, contre toute forme de planification écologique qui ne pourra qu’être restructuration du capital, nous souhaitons mettre en avant la perspective de la catastrophe, celle de la catastrophe communiste. Non pas le communisme des catastrophes[12] mais le communisme comme catastrophe. Prenons comme exemple les dernières sorties médiatiques qui ont remis en avant, lors de la promesse de « siège de Paris » de la part des agriculteurs, que « en cas de rupture d’approvisionnement, Paris ne disposerait que de 3 jours d’autonomie alimentaire[13] ». Ainsi si l’on pense que l’insurrection communiste serait, entre autres et au minimum, interruption des circuits logistiques à échelle régionale[14], il n’y aurait pas de schéma révolutionnaire sans exode urbain de plusieurs millions de personnes. Nous comprenons ainsi le communisme comme catastrophe dans le fait de regarder la réalité en face, de prendre acte de toute la gravité que peut représenter la perspective révolutionnaire, et la rupture fondamentale qu’elle viendrait opérer[15]. Pour autant, le communisme, en tant que mouvement abolissant l’existant, est la seule perspective à même de pouvoir libérer l’espèce et ainsi opérer un changement anthropologique dans son rapport au vivant.

La catastrophe communiste est celle du fleuve qui déborde de son lit et rase tout sur son passage »

Rencontres avec « Il Lato Cattivo » autour du livre “Intérêts matériels – Interventions 2017-2022”

28/01/2024 2 commentaires

Rencontres avec « Il Lato Cattivo » autour du livre “Intérêts matériels – Interventions 2017-2022”

et le

MERCREDI 14 FEVRIER / 18H30 PANAMA à Rennes organisé par 

« GAZA : une horrible fenêtre sur la crise du capitalisme mondial ».

17/01/2024 3 commentaires

Traduction du texte « GAZA: A GHASTLY WINDOW INTO THE CRISIS OF GLOBAL CAPITALISM ». En attendant mieux…ou pas.

GAZA : une horrible fenêtre sur la crise du capitalisme mondial

Alors que le monde entier assiste, horrifié, à l’augmentation du nombre de civils palestiniens tués et qu’Israël est accusé de crime de génocide devant la Cour internationale de justice, le carnage de Gaza nous offre une fenêtre effroyable sur l’escalade rapide de la crise du capitalisme mondial. Pour faire le lien entre l’ impitoyable destruction israélienne de Gaza et cette crise mondiale, nous devons prendre du recul et avoir une vue d’ensemble de la situation. Le capitalisme mondial est confronté à une crise structurelle de suraccumulation et de stagnation chronique. Mais les groupes dirigeants sont également confrontés à une crise politique de légitimité étatique, d’hégémonie capitaliste et de désintégration sociale généralisée, à une crise internationale de confrontation géopolitique et à une crise écologique d’une ampleur inégalée.

Les élites politiques et économiques mondiales sont en proie à la gueule de bois du boom capitaliste mondial de la fin du vingtième siècle et du début du vingt-et-unième siècle. Elles ont dû reconnaître que la crise est hors de contrôle. Dans son rapport sur les risques mondiaux pour 2023, le Forum économique mondial a averti que le monde était confronté à une “polycrise” impliquant une escalade des impacts économiques, politiques, sociaux et climatiques qui “convergent pour façonner une décennie à venir unique, incertaine et turbulente”. L’élite de Davos ne sait peut-être pas comment résoudre la crise, mais d’autres factions des groupes dirigeants expérimentent comment transformer le chaos politique interminable et l’instabilité financière en une nouvelle phase, plus meurtrière, du capitalisme mondial.
Si l’issue militaire de la guerre de Gaza reste à déterminer, il ne fait aucun doute qu’Israël et ses soutiens dans les principaux États du système capitaliste mondial sont en train de perdre la guerre politique pour la légitimité. Les premiers mois de siège de Gaza ont semblé cristalliser un axe Washington-OTAN-Tel Aviv prêt à normaliser le génocide, même à un coût politique élevé. Pourtant, le sort des Palestiniens a touché une corde sensible parmi les grands publics du monde entier, en particulier parmi les jeunes, donnant une nouvelle énergie à la révolte mondiale des classes ouvrières et populaires qui a pris de l’ampleur au cours des dernières années et renforçant les contradictions politiques de la crise. Aux États-Unis, d’où nous écrivons ces lignes, il y a eu un extraordinaire élan de solidarité avec la Palestine, mené par une jeune génération de Juifs qui ne s’identifient pas au sionisme et à l’État juif. Le drapeau palestinien, brandi dans le monde entier lors de manifestations de rue, d’événements sportifs et sur les plateformes de médias sociaux, est devenu le symbole de la rage populaire et de l’intifada mondiale contre le statu quo actuel. Lire la suite…

PRÉFACE À « HISTOIRE DE LA SÉPARATION »

05/01/2024 Aucun commentaire

Cette traduction est dédiée à Alain D, compagnon de la longue route de la théorie communiste, inlassable apologue de la  communisation et propagandiste par le fait de l’infinie palabre.

Qu’il reçoive en partage l’éternité par les astres.

PERMANENCE DE LA CRISE, ACTUALITÉ DE LA CRITIQUE

PRÉFACE À « HISTOIRE DE LA SÉPARATION »

La préface d’Aaron Benanav & John Clegg à « HISTOIRE DE LA SÉPARATION » (en librairie le 26 janvier 2024), est désormais disponible en ligne sur le site des Editions Sans Soleil

La fin des années 1960 a vu fleurir les marxismes dissidents à travers l’Europe : l’operaismo en Italie, le situationnisme en France, et ce qui sera nommé par la suite la Neue Marx-Lektüre [Nouvelle Lecture de Marx] en Allemagne. L’orthodoxie marxiste est entrée en crise après la révolution hongroise de 1956. Une « nouvelle gauche » s’est mis à la recherché de nouvelles idées, et une vague mondiale de révoltes ouvrières et étudiantes, dont 1968 marque l’apogée, exigeait une théorie critique du capitalisme d’après-guerre conforme à la critique pratique qui s’ébauchait dans les rues et les usines. A l’instar du sursaut théorique dans le sillage la Révolution russe qui avait renouvelé l’esprit critique des lectures marxiennes, la nouvelle génération de marxistes dissidents a également opéré son propre « retour à Marx » inspirée par la découverte et la publication de nombreux manuscrits inédits[1]. Lire la suite…

« Une fois encore, reprendre le chantier de l’hypothèse communiste. »

28/12/2023 Aucun commentaire

En librairie le 26 janvier 2024.

« Ces textes tirés de la revue Endnotes, réunis pour la première fois en français, dessinent la carte d’un présent ponctué de paysages désindustrialisés, de centres logistiques et de bidonvilles où s’entassent les populations rejetées aux marges de l’accumulation – autant de coordonnées nécessaires pour continuer à penser le dépassement du capitalisme : une fois encore, reprendre le chantier de l’hypothèse communiste.

Nous avons profité du report de publication (qui était initialement prévue pour novembre 2023) pour augmenter l’ouvrage d’un chapitre (sur le concept de subsomption) ainsi que d’une préface et d’un post-scriptum inédits. Soit près de 60 pages supplémentaires. »

Traduction de Pablo Arnaud.

Préface & post-scriptum d’Aaron Benanav & John Clegg.

Les « Thèses de LA » de Endnotes maintenant en français

22/12/2023 Aucun commentaire

« Aujourd’hui la conscience de classe ne peut être que conscience du capital. En luttant pour leurs vies, les prolétaires doivent détruire ce qui les sépare. »

« Les thèses de Los Angeles, ont été publiées en décembre 2015 suite à la parution du quatrième numéro d’Endnotes, une revue qui a marqué un tournant dans la réflexion sur la théorie de la communisation, notamment dans le monde anglophone. Ces thèses, en condensant les principales propositions du collectif, offrent toujours une grille de lecture pertinente des enjeux contemporains, notamment en France…

certains textes d’Endnotes ont été traduits en français ces dernières années, notamment chez La Tempête et chez Sans Soleil qui publie d’ailleurs en janvier 2024 un nouveau receuil de textes du groupe intitulé “Histoire de la séparation“. »

 

https://tousdehors.net/Theses-de-Los-Angeles-Endnotes

Sur Toni Negri (1933 – 2023)

17/12/2023 Aucun commentaire

 

Nous republions le texte mis en ligne en décembre 2010.dndf

« Voici un article qui lance une critique contre la pensée de Negri d’une manière relativement calme et documentée, pour ceux que la nouvelle gauche italienne n’enthousiasme pas, ni le salaire garanti et autres détournements de la lutte. Vous aurez ici aussi une bonne introduction au contexte historique de l’Italie des années 1970, bouillonnantes de débats passionnants et d’engagements dont il nous reste beaucoup à découvrir. »

https://infokiosques.net/spip.php?article541&fbclid=IwAR3oBy_5a3CoPTCCflXy6IlGtmkdi7cIbV3cbLdFsJ0TYCWDdzT81fudN7A

“Révolution et classes sociales”

05/12/2023 Comments off
Un podcast des camarades de Temps Libre, revue parue au Québec. dndf

Le podcatst: Révolution et classes sociales

Présentation:

Qu’est-ce qu’une classe sociale ? Sur quoi peut-on fonder une théorie des classes ? Qu’est-ce qui explique que, tendanciellement et structurellement, la classe moyenne salariée soit contre-révolutionnaire ? En quel sens et en quoi le prolétariat, la partie productrice de plus-value des classes populaires, est-elle une “classe révolutionnaire” ? Autant de questions nous tentons de répondre dans cet épisode autour de la théorie des classes à partir de Temps libre n°2, “Contributions à la théorie des classes”, 2021 – avec P-O, membre de Temps libre, revue québécoise de théorie communiste.

Lire la suite…