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Le gouvernement veut étendre la vidéosurveillance dans toutes les villes de France

Soixante mille caméras installées dans les rues de France d’ici à 2011, dont un millier à Paris, contre un parc global de 20 000 actuellement ; 28 millions d’euros consacrés au développement des projets. La vidéosurveillance est devenue l’un des maillons essentiels de la politique de sécurité du gouvernement. Brice Hortefeux, qui a présenté, jeudi 12 novembre, les orientations de sa politique, l’a rappelé.[print_link]

Le ministre de l’intérieur, comme avant lui Michèle Alliot-Marie, a plusieurs fois annoncé le “triplement” du parc de caméras. Présentant, le 2 octobre, le plan national de prévention de la délinquance, le premier ministre, François Fillon, a qualifié la “vidéoprotection” de “priorité absolue” et a annoncé que le dispositif serait étendu à d’autres sites que la voie publique (parties communes des habitations, transports, commerce). Soixante-quinze nouvelles villes devraient être équipées dans les mois qui viennent. Le partenariat avec le secteur privé va être étendu.

En 2009, le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) a prévu d’y consacrer une enveloppe de 28 millions d’euros sur un budget total de 37 millions. Le gouvernement parle de “vidéoprotection”, un terme jugé moins agressif que celui de vidéosurveillance, mais la bataille n’est pas que sémantique.

RAPPORT CONTRE RAPPORT

En face, l’opposition grandit face à une politique jugée liberticide. Le collectif Démocratie et libertés, créé contre le plan de 1 226 caméras à Paris, a déjà réuni plus de 8 000 signatures. Un autre collectif, Souriez, vous êtes filmés, constitué depuis 1995, organise régulièrement des débats sur le sujet. Dans les conseils municipaux, les discussions sont animées et dépassent parfois le simple clivage gauche-droite.

Evoquant les questions de sécurité lors d’un déjeuner avec des élus de la majorité, le 15 septembre, Nicolas Sarkozy avait déclaré, selon l’un des participants, que le gouvernement trouverait les moyens de développer la vidéosurveillance “par-dessus la tête” des maires réticents…

A Bondy, en Seine-Saint-Denis, le maire PS, Gilbert Roger, a ouvert le débat au sein de son conseil municipal, un an avant l’installation des premières caméras.

Partisans et opposants s’affrontent aussi sur le terrain de l’efficacité de la vidéosurveillance. Dans un rapport commandé par le ministère de l’intérieur et rendu public en juillet, un inspecteur de l’administration, un responsable de la hiérarchie policière et un colonel de gendarmerie concluaient à une baisse de la délinquance plus forte, en moyenne, dans les communes équipées de vidéoprotection que dans celles qui ne le sont pas. A partir d’un échantillon composé de 53 communes en zone police (2 591 caméras), et 63 brigades de gendarmerie (1 257 caméras), ce rapport niait tout effet “plumeau”, soit un effet de déplacement de la délinquance vers des zones non surveillées.

Toutefois, ses auteurs relevaient qu’il fallait une “forte densité” de caméras installées, et une localisation bien pensée, pour que ces dispositifs permettent l’interpellation de délinquants sur la voie publique. “Bien qu’ils apportent une aide indiscutable (…) leur impact sur le taux global d’élucidation reste encore modéré”, avançaient-ils prudemment. En dessous d’une caméra pour 2 000 habitants, “les agressions progressent même plus que dans les villes qui n’ont aucun équipement”…

Sous le titre “Un rapport qui ne prouve rien”, deux universitaires se sont, eux, appliqués à démontrer l’inefficacité de cet outil. Tanguy Le Goff, chercheur associé au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP-CNRS), et Eric Heilmann, enseignant à l’université de Dijon, mettent en cause la méthode fondée sur des chiffres de délinquance générale qui recouvrent des délits très divers.

Ils estiment que la contribution de la vidéosurveillance à l’élucidation des faits est “marginale”. “Dans l’échantillon retenu de 63 gendarmeries, 770 faits ont été élucidés grâce à la vidéosurveillance en 2008, soit 12 faits par an et par brigade, autrement dit un par mois”, soulignent les chercheurs.

“PAS D’ÉTATS D’ÂME”

A Bondy, une première série d’une dizaine de caméras a été implantée en 2008, autour du quartier de la gare RER. Une seconde série est en cours d’installation dans un quartier où, selon le maire, “pas un commerçant n’a été attaqué au moins une fois”. Comme partout ailleurs, le dossier technique, les implantations des caméras, leur nature, fixe ou mobile, ont été du ressort de la police. Les images parviennent ensuite, de nuit comme de jour, au siège de la police municipale et au commissariat de Bondy.

“Je n’ai pas d’états d’âme”, affirme le maire, Gilbert Roger qui indique que ces caméras ont permis notamment d’interpeller des auteurs de vol à l’arraché. Toutefois, l’élu constate que les chiffres de la délinquance sur sa commune, non seulement n’ont pas baissé mais continuent même de progresser. “Je ne sais pas si tout ça est 100 % efficace, dit-il, mais cela donne le sentiment d’être dissuasif. Avant, nous avions plus de rassemblements de jeunes adultes consommateurs d’alcool.” A la demande des fonctionnaires municipaux, “pour les rassurer”, des caméras ont même été installées à l’intérieur de l’Hôtel de Ville.

Mais tout ceci à un coût très lourd. La dizaine de caméras autour de la gare de Bondy a nécessité un budget de 100 000 euros, pris en charge à 60 % par l’Etat. “Comme il n’y avait pas beaucoup de projets en Seine-Saint-Denis, l’apport financier de l’Etat a été plus grand”, rapporte-t-il. Ailleurs, c’est souvent moins.

Il faut ajouter les frais de télétransmission des images et le coût de trois fonctionnaires délégués à plein-temps pour regarder les écrans, en se relayant toutes les deux heures. Ces fonctionnaires de la mairie, installés dans les locaux de la police municipale, ont reçu un agrément spécial.

A Paris, le coût du plan de 1 226 caméras pourrait atteindre la somme globale de près de 300 millions d’euros sur une quinzaine d’années, générant sur ce seul aspect économique, de vives réserves d’élus. Et puis, il y a les frais d’entretien. A Sartrouville (Yvelines), sur les cinquante premières caméras installées, onze ont été détruites volontairement.

C’est, en tous les cas, un marché juteux pour les sociétés privées, sélectionnées sur appel d’offres, à qui sont confiées le parc des caméras. Selon le FIPD, la participation de l’Etat aux études préalables, aux frais d’installation ou d’extension des systèmes doit se situer entre “20 % et 50 % maximum” du montant des projets.

Intégrée depuis plusieurs années dans le travail quotidien de la police, la vidéosurveillance n’est pas “l’assurance absolue” de réussite d’élucidation des crimes et délits, notait le rapport commandé par le ministère. Les caméras du petit village de Bréau, en Seine-et-Marne, ont bien enregistré l’image du détenu Jean-Pierre Treiber. Mais à ce jour le fugitif, évadé de prison depuis le 8 septembre, court toujours.

Isabelle Mandraud
Article paru dans l’édition du 13.11.09

LE MONDE | 12.11.09 | 12h36  •  Mis à jour le 12.11.09 | 16h43

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  1. Patlotch
    12/11/2009 à 23:31 | #1

    Une vanne “anti-communiste” traînait, vieille comme le socialisme réel : “Ya pas de chômage chez nous parce qu’une moitié de la population creuse des trous, que l’autre rebouche”

    Nous allons vers une société où il y aura autant de “gens” derrière les caméras que devant. Tous cow-boys et indiens, gendarmes et voleurs, à tour de rôle. C’est d’génial ! Web’cams sur les portables, directement reliées à l’ordinateur décentralisé de la police collective.

    Au nationalisme succède le délationalisme.

  2. A.D.
    12/11/2009 à 23:57 | #2

    “Au nationalisme succède le délationalisme.”
    Hmm…ça va avec m’est avis : cf. l’identité nassionale, depuis le maréchal les français, les vrais, ne sont pas fâchés avec les deux : patrie-épie, les cafteurs ne mentent pas et ne manquent pas, mais les British sont fortiches, très, et je viens de voir un titre sur” le monde” :Brown courtiserait les votants du Labour qui ont filé au National Front, ça ne vous dit rien? Rien de rien?

  3. Patlotch
    13/11/2009 à 03:06 | #3

    AD “Au nationalisme succède le délationalisme.”
    Hmm…ça va avec // National Front, ça ne vous dit rien ?”

    “ça va avec” est inclus, sans quoi j’aurais écrit “délationisme”.

    Ni le racisme ni le nationalisme ne sont ce qu’ils étaient, et si ça nous dit plus que rien, c’est pas la même chose, parce que plus du tout sur la même base. Balibar et Wallerstein, et même Negri, avaient écrit de quoi historiser le racisme des années 90 autrement que celui des années colonialistes et néo-colonialistes.

    Aujourd’hui, le besoin de “raciser” ou “nationaliser”, bref, d’utiliser des identifications factices du point de vue de classe, n’a plus le même contenu, même s’il fait appel aux mêmes ressorts formels. La nécessité économique n’est plus la même, et c’est ça qui compte, car des non-nationaux, aucunpays ne peut se passer. La volonté idéologique se heurte à ses limites. D’ailleurs, on peut, fort de sa “différence” utile, être à la fois un “vrai français” et “de couleur” ou de “minorités”. Par exemple, un bon Imam, démocrate ou pas, des quartiers difficiles, comme nous l’ont rappelé les émeutes de 2005. Rien dans la stratégie et les pratiques sarkoziennes ne s’oppose à leur bonne intégration nationale.

    Mitterrand neveu sarkozien nous le signifiera du haut de sa grande classe littéraire : Raoult & Ndiaye, ensemble, lavent plus blanc la démocratie politique et culturelle.

  4. A.D.
    13/11/2009 à 11:51 | #4

    “La nécessité économique n’est plus la même, et c’est ça qui compte, car des non-nationaux, aucun pays ne peut se passer.”
    Cela ne date pas d’hier matin, les étrangers sont à la fois nécessaires et à la fois bouc-émissaires, ça va avec
    “.D’ailleurs, on peut, fort de sa “différence” utile, être à la fois un “vrai français” et “de couleur” ou de “minorités”.
    C’est du pipeau : cf. l’Auvergnat de M.Hortefeux, ces bons minoritaires sont des faire-valoir, et le resteront.
    Dans ce pays, comme dans plein, être étranger et surtout de couleur, c’est s’exposer à mille contrôles, à être traité comme étranger même après plusieurs générations formellement françaises, et à toutes sortes de misères et de tracasseries, sinon pire…
    Patlotch c’est bien français, et tu ne sais pas de quoi tu causes, ton raisonnement ici est excessivement mécaniste
    “Aujourd’hui, le besoin de “raciser” ou “nationaliser”, bref, d’utiliser des identifications factices du point de vue de classe, n’a plus le même contenu, même s’il fait appel aux mêmes ressorts formels. La necessité économique n’est pas la même”…”
    Quelle que puisse être cette nécessité, ou qu’elle ait pu être : la France ( ou les USA, ou l’Espagne, l’Italie,etc…) ont depuis longtemps eu recours à la main-d’oeuvre étrangère, il est donc faux d’affirmer qu'”aujourd’hui” aucun pays ne peut se passer de “non-nationaux”
    “.Rien dans la stratégie et les pratiques sarkoziennes ne s’oppose à leur bonne intégration nationale. ”
    La question n’est pas le sarkosisme( c’est la gauche qui a dit ” la France ne peut pas porter toute la misère du monde” rocard, et les charters aussi ont le coeur à gôche);
    Pas du tout.

  5. Patlotch
    13/11/2009 à 14:54 | #5

    C’est pas parce que “ça va avec” que le but est de s’en débarrasser en masse sur une base nationale, vrais étrangers “non blancs”, ou “vrais Français issus de l’immigration”. La zone couverte est de plus en plus européenne, sur le plan juridique comme policier, chaque Etat gérant ses spécificités au sein du chateau fort d’un Schengen élargi. Ce sont les patrons qui organisent ou couvrent les filières clandestines, le travail au noir voire non payé, sans recours, avec en filigrane les luttes des “sans-papiers”. La répression est l’autre face de la même monnaie, celle du travail pas cher et totalement flexible, mais le discours vise tout autant les campagnes et régions où cette population est minoritaire. Ce n’est pas sur le même terrain, ni avec le même objectif que dans les années LePen, que Sarkozy “récupère” la clientèle électorale Lepeniste. Oui c’est vrai, deux faces d’une même médaille pour faire peur, terroriser contre toute velléité de rebellion ou de protestation, mais rebellion contre quoi, de façon immédiate ? That is the question.

    D’accord, je ne sais pas de quoi je cause, bien que je prenne chaque jour un bus où les “Blancs” sont minoritaires, qu’il ne se passe guère de jour où je n’assiste impuissant à des contrôles au faciès y compris avec des flics noirs — des faire-valoir ? mon oeil — que mon fils est scolarisé en ZEP où la proportion de Colored People est ? 5 à 10 fois supérieure à la moyenne nationale, que ses amis sont ‘renois’ ou ‘rebeux’ de la cité d’à côté, chez qui il est invité comme un fils et un frère – et réciproquement.

    Ce n’est pas d’avoir une connaissance quotidienne personnelle et empiriste de ces questions, ni même de le vivre dans sa chair, qui permet à soi seul de comprendre ce qui se joue dans la globalisation du capital et la crise de sa restructuration. Ces problèmes même dans leurs aspects les plus nationaux, spécifiques, locaux, sont aujourd’hui des “événements mondiaux”. Les USA d’Obama en apportent la preuve.

    Bon désolé, je suis sorti du sujet. Je ne pense pas que la vidéosurveillance généralisée concerne d’abord la population étrangère ou d’origine. Ce qui est effrayant, c’est que la dérive sécuritaire produit un phénomène généralisé de dénonciation, de délation, de recours aux chefs, aux patrons, aux tribunaux où à la police, et ceci entre vrais français bien propres sur eux.

  6. A.D.
    13/11/2009 à 16:43 | #6

    “…pour faire peur, terroriser contre toute velléité de rebellion ou de protestation, mais rebellion contre quoi, de façon immédiate ? That is the question.”P.
    Diviser c’est régner
    …”.des faire-valoir ? mon oeil ”
    Oui car cela ne change rien au mépris relatif dans lequel ces minorités sont tenues, même chose pour la “minorité” femme. Il y a des femmes ministres, il y eut des Reines jadis, et de fortes, mais cela n’a pas changé fondamentalement, si j’ose, le pouvoir et l’argent continuent à être entre les… mains des hommes ; la parité, et le blabla des minorités, comme celui de l’identité en sont symptomatiques.
    “…de la cité d’à côté….”P.
    Nous sommes de la cité d’à côté, je ne doute pas de tes sentiments. Né en Algérie et ici la plupart des habitants sont d’origine exotique (une des communes où l’on comptait- étude des années 70- une très grande diversité d’origines, pour 12.000 habitants(environ) , au moins une quinzaine de nationalités, je ne souviens plus bien du chiffre, mais c’était very much). Pourtant (?) les fils d’immigrés italiens ou grecs ou espagnols ont fait risette au F.N., c’est connu. Et des fils de harkis ont voté Lepen.
    D’ailleurs dès la crise des années 74-75, puis dans les années 80( pouah!) ont a pu assister à des discours xénophobes et à des actions du même tonneau dans tout le spectre politique , y compris syndical, c’est connu : brigade cégétiste ,plus maire communiste en région parisienne, foncent à bord d’un bulldozer contre un foyer SONACOTRA, c’est marquant comme solidarité prolétarienne. Y compris les grèves en G.B. dans l’industrie pétrolifère, l’hiver dernier…Les membres ou sympathisants du BNF y étaient avec drapeau et slogan patriotique, et au fait, à part dans ce secteur pas de grèves d’ampleur là-bas. Conclusion: en GB pour motiver les ouvriers la xénophobie le fait.
    “Les USA d’Obama en apportent la preuve.”P.
    De quoi, du fait que le racisme, sexisme, etc… ne sont plus ce qu’ils étaient tout en continuant à l’être? C’est tout vu, rien ne change réellement, et ce n’est pas l’existence d’une classe moyenne-supérieure femme et noire ou hispano minoritaire qui dit le contraire, au contraire.
    “Je ne pense pas que la vidéosurveillance généralisée concerne d’abord la population étrangère ou d’origine….”P.
    Erreur, cher Patlotch : une équipe de chercheurs britanniques( je ne fais pas exprès!)
    a enquêté auprès des employés -voyeurs-flics, et c’est indubitablement ce qu’ils, et elles ont constaté. Les caméras regardent les étrangers plus que les pas étrangers, les jeunes que les pas jeunes, les habillés commeça plutôt que commeci…Les employés voyeurs mâles regardent aussi les femmes, surtout si elles sont jolies pour eux….

  7. Patlotch
    13/11/2009 à 23:10 | #7

    Écoute, si tu penses vraiment qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, que le racisme se répète invarié, je vois pas pourquoi tu t’intéresses à l’histoire, et plus particulièrement au mouvement, au procès, de la lutte de classe comme moteur de l’évolution du capital, et partant, peu ou prou, de toutes choses et pensées contemporaines, dans le moment actuel. Si tes voyeurs ne voient que les apparences, cela ne t’oblige pas, toi, à t’en contenter ou t’en lamenter, et nous le resservir comme objectivité de l’état de conscience des masses. Je t’assure, ça marche pas comme ça, l’histoire réelle. Ta posture est le premier pas du mépris, alors pas la peine de nous servir sonacotra et le pc en version bonne conscience d’extrême-gauche, dans la mesure les autres n’avaient pas à se débarrasser de foyers immigrés pour satisfaire leur clientèle électorale. Prends du champ, ou des vacances, et lis ça que vaut bien un polar franco-français “M. Le Pen et la disparition de l’identité ouvrière ” > http://www.anglemort.net/article.php3?id_article=4

    Sous le soleil de mon site, en exergue au bord du fleuve : « Ce avec quoi, continuellement ils sont le plus en relation, avec celà ils sont en désaccord, et [les choses] qu’ils rencontrent jour après jour, elles leur apparaissent comme étrangères » HERACLITE, Fragments, 72

  8. A.D.
    14/11/2009 à 15:05 | #8

    “Ta posture est le premier pas du mépris””Prends du champ, ou des vacances,””et lis ça”…Patlotch

    “…le racisme, sexisme, etc… ne sont plus ce qu’ils étaient tout en continuant à l’être”A.D.
    “que le racisme se répète invarié, je vois pas pourquoi tu t’intéresses à l’histoire”P….”alors pas la peine de nous servir sonacotra et le pc en version bonne conscience d’extrême-gauche, dans la mesure…”
    C’est vrai j’aurais dû dire : le racisme etc…ne sont plus ce qu’ils étaient tout en continuant à être, mais même en écrivant ” à l’être” je suppose une histoire de toutes façons.
    D’autre part tu n’as que” posture “et “mépris” à la bouche… D’ailleurs tu ne méprises que les méprisants, càd, moi ou ceux qui y ressemblent, c’est vrai que le risque est plus faible là que lors de contrôles d’identité, sous tes yeux.
    Je n’y peux rien si le PC et la CGT ont dérapé, tu te sens mal?
    J’ai déjà lu, merci quand même.
    Du champ? des vacances? Des vacances aux champs?
    thunes&Cie,
    Je suis de la cité d’en face, tu saisis…

  9. Patlotch
    14/11/2009 à 22:49 | #9

    Va, je ne te méprise pas, AD, tu me gonfles, c’est tout. Tu te fais plaisir à non compte, un rien désinvolte, à faire l’apologie de toute révolte, et à dénigrer la théorie, cette soupe qui jusitifie l’attentisme, preuve par le middle-class white boy franco-auvergnat Patlotch, qui n’a même pas les corones d’affronter les flics dans leurs oeuvres racistes.

    Mais rien n’ai dû au hasard, l’enquête montre que j’ai été membre du PC et de la CGT, et naturellement fervent admirateur de Marchais et des bulldozers à Vitry. L’horreur stalinienne prise la main dans le sac de la démocratie communale ! Heureusement, aux côtés de toute la gauche, de son extrême, veillaient les anarchistes pro-maliens de toujours, et Dominique Baudis qui n’était alors que journaliste (> http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Baudis ). Document INA? Foyer malien à Vitry > http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CAA8001946101/foyer-malien-a-vitry.fr.html )

    Heureusement que les AD sont là, dans la cité d’en face, pour engendrer l’indépassable produit de leur connerie.

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