Il est facile d’invoquer l’unité de classe mais pour y travailler c’est plus dur ( c’est peu dire) on va donc plutôt tenter de disqualifier ( dans un infime milieu) ceux qui analysent la réalité qui ne peut pas être l’unité de ” LA CLASSE” sauf dans le mouvement de son abolition.
Les critiques de TC lui reprochent de ne pas mettre la “puissance de feu” théorique – que de fait,’ils lui accordent – au service de la construction du réel qui rêvent.
Et plus gravement ( pour eux) de manière purement autoréférentielle ils se prennent comme la preuve en acte de la possibilité de l’unité de la classe.
A l’évidence lecteurs de TC -leur revue (sans doute) préférée – ils sont désapointés et se sentent trahis.
Le dépassement des identités de genres de races de nations et de bien sûr (!) de classe c’est pour la fin des fins n’en déplaise aux”communisateurs” qui n’y seront pour rien
Niente
Cette critique est signée ISSN WALOU, qui l’a publiée d’abord chez Indymédia Nantes où elle a déclenché un grand débat modéré : https://nantes.indymedia.org/zines/43388
Elle est tellement bonne qu’elle est promise à un grand avenir pour mettre en valeur TC26.
Question pour un champion : pourquoi ont-ils tant de choses à se dire ?
Pour avoir lu TC26 et cette critique, il ne me semble pas que l’enjeu soit là.
Répondre à cette critique par cela – TC décrit la réalité, leurs critiques se mentent et veulent l’unité de la classe ici et maintenant – c’est passer à côté de l’essentiel du texte. Ou alors c’est de la provoc vu que c’est précisement démenti (ça se répète même un peu) tout le long du texte…
Alors c’est quoi l’essentiel ? On a tendance à répéter un peu dans ce texte, jusqu’à-là on est d’accord, mais ce qui serait exactement “démenti” par des arguments dignes de ce nom, je ne vois pas trop…
Utilisation des sources et manière de les utiliser / En quoi la racialisation serait un phénomène plus palpable aujourd’hui qu’hier? / Qu’est-ce que cette étape intermédiaire créée par TC ? / Segment vs fragment / Une “race” plus objective qu’une “classe” ? / l’interclassisme…
Bref de toute manière chacun dira que le texte de l’autre est “vide”, grand classique.
Un petit commentaire de “béotien”ou presque.
J’ai lu TC 26 et j’ai trouvé ça passionnant, très documenté, complet. Et j’ai trouvé que cela repositionnait bien les problématiques entre “entrepreneurs en racialisation” et classistes purs. Sans les renvoyer dos à dos. On lit très clairement que les uns font partie du camp “ennemi”, les racialisateurs et que les autres sont des camarades ou d’anciens camarades avec qui on débat âprement…
J’ai lu “Telenovela confusionniste” et je trouve leurs critiques souvent très pertinentes.
Mais j’ai une petite question de forme: quelle est l’urgence à délimiter des territoires qui justifie ces tons définitifs, excommunicateurs, guerriers….?
Dérisoire, ridicule, prétentieux, ce sont les mots qui viennent devant la petitesse des enjeux réels, de la population concernée par ces débats (le milieu communisateur). Quelle est l’urgence à désigner les faux communistes, les ennemis, les ex ceci ou contre cela?
Tous ces débats me semblent majeurs et se passeraient largement de la logghorrée post situationniste ou post stalinienne….
TC est un chantier en perpétuel aménagement dont le curseur est la lutte des classes multiple et changeante. Bien sûr que TC est critiquable, bien sûr que le 26 bis recèle quelques critiques pertinentes, mais le ressentiment personnel prend le dessus sur la critique théorique, la forme ternit le fond et l’excommunication montre la prégnance de l’idée stalinienne que le pire ennemi est dans son propre camp.
Une petite citation, en abîme, au sujet de la critique des citations trop longues et trop nombreuses…. « Nous ne voudrions pas terminer ces quelques observations sur la méthode sans nous excuser auprès du lecteur du trop grand nombre de citations contenues dans ce livre. Les historiens du XIXe siècle et ceux de notre temps qui écrivent pour le “grand public” ne procèdent pas ainsi. Ils gardent par devers eux la plupart de leurs notes. (…) Cette façon de procéder donne à l’histoire ainsi conçue une aisance qui suscite notre envie : l’auteur avance les mains libres, comme un voyageur sans bagages. Elle confère aussi à son œuvre l’aspect d’un travail créateur, fruit de sa pensée propre. (…) Nous avons essayé de les imiter, nous n’y sommes pas toujours parvenu. Nous n’avons pu nous résoudre, quand nous avions recueilli une citation intéressante, vivante, probante, à en priver le lecteur. Et si nous avons eu la chance de recueillir dix citations analogues, nous n’avons pu résister à l’envie de multiplier notre preuve par dix … (…) Nous sortons tout notre dossier. La monotonie de ces citations succédant les unes aux autres fatiguera sans doute le lecteur. Nous le regrettons bien sincèrement, mais le mal est sans remède. » (Daniel Guérin, Postface à La lutte de classes sous la Première République, éd. Gallimard, t.2, pp.414-415)
L’individu dans sa singularité la plus immédiate n’est pas un donné subsistant par lui-même enserré ensuite dans des formations sociales de plus en plus générales, aucun « je » n’existe d’abord pour lui-même avant d’être en rapport. Il n’est une singularité qu’en étant toujours en rapport avec d’autres singularités et en existant comme singularité dans ces rapports, dans une totalité de rapports (« tout rapport à soi n’existe que comme rapport aux autres »)
Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions.
Pour en savoir plus, y compris sur la façon de contrôler les cookies, reportez-vous à ce qui suit :
Politique relative aux cookies
Il serait utile de savoir d’où vient, au juste, cette critique. Est-ce que quelqu’un en sait quelque chose ?
Il est facile d’invoquer l’unité de classe mais pour y travailler c’est plus dur ( c’est peu dire) on va donc plutôt tenter de disqualifier ( dans un infime milieu) ceux qui analysent la réalité qui ne peut pas être l’unité de ” LA CLASSE” sauf dans le mouvement de son abolition.
Les critiques de TC lui reprochent de ne pas mettre la “puissance de feu” théorique – que de fait,’ils lui accordent – au service de la construction du réel qui rêvent.
Et plus gravement ( pour eux) de manière purement autoréférentielle ils se prennent comme la preuve en acte de la possibilité de l’unité de la classe.
A l’évidence lecteurs de TC -leur revue (sans doute) préférée – ils sont désapointés et se sentent trahis.
Le dépassement des identités de genres de races de nations et de bien sûr (!) de classe c’est pour la fin des fins n’en déplaise aux”communisateurs” qui n’y seront pour rien
Niente
@BD
Cette critique est signée ISSN WALOU, qui l’a publiée d’abord chez Indymédia Nantes où elle a déclenché un grand débat modéré : https://nantes.indymedia.org/zines/43388
Elle est tellement bonne qu’elle est promise à un grand avenir pour mettre en valeur TC26.
Question pour un champion : pourquoi ont-ils tant de choses à se dire ?
@Bernard Lyon
Pour avoir lu TC26 et cette critique, il ne me semble pas que l’enjeu soit là.
Répondre à cette critique par cela – TC décrit la réalité, leurs critiques se mentent et veulent l’unité de la classe ici et maintenant – c’est passer à côté de l’essentiel du texte. Ou alors c’est de la provoc vu que c’est précisement démenti (ça se répète même un peu) tout le long du texte…
Alors c’est quoi l’essentiel ? On a tendance à répéter un peu dans ce texte, jusqu’à-là on est d’accord, mais ce qui serait exactement “démenti” par des arguments dignes de ce nom, je ne vois pas trop…
@Anonyme
Utilisation des sources et manière de les utiliser / En quoi la racialisation serait un phénomène plus palpable aujourd’hui qu’hier? / Qu’est-ce que cette étape intermédiaire créée par TC ? / Segment vs fragment / Une “race” plus objective qu’une “classe” ? / l’interclassisme…
Bref de toute manière chacun dira que le texte de l’autre est “vide”, grand classique.
Un petit commentaire de “béotien”ou presque.
J’ai lu TC 26 et j’ai trouvé ça passionnant, très documenté, complet. Et j’ai trouvé que cela repositionnait bien les problématiques entre “entrepreneurs en racialisation” et classistes purs. Sans les renvoyer dos à dos. On lit très clairement que les uns font partie du camp “ennemi”, les racialisateurs et que les autres sont des camarades ou d’anciens camarades avec qui on débat âprement…
J’ai lu “Telenovela confusionniste” et je trouve leurs critiques souvent très pertinentes.
Mais j’ai une petite question de forme: quelle est l’urgence à délimiter des territoires qui justifie ces tons définitifs, excommunicateurs, guerriers….?
Dérisoire, ridicule, prétentieux, ce sont les mots qui viennent devant la petitesse des enjeux réels, de la population concernée par ces débats (le milieu communisateur). Quelle est l’urgence à désigner les faux communistes, les ennemis, les ex ceci ou contre cela?
Tous ces débats me semblent majeurs et se passeraient largement de la logghorrée post situationniste ou post stalinienne….
TC est un chantier en perpétuel aménagement dont le curseur est la lutte des classes multiple et changeante. Bien sûr que TC est critiquable, bien sûr que le 26 bis recèle quelques critiques pertinentes, mais le ressentiment personnel prend le dessus sur la critique théorique, la forme ternit le fond et l’excommunication montre la prégnance de l’idée stalinienne que le pire ennemi est dans son propre camp.
Une petite citation, en abîme, au sujet de la critique des citations trop longues et trop nombreuses….
« Nous ne voudrions pas terminer ces quelques observations sur la méthode sans nous excuser auprès du lecteur du trop grand nombre de citations contenues dans ce livre. Les historiens du XIXe siècle et ceux de notre temps qui écrivent pour le “grand public” ne procèdent pas ainsi. Ils gardent par devers eux la plupart de leurs notes. (…) Cette façon de procéder donne à l’histoire ainsi conçue une aisance qui suscite notre envie : l’auteur avance les mains libres, comme un voyageur sans bagages. Elle confère aussi à son œuvre l’aspect d’un travail créateur, fruit de sa pensée propre. (…) Nous avons essayé de les imiter, nous n’y sommes pas toujours parvenu. Nous n’avons pu nous résoudre, quand nous avions recueilli une citation intéressante, vivante, probante, à en priver le lecteur. Et si nous avons eu la chance de recueillir dix citations analogues, nous n’avons pu résister à l’envie de multiplier notre preuve par dix … (…) Nous sortons tout notre dossier. La monotonie de ces citations succédant les unes aux autres fatiguera sans doute le lecteur. Nous le regrettons bien sincèrement, mais le mal est sans remède. » (Daniel Guérin, Postface à La lutte de classes sous la Première République, éd. Gallimard, t.2, pp.414-415)