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Archives pour 02/2015

Déambuler sans repos

27/02/2015 Aucun commentaire

Dernier texte mis en ligne par nos camarades de « il lato cattivo » http://illatocattivo.blogspot.it/2015/02/lorganizzazombie.html

L’organizzazombie

Il Lato Cattivo

[ febbraio 2015 ]

De temps en temps, à intervalles plus ou moins irréguliers, surgit  une bande de tristes lurons – poussés souvent pas des lectures hâtives, mais aussi par le fait de s’être imprudemment auto-investit  du rôle de guide de la révolte prolétarienne (un peu à la manière du mandat divin des souverains de l’ancien régime) s’entraînent à la critique de  ce qui leur paraît indubitablement  un grand péril contre-révolutionnaire à la solde de la bourgeoisie : la théorie de la communisation. C’est donc au tour de DemeD, publication de l’Instituto Onorato Damen qui dans son n° de Janvier 2015 commet un curieux article : la communisation entre théorie et pratique, idéalisme et évanescence. Nous le publions intégralement sur notre site, non seulement pour partager avec nos lecteurs notre hilarité, mais aussi pour monter quel excellent exemple de décomposition touche le courant qui l’a produit. Nous ne réagirons pas à cet article par une critique, vu le ton et le contenu ce serait lui faire trop d’honneur,  mais par quelques réflexions en marge sur le drame trop ignoré par les institutions, la société civile et les média, le futur zombie dans la société contemporaine qui vaut comme réplique à tous les Institut Onorato Damen d’hier, d’aujourd’hui et demain. Des séries télévisées comme  Deathset,  The Walking Dead  ou encore des films comme la Nuit des mort-vivants ont déjà abordé le sujet. Mais le problème des morts-vivants qui errent dans nos cités va encore, une fois de plus, se heurter au mur de l’indifférence. Ceci est encore plus vrai pour les organisations –organisations et regroupements politiques de zombies à prétentions révolutionnaires –qui languissent aux marges de la société . Mais il est temps de soulever la question ! Malgré tout, ils sont (furent) des humains eux aussi !

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récréation

24/02/2015 Aucun commentaire

Sister Rosetta Tharpe

“The blues had a baby and they named it Rock’n roll”
M.W.

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Grèce : le ministre de l’intérieur de 2008 comme président de la république

18/02/2015 5 commentaires

No comment 

Grèce : le gouvernement Syriza propose un ex-ministre de droite à la Présidence de la République

http://www.romandie.com/news/Grece–le-gouvernement-Syriza-propose-un-exministre-de-droite-a/566832.rom

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7 décembre 2008, Athènes, Grèce – Un officier de police pointe son arme en direction des manifestants alors qu’un autre simule l’action de tirer lors du 3e jour d’émeutes après la mort du jeune Grigoropoulos. © AFP

Athènes – L’ex-ministre conservateur Prokopis Pavlopoulos sera le candidat du nouveau gouvernement de gauche radicale à la présidence de la République grecque, a annoncé mardi le Premier ministre Alexis Tsipras.

L’élection du président par les 300 députés du Parlement grec est prévue mercredi à 17h30 GMT.

Nous avons besoin d’un président qui ait une sensibilité démocratique, un sentiment élevé de conscience nationale et qui soit accepté par le plus grand nombre au Parlement, a commenté M. Tsipras lors d’un discours devant son groupe parlementaire, Syriza.

 

La réputation de M. Pavlopoulos au sein de la droite a été doublement entachée fin 2008, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, par des émeutes dans toute la Grèce qui ont duré plus d’un mois, après la mort d’un lycéen de 15 ans tué par un policier à Athènes. Mais ses soutiens louent sa finesse diplomatique.

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Une belle image du stalinisme

17/02/2015 Aucun commentaire

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Aurélien Villette

Syriza ne peut pas sauver la Grèce : Pourquoi il ne peut pas y avoir de sortie électorale à la crise

16/02/2015 un commentaire

texte paru sur le site : http://www.crimethinc.com/texts/r/syriza/

Syriza ne peut pas sauver la Grèce : Pourquoi il ne peut pas y avoir de sortie électorale à la crise

Traduction par le collectif Les Ponts Tournants

Le 25 janvier, après des années de crise économique et de mesures d’austérité, les électeurs grecs ont choisi  de confier les rênes de l’Etat au parti politique Syriza. Constitué d’une coalition de socialistes, communistes et Verts, Syriza se veut favorable aux mouvements sociaux autonomes et ses dirigeants promettent de prendre des mesures contre l’austérité et contre la violence policière.

C’est en 2008 que Syriza a fait pour la première fois parler de lui hors de la Grèce, à une époque où, en tant que groupe d’extrême gauche recueillant moins des 5 % des voix, ce parti a été quasiment le seul à ne pas condamner les émeutes qui ont suivi l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos par la police. Depuis, Syriza est devenu le parti le plus puissant du pays, en ayant réussi à attirer beaucoup d’électeurs qui avaient jusqu’alors soutenu des partis moins radicaux, ainsi que quelques activistes qui n’avaient jamais soutenu de parti auparavant. Même certains anarchistes grecs espèrent qu’après des années de violence et de répression féroces, l’élection de Syriza va enfin apporter le moment de répit dont tout le monde a grand besoin. Lire la suite…

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TPTG : Sur Syriza et sa victoire aux récentes élections générales en Grèce

07/02/2015 2 commentaires

Traduction paru sur le blog  spartacus1918 du texte du groupe grec TPTG http://dialectical-delinquents.com/?page_id=8609

un résumé de ce long texte : Comment Syriza (S) est devenu le parti majoritaire

C’est la partie la plus intéressante du texte. Rappel de l’histoire de S (confluence de divers petits partis gauchistes en général provenant de scission des deux partis communistes grecs). La montée en puissance coïncide avec l’époque des mouvements anti-globalisation., mais surtout plus spécifiquement en Grèce avec le mouvement des places et encore plus (selon TPTG) les assemblées de quartiers qui ont suivi décembre 2008 : remise en cause de la politique classique et de la représentation (“démocratie réelle”). S promeut dans le mouvement les thèmes suivants : indépendance nationale, la reconstruction productive de l’économie grecque, l’annulation d’une partie de la dette “odieuse”. Pour TPTG : “ce mécanisme  a donné “son meilleur” en limitant la lutte à un pur niveau symbolique, minant toute proposition pratique visant au développement de la lutte sur les lieux de travail et les bureaux de chômage, et traitant de provocateurs ceux qui affrontaient  les forces de l’ordre dans les manifs de masse”.

Dans les assemblées, S remplaçait les actions de base de refus des paiement (taxes, électricité, etc.) par des actions de protestation légales. Là TPTG note : “Les tentatives de S de récupérer la mobilisation étaient grandement un succès et assez facile en raison de la composition interclassiste des assemblées et de leur contenu politique : les assemblées, même quand elles étaient majoritairement composées de prolétaires de toutes sortes, ne se sont jamais définies comme des collectivités ouvrières, elles étaient plutôt perçues par la majorité de ses membres comme assemblées locales de citoyens, d’individus privés, de petits propriétaires”. Lire la suite…

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L’Espagne et la Théorie de la communisation:Passé et Présent

02/02/2015 15 commentaires

Traduction d’un texte préparatoire à une réunion qui s’est tenue en novembre 2014

L’Espagne et la Théorie de la communisation:
Passé et Présent:
Federico Corriente

«[…]Si je m’en souviens bien, le mot en lui-même a surgi entre 1972 et 1974 parmi certaines personnes critiques envers l’IS, la Gauche allemande et italienne, etc., mais inspirées par celles-ci. Peut-être que la première personne à l’employer a été Pierre Guillaume, le libraire (et ex-membre de Socialisme ou Barbarie) de la Vieille Taupe (c’était le nom de la librairie). En tout cas, il a été le premier a donner à ce concept toute son importance. Ce terme a peut-être été forgé par Dominique Blanc, alors principal animateur du groupe La Guerre Sociale, et auteur d’un essai très stimulant et pionnier, Un Monde sans Argent…Ce qui est dommage c’est que cette notion si décisive n’ait pas été réellement développée par le petit milieu qui en a été à l’origine, ce qui semblerait être un indice de la faiblesse du mouvement communiste (en tant que mouvement social, et non d’individus comme toi et moi).
[…]De toutes façons, je n’ai jamais fait que me heurter à de l’hostilité de la part des héritiers de la Gauche germano-hollandaise, de ICO et dernièrement de Echanges et Mouvement. Je suppose que leur agressivité procède d’une profonde incompréhension. S’inspirer autant de Bordiga que de Pannekoek devait leur faire la même impression que des travelos à ma mère».

Correspondance entre une fraction du collectif Riff-Raff et Gilles Dauvé (alias Jean Barrot) -Riff-Raff #7 [1], (Mars 2004)

Préliminaires: communisation et ultra-gauche

Peut-être qu’un article sur le procès de la gestation de la théorie de la communisation à partir de ses origines dans la critique de l’Ultra-gauche en Espagne devrait commencer par l’un ou l’autre des homologues espagnols des grands théoriciens révolutionnaires -Luxembourg, Gorter, Pannekoek et Bordiga- qui rentrèrent en lice lors du cycle mondial de luttes ouvrières révolutionnaires débutant en 1917. Malheureusement pourtant, pas un seul nom ne nous vient à l’esprit. Ce fait est en lui-même frappant, surtout lorsque l’on considère que lors de la Sainte Année 1917 l’Espagne fût le théâtre d’une grève générale révolutionnaire, et que selon Guy Debord, dans La Société du Spectacle, la Révolution de 1936 créa supposément «la tentative la plus avancée d’un pouvoir ouvrier qui ait jamais eu lieu». Si cette assertion est exacte, il ne reste plus qu’à se demander pourquoi ce soulèvement révolutionnaire n’a pas eu d’impact théorique contrairement à la Russie, l’Allemagne ou l’Italie. Cependant, l’énorme bibliographie à propos de la «Révolution espagnole»- dont les meilleurs ouvrages ont été significativement écrits presque en totalité par des auteurs étrangers-, cette absence paraît confirmer la sentence bordiguiste selon laquelle les événements espagnols de 1936 n’ont fait que corroborer en négatif les leçons théoriques apprises bien des années auparavant par la Gauche communiste en Allemagne comme en Italie. Lire la suite…