Le 20 septembre, la chaîne économique de télévision américaine CNBC diffusait une rencontre entre Barack Obama et un groupe d’Américains – petits entrepreneurs, cadres d’institutions financières, salariés, retraités, étudiants… – représentatifs de ces classes moyennes dont on répète ici qu’elles ont été les plus touchées par la crise.
En réalité, les classes moyennes dites “basses” (précarisées) ont été plus affectées. Mais, à six semaines d’élections législatives générales, la Maison Blanche avait choisi cet échantillon parce qu’il est politiquement utile : il vote plus que les moins fortunés. S’il n’en était pas encore conscient, M. Obama put, une heure durant, se faire une idée des angoisses et de la rogne qui, jusque parmi ses partisans, se sont emparées de ces classes moyennes. Comme souvent avec un panel représentatif, tout et son contraire lui fut reproché. Beaucoup jugèrent qu’ils n’avaient pas de “plan de sauvetage” clair pour relancer l’économie. D’autres au contraire qu’il en avait un, transparent mais néfaste. Lire la suite…
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