Le petit dernier…

extraits en traduction google de la présentation

 « Heatwave part du principe que le communisme demeure une possibilité, même si ses contours sont flous et ses perspectives sombres. La fréquence et la répétition des conflits majeurs actuels sont des modulations d’une cadence amorcée en 2005, lorsque des irruptions sociales ont commencé à se propager des banlieues françaises , du Zócalo d’Oaxaca et des Suea Daeng (chemises rouges) de Thaïlande aux émeutes d’Exarcheia, à l’occupation de la place Tahrir et au mouvement des indignés. Le mouvement des places s’est amplifié de 2011 à 2013, lorsque la crise financière a été traduite par les administrateurs de l’État en austérité publique et en endettement dans les pays à revenu élevé comme à faible revenu, initiant un cycle d’antagonisme croissant contre certaines institutions étatiques qui fixent les conditions de la reproduction sociale – la police, les autorités des transports, les agences fiscales, les ministères de l’Énergie. Les conflits de survie se sont développés dans les sphères de la circulation et de la reproduction. La vague 2018-2022 de ce long cycle s’est avérée particulièrement incendiaire à cet égard. Pour certains, l’éclat des flammes suggérait une lumière directrice pour quitter définitivement la scène ; ainsi, une fois les feux éteints, le désespoir s’est installé. Dans ces moments où nous entrevoyons l’horizon lointain, sa lueur lointaine peut nous faire croire que nous sommes entrés dans un moment de rupture…

Le nom « Heatwave » fait écho à celui d’un vieux magazine situationniste (« le journal le plus incandescent de Grande-Bretagne » de 1966), mais avec une urgence accrue à une époque où chaque été est le plus chaud jamais enregistré. Si la certitude statistique d’une catastrophe est inéluctable, le terme « révolte » désigne de nombreuses formes de conflagration, dont cette variété particulière que nous appelons le communisme. Il nous faut fouiller les cendres pour la trouver. »

 https://heatwavemag.info/

 

 

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