heurts lors de manifestations contre la vie chère à la Réunion
Un appel au calme a été lancé par les syndicats et associations après des heurts lors de manifestations sur l’île française de la Réunion mardi, au premier jour d’une grève générale reconductible, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des groupes de jeunes ont lancé des pierres en direction de la préfecture à l’issue de la manifestation du collectif Cospar contre la vie chère (regroupant syndicats et associations), entraînant des tirs de grenades lacrymogènes des forces de l’ordre à Saint-Denis, la ville principale de cette île de l’Océan indien, au sud-est du continent africain.
Les manifestants étaient environ 3.000 à Saint-Denis, et entre 2.000 et 2.500 à Saint-Pierre, l’autre grande ville, selon les autorités locales.
“Le Cospar n’appelle pas à l’émeute, il est responsable, il regrette profondément ce qui s’est passé”, a déclaré à l’AFP Jean-Pierre Rivière, un des porte-parole du Collectif en appelant au calme.
Le Cospar a, dans la foulée, annoncé la suspension des opérations coups de poing menées contre des grandes surfaces depuis jeudi dernier, jour où la Réunion avait connu une première journée de grève, dans le sillage du conflit social aux Antilles.
Les Réunionnais sont entrés en fin de semaine dernière dans la bataille contre la vie chère, emboîtant le pas aux îles françaises des Antilles, où une grève générale s’est achevée le 4 mars au bout de 44 jours en Guadeloupe, mais se poursuit en Martinique.
Des rassemblements, jeudi à la Réunion, avaient réuni au total dans les deux villes 35.000 personnes selon les organisateurs, 12.000 selon la préfecture.
Les manifestants défilaient mardi dans une ambiance bon enfant au son de musiques locales, vêtus de tee-shirts aux couleurs de leur organisation: bleu, rouge et orange. Les commerçants avaient tous baissé leurs rideaux sur le parcours du défilé.
La veille, le préfet de la Réunion a annoncé une baisse des prix de la bouteille de gaz (de trois euros contre cinq demandés) et des carburants tandis que le Medef (patronat) a donné son accord pour une hausse de 50 euros sur les bas salaires.
Le Cospar qui demande un hausse de 200 euros des plus bas salaires a toutefois maintenu son mot d’ordre de grève, estimant que les avancées n’étaient pas suffisantes.
S’agissant des prix de la grande distribution, le patronat a remis une liste de 100 familles de produits au collectif pour lesquels ils proposent une baisse allant de 5 à 20%. Cospar demande une baisse de 20% sur 500 articles.
En Martinique, les négociations entre le patronat et un collectif, qui achoppent sur une hausse des salaires, devaient reprendre mardi après plus d’un mois de conflit qui a donné lieu à des émeutes.
Révolution..les riches doivent payer la crise c’est la leur pas celle du peuple. Vive les soviets.
Les soviets? et pourquoi pas la Commune? Il faudrait peut -être se synchroniser un peu, les Soviets étaient une structure de pouvoir politique la question n’est plus le pouvoir politique, la question est l’abolition de la politique et du capital dont elle est un élément. Si il faut chercher l’inspiration pensons à l’Argentine où la réponse des prols a été la récupération des entreprises et encore n’étaient – ce qu’une première réponse la suite ne pouvant être que la constition d’une communauté qui n’est plus ni dans le politique ni dans l’économique. Une communauté d’individus qui ne veulent plus être des prolétaires mais des femmes des hommes en relations immédiates et pour cela même ne seront plus des hommes et des femmes mais des personnes irréductibles à aucune norme même soi – disant “naturelle”
Vive la communisation