“Après Debord, le Spectacle à la dérive”
Lu sur le blog « Agitations »
« Après Debord, le Spectacle à la dérive »
« Les désillusions du stalinisme ont provoqué un regain d’intérêt pour les marxismes hétérodoxes dans les années 1960, et les théories situationnistes sont le produit de l’effervescence des luttes sociales de la période. Si elles ont pu mettre en lumière des pans jusque là inexplorés de la critique sociale, elles restent prisonnières de leur époque et se situent à l’intersection de deux cycles de lutte, traversées de multiples contradictions qu’elles n’ont jamais pu résoudre. Le déclin final du programmatisme achèvera d’entériner leur obsolescence, et leurs apports théoriques seront repris, discutés, critiqués et dépassés par la suite. »
Categories: Du coté de la théorie/Around theory
Travail studieux… Pour aller plus loin, relire, et ruminer, la thèse 163 de la SdS : un programme, certes, mais un programme qui est un projet, lequel a le temps comme objet de renversement, une “délinéarisation désuniformatisante” (je synthétise en néologismes de mon crû) de celui-ci. Des sollers n’y auront vu que de la métaphysique. Incidemment, c’était un des mobiles avoués dans la correspondance, l’orientation stratégique de l’opus avait le structuralisme parmi ses ennemis (thèse 202) d’époque. Encore un effort pour le grand jeu.
S’agissant de Debord et de ses exégètes, on est jamais loin du “grand JE”