Algérie : « Au tribunal des invisible de la «révolution du sourire» »
extraits
« La plupart de ces rendus invisibles sont chômeurs, vendeurs à la sauvette, ouvriers, travailleurs à la RSTA, et extrêmement jeunes, ils arrivent des banlieues, de Birtouta, de Hadjout, de Tipaza, Zeralda, Badjarah, Aïn-Benian. …..
Le manque de solidarité constaté, la solitude de ces couches sociales qui, quand « elles mangent à midi, ne mangeront pas le soir », déjà exclues économiquement et socialement et aujourd’hui abandonnées à la justice et à la police…
Ces arrestations qui ne sont pas portées politiquement par un Mouvement auquel tous ces jeunes garçons pensaient appartenir et qui les a entraînés à le penser sont destructrices, elles participent par sa périphérie à sa destruction, ne pas le comprendre rend indignes tous ceux qui prétendent aujourd’hui faire de la politique et combattre le système. »
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