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Contribution aux discussions sur la répression antiterroriste

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Texte qui circule, entre autre sur ce site qui est une mine de textes intéressants…..

“luttes des classes et bande passante”

  1. Patlotch
    17/12/2009 à 16:41 | #1

    Lu quelque part : « Les activités de ces milieux peuvent être des sujets de discussion et des manifestations de la lutte des classes, mais plus dans les termes dans lesquels ils les comprennent et les interprètent eux-mêmes et le débat sur la communisation avec ce milieu n’est plus pour nous un débat interne. »

    Une analyse lexicale sommaire de ce texte, portant sur les termes qui sont centraux chez Marx, et dans les théories de la communisation : capital, exploitation, travail… – avant même une critique de l’économie politique actuelle, toatlement absente – renvoie ce texte, davantage même que ceux critiqués alors, au chapitre 6 de Théorie du Communisme Volume 1
    FONDEMENTS CRITIQUES D’UNE THÉORIE DE LA RÉVOLUTION,
    Au-delà de l’affirmation du prolétariat Senonevero 2001.

    Certes le capital aura de plus en plus besoin de la police, et la fonction de l’Etat s’y concentrera, mais pour quoi faire ?

    Avant de “sortir des “usines”, il faut peut-être considérer que c’est dans les usines (au sens large du trvail productif) que l’exploitation s’exerce, au départ de la rotation du capital. Quand on ne part ni des usines, ni du capital, on peut les abolir… dans sa tête.

    Comparé aux échanges qui offraient quelques semblants dans Meeting, ce texte est théoriquement régressif.

  2. Personne
    23/12/2009 à 00:36 | #2

    Texte intéressant et en même temps surprenant car on dirtait un patchwork de différents éléments pris ici ou là, et collés les uns à la suite des autres. Chacun y trouve un peu ses petits …

    Toutefois is ressort de ce texte une contradiction fondamentale : il nous ressort l’éternelle rangaine sur “ni coupable ni innocent”

    Si tel est le cas, qu’il n’y a ni coupable ni innocent, alors il n’y a pas de responsable et tout est égal, tout se vaut.

    Si les patrons ne sont pas coupables d’exploitation, alors pourquoi s’opposer a eux ?

    Si l’Etat est innocent de la domination qu’il nous fait subir, alors pourquoi chercher sa disparition ?

    Les patrons et l’Etat innocents, c’est ce que nous bassine la pensée dominate actuelle à longueur de temps par ces canaux médiatiques et culturels ?

    Foutaise !

    Bien sur qu’il y a des coupables et des innocents. de la même qu’il y a des exploités et des exploiteurs.

    le discours “ni coupable ni innocent” est le pendant gauchiste de la pensée libérale dominante (et néo darwinienne) qui consiste à dire que les exploités le sont parce qu’ils le veulent bien, qu’ils ne sont pas capables de s’extraire par eux même de leur plèbe. pour les libéraux, on s’extrait de son milieu par le travail et l’effort, pour les autres c’est exactement l’inverse (effort investit non plus dans le système mais dans ll’alternative qu’on nous vante). Mais au final c’est la même chose en miroir.

    On retrouve toujours ce même raisonnement , qui n’est pas non plus innocent , consistant a nier la notion de culpabilité .

    Car l’intention cachée , pour ceux là qui parlent ici de solidarité avec les actes commis , est d’obliger a leur reproductibilité . La prochaine étape est de dire que puisque on est solidaire il faudra faire pareil

    ( ils font avec la déculpabilisation ce que la confession fait avec la culpabilisation )

    Le seul dénominateur commun possible est la culpabilité du sytéme dominant a travers de laquelle on reconnait qu’il provoque toutes sortes de réactions extraordinaires .

    (le chomeur serbe se mange les doigts , le salarié français se suicide , le révolté brule une poubelle ……..mais faire ce constat ne vaut pas obligation de reproductibilité , et heureusement , mais c’est aussi pourquoi les auteurs de ce texte ne veulent pas entendre parler de coupables ) .

    En rejettant cette possibilité de dénominateur commun entre tous ces actes , qui est effectivement basé sur une position morale , les auteurs de ce texte , comme a leur habitude , tentent de nous aiguiller vers la solidarité qu’ils souhaitent , une solidarité reproductible , quantitative et quantifiable ; on recensera le nombre de vitrines pétées comme les réformiste comptaient les cartes d’adhérents

    intérssante , dans l’analyse de cette stragégie qu’il mettent en oeuvre sans le dire d’ailleurs clairement , la vision historique qu’ils développent ici du moment révolutionnaire

    “Si la Bastille a été prise, ce n’était pas pour obtenir le droit de vote mais parce que c’était un dépôt d’armes.”

    Sauf …

    Que le “dépôt d’armes” était aux invalides et avait été pris le matin du 14 .

    Que la Bastille controlait tout le faubourg saint- antoine et ses canons menaçaient la population .

    Et surtout que que si seules des nécéssitées logistiques(poudre ) tactiques (controle de faubourg ), utilitaristes donc , avaient présidé a cette action personne n’aurait ressenti le besoin de démolir pierre a pierre cette forteresse imprenable .

    Cette négation du symbolisme et de la force de la position morale , est une constante d’une vision stratégique qui ne conçoit le rapport de force qu’en termes quantitatifs : Et bien même l ‘histoire militaire nous montre que cette conception étroite du rapport de force est parfaitement érronnée .

    un erreur historique fondamentale, qui dénote de certains fantasmes …

  3. dolcino
    23/12/2009 à 15:59 | #3

    le discours de la culpabilité, tel le tien, est celui de la domination, il est le reflet de l’idéologie socioculturelle héritée de milliers d’années de répression à travers les formes sociales différentes.

  4. A.D.
    24/12/2009 à 16:32 | #4

    “Si tel est le cas, qu’il n’y a ni coupable ni innocent, alors il n’y a pas de responsable et tout est égal, tout se vaut”: Personne*
    De quoi est-il question? Quel sont les ou le responsable du mode de production actuel, qui orchestre sa reproduction automatique? Ce mode de production et d’exploitation a besoin des deux acteurs qui sont d’une part la classe dominante bourgeoise, etc, et, d’autre part les prolétarisés. Il n’y a ni culpabilité à exploiter, ni à être exploité(e).
    Les capitalistes sont, et entendent continuer ainsi, rien d’étonnant ni de perfide là-dedans. La question du point de vue de la classe dominée est plus scabreuse : s’affirmer, lutter contre ou pour, c’est s’affirmer comme dominé(e), et jusqu’à présent pas d'”écart”( style T.C.), pas de changement de jeu, c’est-à-dire pas de solution de continuité.
    Quand les dominés, ou les prolétaires, ne mettent pas en cause cette relation qu’est le mode de production ils sont “contre-révolutionnaires”, la contre-révolution a été, et est nécessairement “affirmation du travail” dans le mode d’exploitation qui fait que le travail existe.

  5. Patlotch
    24/12/2009 à 19:24 | #5

    “”jusqu’à présent pas d’”écart”( style T.C.), pas de changement de jeu, c’est-à-dire pas de solution de continuité ”

    On constate bel et bien un “écart (style T.C.)”, dans les luttes où l’existence du prolétariat comme classe du capital se manifeste, pour l’abolir, comme limite à franchir ou pas. L’écart est entre s’affranchir de ce pas là pour franchir le pas ici bas.

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